Les technologies de l'information et le e-learning sont souvent invoqués par les grands organismes internationaux de coopération comme l'unique moyen de sauver de ses faiblesses l'enseignement supérieur en Afrique. Le renforcement des universités traditionnelles, la modernisation de leurs laboratoires, les dotations en faveur de leurs bibliothèques ne semblent jamais être proposés comme solution. Ce positivisme technologique trouve l'une de ses principales manifestations dans le lancement par la Banque mondiale, en 1997, de l'Université virtuelle africaine . Près de dix ans après (...) sa création, elle se situe encore au coeur des stratégies des institutions financières internationales concernant l'enseignement à distance en Afrique. Etudier l'UVA conduit à s'interroger sur les objectifs éducatifs et politiques de ses commanditaires. Contribue-t-elle à améliorer la situation des établissements d'enseignement supérieur africains?The information technology and e-learning are often used by major international cooperation as the only way to save weaknesses of higher education in Africa. Strengthening of traditional universities to modernize their laboratories, allocations for their libraries never seem to be offered as a solution. This technology is positivism one of its main events in the launch of the World Bank, in 1997, the African Virtual University . Nearly ten years after its creation, it is still at the heart of the strategies of international financial institutions for distance education in Africa. UVA Study raises questions about educational goals and policies of its sponsors. She contributes to improving the situation of African higher education institutions? (shrink)
The contributions in this part of the present issue mainly originate from the Carnap Lectures 2011 in Bochum where Prof. Tim Crane (Cambridge, UK) and Prof. Katalin Farkas (Budapest) presented keynote lectures under the heading “The Boundaries of the Mental”. The full workshop program is available on our website: http://www.ruhr-uni-bochum.de/philosophy/carnap2011/index.html.
" Que reste-t-il de l'Etat? ". " Pas grand-chose " serait-on tenté de dire, tant on ne cesse de répéter que l'Etat est " en crise " et qu'il est entré dans un " processus de désintégration ". Certes, il existe d'évidents mouvements d'émiettement des compétences autrefois concentrées au niveau de l'Etat central. Elles sont redistribuées au profit, d'un côté, d'organisations mondiales ou européennes, supra- et inter-étatiques, de l'autre, d'entités publiques subétatiques comme, en Belgique, les Communautés et Les Régions. Certes, (...) on assiste aussi à des mouvements tangibles de retrait de l'Etat dans la gestion collective de pans importants d'activités sociales, que ce soit au profit du " marché ", de la " science " ou de la " société civile ". Mais mesure-t-on bien l'ampleur et la nature de ces processus et est-on sûr qu'ils ne sont pas compensés par d'autres qui iraient dans le sens d'un redéploiement de l'Etat? C'est à l'analyse de ces différents mouvements de repli, de redéploiement et de continuation de l'action de l'Etat dans la société actuelle qu'est consacré le présent ouvrage. Au départ de la question : " Où en est l'Etat aujourd'hui? ", cet ouvrage collectif, issu d'un congrès de politologues qui s'est tenu à l'Université Libre de Bruxelles en 2002, traite de l'avenir du mode institutionnel par lequel les êtres humains ont entendu assurer, pendant des siècles en Occident, la production de cadres communs à leur existence individuelle et collective. (shrink)
Depuis une vingtaine d’années, on assiste un peu partout à un regain d’intérêt pour les écrits socratiques de Xénophon. Que Xénophon ne nous donne pas davantage que Platon un portrait historiquement fiable de Socrate peut être considéré comme un acquis de la critique du XXe siècle. Laissant transparaître dans son témoignage des options profondément différentes de celles de Platon, Xénophon témoigne par là même, cependant, des tensions, voire des oppositions qui traversaient le milieu socratique autour du souvenir et de la (...) compréhension de la personne de Socrate : cette seule considération suffit à faire de Xénophon une source essentielle pour notre connaissance de l’immédiat « après Socrate » et, par delà, pour notre intelligence de l’histoire de la réception de Socrate dans les siècles ultérieurs.Le colloque dont sont issues les études rassemblées dans ce volume, organisé à l’Université de Provence du 6 au 9 novembre 2003, s’inscrit dans cette perspective. Plus qu’un bilan de la nouvelle orientation des études xénophontiennes, qu’il est encore trop tôt pour établir, on y verra l’illustration de la diversité d’approches dont est susceptible le témoignage de Xénophon sur Socrate. Due à Louis-André Dorion, une bibliographie des études sur les écrits socratiques de Xénophon publiées dans le dernier quart de siècle témoigne de la vitalité retrouvée de ce domaine de recherche. (shrink)
Invités à renouer avec la pratique de la disputatio médiévale, deux philosophes débattent sur l'existence de Dieu, question traditionnelle aujourd'hui réactivée. Philippe Capelle, doyen de la faculté de philosophie de l'Institut catholique de Paris et président de la Conférence mondiale des facultés de philosophie des universités catholiques, expose ses arguments de philosophe et théologien croyant. André Comte-Sponville, philosophe et écrivain, définit sa position d'" athée fidèle ". L'argumentation est serrée, à la fois rigoureuse et vivante, exigeante et claire ; le (...) débat est cordial mais sans concession. L'ouvrage le confirme : sur une question aussi sensible, le dialogue généreux est créateur. A sa lecture, on reçoit une leçon de loyauté intellectuelle, de respect de l'autre, d'humanité telle qu'on l'aime. (shrink)
A comment on “Editorial 37” Content Type Journal Article Pages 93-95 DOI 10.1007/s10698-011-9110-4 Authors Brian T. Sutcliffe, Laboratoire de Chimie quantique et Photophysique, Université Libre de Bruxelles, B-1050 Bruxelles, Belgium R. Guy Woolley, School of Biomedical and Natural Sciences, Nottingham Trent University, Nottingham, NG11 8NS UK Journal Foundations of Chemistry Online ISSN 1572-8463 Print ISSN 1386-4238 Journal Volume Volume 13 Journal Issue Volume 13, Number 2.
The author focuses on the role that the epistemic practice of questioning, as it is presented in the Platonic dialogues, plays by Socrates. A comparison with Hintikka’s theory of questioning in proposed: in Hintikka’s account it is the questioner who endeavours to obtain new knowledge by asking someone who presumptively possesses that knowledge, whereas Socrates questions his interlocutors to wake in them the awareness of a knowledge they don’t know to possess. The origin of this knowledge is to be searched (...) in the ideal “vision” that pertains to the immortal soul. But the dialogic practice aims also to the propositional articulation of the knowledge we become aware of: we must become able to “give reasons” (λόγον διδόναι) for our beliefs. This is the source of the Aristotelian theory of argumentation developed in the Topics. (shrink)
Depuis 2001, France Culture et l'Université libre de Bruxelles, l'une des plus prestigieuses universités d'Europe, se sont associées pour organiser tous les ans un colloque international francophone sur les sujets qui font question dans le monde contemporain. Alors que l'éclatement et la spécialisation des savoirs semblent avoir totalement fragmenté notre connaissance ; alors que les rationalités philosophiques et scientifiques, la poésie et l'expérience mystique semblent s'être séparées dans des domaines irréductibles si ce n'est même opposés, il a semblé intéressant, dans (...) un effort transdisciplinaire qui réunissait, entre autres, physiciens, psychologues et philosophes, de s'interroger sur une unité globale de la connaissance. Celle-ci implique-t-elle l'unité essentielle de l'être humain, ou l'unité du monde dans lequel nous sommes plongés - ou éventuellement même ces deux unités elles-mêmes réunifiées? (shrink)