Modernist Objects is a unique mix of cultural studies, literature, and visual arts applied to the discrete materiality of modernist objects. Contributors explore the many tensions surrounding the modernist relationship to objects, things, products and artIfacts through the prism of poetry, prose, visual arts, culture and crafts.

La présente contribution analyse dans quelle mesure une approche de précaution permettant de mettre en balance des intérêts de libéralisation commerciale et des préoccupations de diversité culturelle peut être caractérisée en droit international, sous quelles formes et par quels mécanismes. Elle examine l’application d’une telle approche en matière de commerce international en mettant en lumière le besoin de prudence dans l’articulation entre « commerce et culture », ainsi que la manière dont le droit international de la culture peut légitimer et (...) renforcer une telle approche. (shrink)

Wolfgang Pauli referred to him as 'my discovery,' Robert Oppenheimer described him as 'one of the most gifted theorists' and Niels Bohr found him enormously stimulating. Who was the man in question, Gunnar Källén (1926-1968)? His appearance in the physics sky was like a shooting star. His contributions to the scientific debate caused excitement among young and old. Similar to his friend and mentor, Wolfgang Pauli, he demanded honesty and rigor in physics - a distinct dividing line between fact and (...) speculation. In his obituary, Arthur S. Wightman would write: 'Gunnar Källén was a proud continuer of the tradition in quantum field theory established by Wolfgang Pauli. His papers on quantum electrodynamics in the period 1950-1954 carried the non-perturbative approach to quantum electrodynamics forward to a point beyond which very little essential progress has been made up to the present day. At the time I was trying to puzzle out the grammar of the language of quantum field theory, and here was Källén already writing poetry in the language!'. In addition to being a remarkable scientist, Källén had a very interesting personality, well worth exploring. In her book, physicist Cecilia Jarlskog traces both the personal and scientific trajectory of this unsung hero of the early days of high-energy physics and quantum field theory. A number of invited contributions by members of the Källén family and distinguished researchers from the field, all of them personally acquainted with Källén, combine to form an authentic portrait of the researcher and the man. Last but not least, the reader will become acquainted with some aspects of the history of particle physics in those days, as related by Källén and those who corresponded with him. A commented selection of his most important and not easily accessible papers is included as an added bonus for specialists. (shrink)

"La métaphysique de tradition analytique ou continentale est florissante. Elle n'est plus seulement travaillée comme objet de l'histoire de la philosophie, elle est redevenue sujet de l'activité philosophique et productrice d'oeuvres nouvelles - qu'il s'agisse de la tradition dite continentale ou de celle dite analytique. Du côté "continental", hérité de Heidegger, c'est estimer que la métaphysique, en tant qu'enquête rationnelle sur l'être, doit être dépassée au profit d'un questionnement poétique. Du côté analytique, hérité du Cercle de Vienne, et notamment de (...) Carnap, c'est prolonger l'oeuvre de philosophes qui estimaient que la logique symbolique nouvellement façonnée devait permettre d'établir le fait que tous les énoncés métaphysiques étaient dénués de sens. L'apologiste de la science que fut Carnap, tout comme son pourfendeur que fut Heidegger, ont l'un et l'autre convergé sur un même mot d'ordre :"le dépassement de la métaphysique". Ce renouveau actuel est donc d'autant plus étonnant que ces deux courants se réclamaient l'un et l'autre de l'héritage de Kant, lequel récusait déjà la triple ambition de la métaphysique théorique à connaître rationnellement la surnature, les choses en soi et les faits ultimes constituant la nature. Cet ouvrage, qui réunit d'éminents spécialistes de la question, propose ainsi un état des lieux de la réflexion métaphysique contemporaine."--Page 4 of cover. (shrink)

Si les figures continuent à faire l'objet de l'attention des linguistes, c'est dans le cadre toujours restreint de l'élocution, en dépit d'ouvertures vers la pragmatique, qui minimisent le détail du fait grammatical. Cette étude les aborde dans une perspective non seulement de rhétorique générale mais aussi de linguistique et de philosophie du langage, ce qui conduit à soulever la question même de leur définition. Elle s'appuie sur une conception souple du langage, considéré non comme un code, mais comme un processus (...) qui admet le flou et l'approximation. Les figures ne constituent pas un écart repérable par rapport à une norme, au demeurant introuvable, mais des agencements de faits grammaticaux qui prennent leur sens dans le contexte où ils se trouvent. On passe ainsi de la notion de figure à celle de configuration, ce qui est loin d'être une simple question de terminologie. Il ne s'agit donc pas de proposer une énième liste de figures aux noms savants, mais de mettre en évidence le jeu de mécanismes inscrits dans le logos, qui, en liaison avec l'ethos du locuteur et le pathos de l'interlocuteur, contribuent à la négociation de la distance entre individus à propos d'une question, où Michel Meyer voit l'essentiel de la rhétorique. C'est une nouvelle théorie des figures qui est proposée : loin d'en faire des écarts, elle les inscrit dans le fonctionnement ordinaire du langage. (shrink)

L'esthétique comme catégorie oscille entre sensation et jugement. La beauté assiège la raison philosophique, quêtant, de Platon à Heidegger, l'intelligible non le ravissement, indicible émoi. Les sciences sociales creusent ce fossé, substituant au concept d'esthétique celui d'Art. Il s'agit ici de dissocier goût artistique, agonistique des expertises sociales, et sentiment esthétique, expérience rare et commune d'un saisissement affectif et spirituel de tout l'être. Singulier, toujours, silencieux souvent. Comprendre son ardeur ou sa simplicité, c'est se placer aux frontières : esthétique de (...) la connaissance, anthropologie des passions, socio-sémiologie des formes, langages... Loin des précautions de la sociologie de l'art, c'est l'aventure d'une approche transversale du sens."--Page 4 of cover. (shrink)

_A Conversation with Cardiologist and Professor Dr. Jens Flensted Lassen._ The essay is a conversation with cardiologist Jens Flensted Lassen about the cultural history of the heart, the connections between the humanities and the hard sciences.

In his historical novel from 1835, Prince Otto of Denmark and his Time, the poet Bernhard Severin Ingemann (1789-1862) established the unknown, yet historical character, Prince Otto of Denmark (1310-1346) as the hero of the novel. This choice has puzzled critics ever since, due to the fact that Prince Otto seems less a potential king than his brother Valdemar IV (1320-1372) who actually became a king of Denmark. Georg Brandes (1842-1927) claimed that Otto mirrored Ingemann’s persona as weak and feminine, (...) a “monk” not suited for kingship. In his ridicule of Prince Otto and Ingemann, Brandes reveals his ideas about gender, masculinity and femininity, but as this article seeks to show, such ideas are tied to time and place. Read from the distance of 2019, Ingemann’s feminine medieval hero might seem more modern and progressive than Brandes would have him. In this sense, the article is a piece of “queer medievalism”. (shrink)

In his article ‘The case against ethics review in the social sciences’, Schrag asserts that the social sciences should not be subject to ethical review. He recounts a number of examples where ethical review has seemingly failed. He further suggests some alternative models for dealing with ethical review in the social sciences. Finally, he concludes, and we concur, that there is a lack of empirical evidence as to the benefit of research ethics review.