MATHEMATICAL RESOLUTIONS OF ZENO’s PARADOXES of motion have been offered on a regular basis since the paradoxes were first formulated. In this paper I will argue that such mathematical “solutions” miss, and always will miss, the point of Zeno’s arguments. I do not think that any mathematical solution can provide the much sought after answers to any of the paradoxes of Zeno. In fact all mathematical attempts to resolve these paradoxes share a common feature, a feature that makes them consistently (...) miss the fundamental point which is Zeno’s concern for the one-many relation, or it would be better to say, lack of relation. This takes us back to the ancient dispute between the Eleatic school and the Pluralists. The first, following Parmenide’s teaching, claimed that only the One or identical can be thought and is therefore real, the second held that the Many of becoming is rational and real.1 I will show that these mathematical “solutions” do not actually touch Zeno’s argument and make no metaphysical contribution to the problem of understanding what is motion against immobility, or multiplicity against identity, which was Zeno’s challenge. I would like to point out at this stage that my contention. (shrink)

This article aims to show that unless we consider Zeno’s paradoxes in the original metaphysical perspective in which they were generated, any attempt at understanding, let alone solving them, is destined to fail. This perspective, I argue, is the dichotomy of One and change. These latter were defined at the outset of Western philosophical thought by Parmenides as the two paths of the rational, i.e. accountable by a self-identical thought and thus real , and the non-identical change, irrational and unreal. (...) In this perspective, the irrational, is by definition unnameable and thus uncountable. I claim that we have inherited this dichotomic thought and if we become aware of this legacy, many deadlocked paradoxes or logical aporias in Western epistemology will acquire the status of logical necessities that follow directly from this dichotomy. (shrink)

The conceptualisation of movement has always been problematical for Western thought, ever since Parmenides declared our incapacity to conceptualise the plurality of change because our self-identical thought can only know an identical being. Exploiting this peculiar feature and constraint on our thought, Zeno of Elea devised his famous paradoxes of movement in which he shows that the passage from a position to movement cannot be conceptualised. In this paper, I argue that this same constraint is at the root of our (...) incapacity to conceptualise the unseen movement at the micro-level and that the aporetic idea of super-position far from opening the gate on a deeper reality is a symptomatic word for this lack of understanding. (shrink)

Aristotle, Rhetoric I: A Commentary begins the acclaimed work undertaken by the author, later completed in the second (1988) volume on Aristotle's Rhetoric. The first Commentary on the Rhetoric in more than a century, it is not likely to be superseded for at least another hundred years.

L'énigma du mal -- L'imaginaire et ses jeux -- Ambiguïtés de l'art -- Qu'est-ce que le moi? -- La vie: sens et non-sens.

D'où vient que tous les régimes politiques prétendent rétablir ou défendre la liberté et qu'il n'y en ait pas un qui ne semble la confisquer ou la dévoyer? Pourquoi les diverses représentations que nous en formons spontanément sont-elles en outre si contradicctoires que nous ne puissions jouir d'aucune liberté sans nous sentir privés d'une autre? Certains mathématiciens croient parfois avoir contribué à l'élucidation d'un problème en démontrant qu'il ne peut avoir de solution. A leur exemple, cet essai tente de montrer (...) pourquoi la conception de la liberté tombe en d'insurmontables antinomies dès qu'on l'associe au temps en la définissant comme pouvoir d'accomplir ce qu'on désire ou de faire ce qu'on veut. Seule échapperait aux antinomies de la contingence et de la nécessité, de la différence et de l'identié, de la médiation et de l'immédiation, une liberté affranchie du désir et du temps. Mais il faudrait pour cela nous être délivrés des obsessions de l'ego et du prestige de ses images. Quoiqu'il n'y ait rien dont le monde contemporain parle autant que de la liberté, il est donc à craindre que rien ne lui soit plus étranger. C'est cette diversité que l'auteur traduit par la description de quelques exemples, avant d'en rechercher l'origine. (shrink)

Dans cet essai d'epistemologie philosophique, Nicolas Grimaldi a voulu proposer une lecture originale de la philosophie de Descartes dont il s'attache avant tout a reconstituer la genese. Cette methode, propre a manifester la continuite d'une pensee, a neanmoins conduit l'auteur a en decouvrir les points de rupture: la pensee de Descartes serait constituee selon trois ordres successifs, correspondant a des experiences differentes. L'ordre de la verite marque tout d'abord un pur rapport a l'esprit, trouvant son modele dans les mathematiques; (...) mais Descartes, bientot lasse des mathematiques qui n'ont pas de contenu exterieur a elles-memes, choisit de s'orienter vers l'ordre de l'utilite, qui vise a nous rendre maitres et possesseurs de la nature. Cette technologie du reel soumet cependant nos demarches a la vraisemblance, et non plus a la verite, et une telle scission engage Descartes a decouvrir alors un troisieme ordre, celui de la beatitude: en decouvrant en nous la ressemblance et la marque de Dieu, nous faisons l'experience de l'infini. Cette tripartition a permis de reamenager l'oeuvre sous trois rubriques: methode, sciences et morale, et de restaurer a la philosophie de Descartes son unite speculative. (shrink)

Si l'esprit est ce qui ne cesse de s'opposer a la nature au point d'eprouver spontanement son originaire et paradoxale affinite avec le surnaturel, d'ou vient qu'il y ait de l'esprit dans la nature? Par ailleurs, comment l'esprit peut-il etre trascendant a la nature, alors que la nature est de part en part immanente a l'esprit? Bref, quel est le statut de la negativite? Pour tenter de repondre a ces questions, ce livre developpe une phenomenologie du desir et une ontologie (...) du temps. En analysant cette fonction hypostasiante qui fait du platonisme une attitude spontanee de toute conscience, la presente etude en caracterise l'origine dans le langage, dont l'effet le plus remarquable lui parait consister dans l'aptitude bien moins a designer ce qui est qu'a faire etre ce qu'il dit. (shrink)

" Si rien ne change avant un demi-siècle, écrivait Flaubert, l'Europe languira dans de grandes ténèbres ". un semblable pressentiment en persuadait Baudelaire : " Le monde va finir ". Comme si le sentiment de quelque décadence était aussi constant qu'inévitable, Péguy le notait encore : " Tout ce que nous avons défendu recule de jour en jour devant une barbarie, devant une inculture croissante, devant l'envahissement de la corruption politique et sociale. " hier encore, à l'occasion d'un tout banal (...) changement de calendrier, historiens, sociologues, politologues, futurologues ne furent-ils pas sollicités de scruter dans ce qu'ils connaissent du passé ce qu'ils pourraient y voir du futur? Or d'où vient que nous nous interrogions avec autant de perplexité sur l'humanité à venir, su ce n'est que nous doutions de nous y reconnaître? D'où vient ce sentiment d'un hiatus entre ce qui nous précédait et ce qui déjà nous suit? Cet essai s'interroge sur la crise de la conscience contemporaine. Est-elle aussi illusoire que toujours, ou mieux fondée que jamais? Dans un univers de toutes parts médiatisé par les sciences, administré, programmé, planifié et rationalisé par les techniques, la répudiation de la raison, la destitution de la vérité, la frénésie de l'immédiation ne dessinent-elles pas une nouvelle figure de l'homme? Livré à toutes les médiations et n'aspirant qu'à l'immédiat, ne suivant aucune règle mais conditionné par toutes, calculant toutes choses et s'abandonnant aux plus incontrôlées, ; n'en est-il pas disloqué? (shrink)

Mais en même temps, tous ses familiers en témoignent, Socrate était un sorcier. Comme le chaman dont Lévi-Strauss décrit l'efficacité symbolique, sa parole était guérisseuse. " Comme il nous a guéris ! " s'émerveille Phédon.

Lorsque Descartes parvient à la fameuse certitude que « je pense, donc je suis », quel est ce je qui découvre l'évidence de son être, dans l'instant même où il n'y a plus aucun être qu'il n'ait rendu douteux? Fallait-il vraiment, comme l'en raille Gassendi, la mise en œuvre d'un aussi grand appareil pour n'en arriver qu'à une aussi banale découverte? Si, portant sur l'infinité des créatures, le doute manifeste par le fait l'exercice d'une volonté infinie, d'où vient que Descartes (...) n'ait pourtant explicitement affirmé cette infinité dans aucune de ses œuvres, mais seulement une fois dans une lettre de 1639? Pourquoi le Discours de la méthode constitue-t-il une sorte de césure dans le développement de l'entreprise cartésienne? Pourquoi l'exposé d'une morale provisoire, qui ne sera d'ailleurs repris dans aucun autre ouvrage ultérieur, y vient-il interrompre celui de sa doctrine et le récit de ses découvertes? Pourquoi Descartes ne donne-t-il plus ensuite qu'à la métaphysique un temps qu'il s'y était promis de consacrer tout à sa physique? Comment est-il possible que l'homme lui paraisse capable de jouir « dès cette vie » de « la parfaite félicité », et de ne devoir qu'à l'exercice de sa liberté une « béatitude naturelle »? Serait-ce que la générosité consiste dans l'expérience métaphysique de l'infinité même de notre liberté?C'est à ces questions que tentent de répondre les études ici réunies, qui toutes cherchent à élucider le statut de la liberté dans la métaphysique cartésienne. (shrink)

Dieu, le temps, la liberte: trois manieres de poser le probleme des rapports du fini et de l'infini. Comment un etre fini peut-il etre tellement hante par l'idee de l'infini, qu'elle soit la plus originaire et l'horizon de toutes ses pensees? Si Dieu a tout cree sans ordre ni raison, l'infinite de sa puissance n'est-elle pas son unique perfection? Comment une creature finie peut-elle desirer acquerir les perfections infinies qu'elle concoit en Dieu sans s'assigner ainsi une tache infinie? Pour deduire (...) l'infinite des verites creees du petit nombre d'idees et d'axiomes qui sont innes a son entendement, ne lui faudrait-il pas un temps infini? Mais, faute d'en disposer jamais, peut-elle s'eprouver assignee a une tache infinie sans eprouver ce mauvais infini comme l'echec d'un perpetuel inachevement? En confrontant les analyses de Descartes a celles de Malebranche et de Leibniz, c'est a ces problemes que les six etudes ici reunies tentent d'apporter quelque lumiere. (shrink)

Pas d'expérience plus immédiate ni plus évidente que celle d'être un moi, mais rien de plus énigmatique que sa réalité. Jamais son intensité et son inconsistance ne sont aussi manifestes que dans la solitude. C'est elle que ne cessent de décrire les journaux intimes de Maine de Biran, d'Amiel, de Kafka et de Pessoa. Il suffisait à l'analyse de prendre appui sur leur témoignage pour élucider les divers statuts du moi et caractériser la crise de son identité. Quel hiatus entre (...) ce que chacun sent de soi et ce qu'en imaginent les autres! Son obstination à explorer ce hiatus fait aussi de Simenon le romancier des solitudes. Nulle part aussi pathétiquement qu'en son œuvre ne s'opposent la clandestinité de l'ego et les jeux de la représentation. (shrink)

Qu'est-ce que les Lumières ? Comment les mêmes exigences de la raison peuvent-elles inspirer à la fois Voltaire et Robespierre ? Comment a-t-on pu si véhémentement critiquer la religion au nom de la raison, et instituer trente ans après une religion de la raison ? Comment la raison a-t-elle pu en 1763 inspirer à Voltaire son Traité de la tolérance et justifier en 1793 l'intolérance de la loi des suspects ? S'agit-il de circonstances malheureuses, de déviations ? Ou n'avons-nous pas (...) plutôt affaire à une aussi inévitable qu'insurmontable amphibolie de la raison ? Tantôt l'humble raison implore de l'erreur le droit pour la vérité de prendre place dans le cortège public des autres opinions : elle revendique la tolérance. Tantôt la raison triomphante interdit tout droit à l'injustice et à l'erreur : c'est l'intolérance de la vérité. S'il en était ainsi, on comprendrait que l'histoire n'eût fait depuis que se répéter. (shrink)

Qu'est-ce que les Lumières? Comment les mêmes exigences de la raison peuvent-elles inspirer à la fois Voltaire et Robespierre? Comment a-t-on pu si véhémentement critiquer la religion au nom de la raison, et instituer trente ans après une religion de la raison? Comment la raison a-t-elle pu en 1763 inspirer à Voltaire son Traité de la tolérance et justifier en 1793 l'intolérance de la loi des suspects? S'agit-il de circonstances malheureuses, de déviations? Ou n'avons-nous pas plutôt affaire à une aussi (...) inévitable qu'insurmontable amphibolie de la raison? Tantôt l'humble raison implore de l'erreur le droit pour la vérité de prendre place dans le cortège public des autres opinions : elle revendique la tolérance. Tantôt la raison triomphante interdit tout droit à l'injustice et à l'erreur : c'est l'intolérance de la vérité. S'il en était ainsi, on comprendrait que l'histoire n'eût fait depuis que se répéter. (shrink)

A recent fMRI study by Webb et al. (Cortical networks involved in visual awareness independent of visual attention, Proc Natl Acad Sci U S A 2016;113:13923–28) proposes a new method for finding the neural correlates of awareness by matching atten- tion across awareness conditions. The experimental design, however, seems at odds with known features of attention. We highlight logical and methodological points that are critical when trying to disentangle attention and awareness.

Ces contributions s'articulent autour de la problématique du couple sentir et philosopher, décliné sous plusieurs formes : vivre et agir, théorie et sensation, sentiment et émotion. A partir d'un thème, d'une question ou d'un corpus, chacune remet en question l'opposition tranchée entre sensation et intellect, entre rationalité et affectivité.

A review of Nicolas Grimaldi’s L’expérience de la pensée dans la philosophie de Descartes (1978), a work proposing an interpretation of Descartes which disentangles the (“rhizomatic”) “experience of thought” in Descartes’ philosophy from the “order of reasons” of his system (cf. Martial Gueroult). In his intellectual development, Descartes successively explores three orders of thoughts: the order of truth, the order of utility, and the order of freedom.

Being and Negativity. The Thinking of the Subjective-Objective in Merleau-Ponty and GrimaldiThe thought of Maurice Merleau-Ponty is distinguished at the outset from that of Nicolas Grimaldi as much by their methodological commitments as by the place each one accords to time. Nevertheless, their adoption of a double point of view on the human being – as at the same time consciousness and object – justifies bringing them together. Confronted to its full extent, the problem of the subjective-objective implies the (...) development of a monistic ontology and authorizes the critique that Merleau-Ponty and Grimaldi both address to Sartre and Bergson. In thinking a negativity internal to Being, the two authors come to restore an authentic passivity of mind, inaccessible to the dialectic of being and nothingness. Their philosophical paths diverge conclusively in the solution each brings to this common problem : whereas Merleau-Ponty only sees an apparent contradiction in the duality of points of view, one that is to be lifted by reworking them, Grimaldi’s realism maintains the contradiction at the heart of a substantial unity conceived as time.Essere e negatività. Il pensiero del soggettivo-oggettivo in Merleau-Ponty e GrimaldiIl pensiero di Maurice Merleau-Ponty e di Nicolas Grimaldi si distinguono, ad un primo sguardo, sia per la loro presa di posizione metodologica che per il ruolo che rispettivamente accordano al tempo. Ciononostante, la loro presa in considerazione di un doppio punto di vista sull’uomo – compreso alo stesso tempo come coscienza e come oggetto – giustifica un loro confronto. Affrontato in tutta la sua ampiezza, il problema del soggettivo-oggettivo implica lo sviluppo di un’ontologia monista ed autorizza le critiche che Merleau-Ponty e Grimaldi rivolgono entrambi a Sartre e Bergson. Pensando ad una negatività interna all’Essere, i due autori giungono a restaurare una passività autentica dello spirito, inaccessibile alla dialettica tra essere e niente. In definitiva, le due vie filosofiche considerate in questo saggio divergono rispetto alla soluzione che essi forniscono a questo problema comune : mentre Merleau-Ponty vede nella dualità dei punti di vista una mera contraddizione apparente che si tratta di eliminare riformulandoli, il realismo grimaldiano mantiene la contraddizione inseno ad un’unità sostanziale concepita in termini di tempo. (shrink)

Being and Negativity. The Thinking of the Subjective-Objective in Merleau-Ponty and GrimaldiThe thought of Maurice Merleau-Ponty is distinguished at the outset from that of Nicolas Grimaldi as much by their methodological commitments as by the place each one accords to time. Nevertheless, their adoption of a double point of view on the human being – as at the same time consciousness and object – justifies bringing them together. Confronted to its full extent, the problem of the subjective-objective implies the (...) development of a monistic ontology and authorizes the critique that Merleau-Ponty and Grimaldi both address to Sartre and Bergson. In thinking a negativity internal to Being, the two authors come to restore an authentic passivity of mind, inaccessible to the dialectic of being and nothingness. Their philosophical paths diverge conclusively in the solution each brings to this common problem : whereas Merleau-Ponty only sees an apparent contradiction in the duality of points of view, one that is to be lifted by reworking them, Grimaldi’s realism maintains the contradiction at the heart of a substantial unity conceived as time.Essere e negatività. Il pensiero del soggettivo-oggettivo in Merleau-Ponty e GrimaldiIl pensiero di Maurice Merleau-Ponty e di Nicolas Grimaldi si distinguono, ad un primo sguardo, sia per la loro presa di posizione metodologica che per il ruolo che rispettivamente accordano al tempo. Ciononostante, la loro presa in considerazione di un doppio punto di vista sull’uomo – compreso alo stesso tempo come coscienza e come oggetto – giustifica un loro confronto. Affrontato in tutta la sua ampiezza, il problema del soggettivo-oggettivo implica lo sviluppo di un’ontologia monista ed autorizza le critiche che Merleau-Ponty e Grimaldi rivolgono entrambi a Sartre e Bergson. Pensando ad una negatività interna all’Essere, i due autori giungono a restaurare una passività autentica dello spirito, inaccessibile alla dialettica tra essere e niente. In definitiva, le due vie filosofiche considerate in questo saggio divergono rispetto alla soluzione che essi forniscono a questo problema comune : mentre Merleau-Ponty vede nella dualità dei punti di vista una mera contraddizione apparente che si tratta di eliminare riformulandoli, il realismo grimaldiano mantiene la contraddizione inseno ad un’unità sostanziale concepita in termini di tempo. (shrink)

La democratie moderne serait-elle devenue une realite trop fragile, et trop eloignee de ses propres principes, pour etre confiee aux manipulateurs qui pretendent l'incarner?

Le sentiment que j'ai de moi-meme a-t-il rien de commun avec la perception que les autres ont de moi? Et ce corps, qui me precede toujours, que dit-il a autrui de ma vraie nature, de mes gouts, de mon etre secret? Ainsi, aussi inseparable que je sois de mon apparence, celle-ci signale immanquablement celui que je ne suis pas tout a fait. En d'autres termes: mon corps est-il l'expression de mon moi ou mon moi est-il le prisonnier clandestin de mon (...) corps? Entre moi et ce qui est mien, la relation est donc bien moins d'ordre ontologique que linguistique ou stylistique. C'est ce qui fait du snobisme ou du dandysme deux figures de cet effort que chacun entreprend pour tenter de paraitre ce qu'il voudrait etre, et pour tenter d'affacer ce qui volontairement sien. N. G. (shrink)

Time and Reality sets out to explore the dichotomy of unity (identity) and plurality in human thought and to show in the light of this duality what are the limits of human knowledge as far as understanding 'reality' is concerned.

An Archaeology of Educational Evaluation: Epistemological Spaces and Political Paradoxes outlines the epistemology of the theories and models that are currently employed to evaluate educational systems, education policy, educational professionals and students learning. It discusses how those theories and models find their epistemological conditions of possibility in a specific set of conceptual transferences from mathematics and statistics, political economy, biology and the study of language. The book critically engages with the epistemic dimension of contemporary educational evaluation and is of theoretical (...) and methodological interest. It uses Foucauldian archaeology as a problematizing method of inquiry within the wider framework of governmentality studies. It goes beyond a mere critique of the contemporary obsession for evaluation and attempts to replace it with the opening of a free space where the search for a mode of being, acting and thinking in education is not over-determined by the tyranny of improvement. This book will appeal to academics, researchers and post-graduate students in the fields of educational philosophy, education policy and social science. (shrink)

Toute croyance consiste à prendre une fiction pour une réalité, et par conséquent à nous persuader que pourrait être objet de notre perception ce qui n'est pourtant objet que de notre imagination. Une telle confusion ou une telle équivoque seraient-elles possibles si l'imaginaire ne constituait l'étoffe de notre perception, au point que percevoir n'est le plus souvent qu'une occasion d'imaginer? Voilà pourquoi on ne saurait comprendre ni engagement, ni foi, ni piété, ni militantisme, ni terrorisme, sans avoir élucidé quelle part (...) revient à notre imagination dans le sens que nous donnons à la réalité. (shrink)

Automated influence, delivered by digital targeting technologies such as targeted advertising, digital nudges, and recommender systems, has attracted significant interest from both empirical researchers, on one hand, and critical scholars and policymakers on the other. In this paper, we argue for closer integration of these efforts. Critical scholars and policymakers, who focus primarily on the social, ethical, and political effects of these technologies, need empirical evidence to substantiate and motivate their concerns. However, existing empirical research investigating the effectiveness of these (...) technologies (or lack thereof), neglects other morally relevant effects—which can be felt regardless of whether or not the technologies "work" in the sense of fulfilling the promises of their designers. Drawing from the ethics and policy literature, we enumerate a range of questions begging for empirical analysis—the outline of a research agenda bridging these fields—and issue a call to action for more empirical research that takes these urgent ethics and policy questions as their starting point. (shrink)

_New Public Management and the Reform of Education_ addresses complex and dynamic changes to public services by focusing on new public management as a major shaper and influencer of educational reforms within, between and across European nation states and policy actors. The contributions to the book are diverse and illustrate the impact of NPM locally but also the interplay between local and European policy spheres. The book offers: A critical overview of NPM through an analysis of debates, projects and policy (...) actors A detailed examination of NPM within 10 nation states in Europe A robust engagement with the national and European features of NPM as a policy strategy The book actively contributes to debates and analysis within critical policy studies about the impact and resilience of NPM, and how through a study of educational reforms in a range of political systems with different traditions and purposes a more nuanced and complex picture of NPM can be built. As such the book not only speaks to educational researchers and professionals within Europe but also to policymakers, and can inform wider education and policy communities internationally. (shrink)

El desarrollo de la tecnología y de la inteligencia artificial provocan desde hace años preguntas éticas y antropológicas. La Suma Teológica de Santo Tomás permite categorizar términos tecnológicos y establecer ontologías en clave filosófica. Con esta metodología de la Suma se va a estudiar aquí el término “metaverso” y sus implicaciones éticas. El artículo aporta además una revisión sistemática de literatura científica para elaborar un mapa de conocimiento desde un punto de vista cualitativo y cuantitativo que visibilice el impacto de (...) esta terminología emergente en la investigación. (shrink)

As universities are increasingly called by their national governments for a more entrepreneurial management of public research results, they started to develop internal structures and policies to take a proactive role in the commercialisation of university research. For the first time, this paper presents a detailed chronicle of how country-level reforms on Intellectual Property Rights were translated into organisation-level mechanisms to regulate university-patenting activity. The analysis is based on the complete list of patent policies issued between 1993 and 2009 by (...) the population of Italian universities. Our evidence suggests that universities first dealt with legislative changes on IPRs by enacting isomorphic behaviours, then by creating a community of practices, and finally by leveraging on such community to influence government reforms on IP-related matters. We discuss our results in the light of institutional theory and public policy. (shrink)