L'A., au moyen de la théologie fondamentale, tente de définir ce que doit être une introduction aux disciplines théologiques. Il le fait dans le cadre de son enseignement, à l'Université Pontificale Grégorienne de Rome, en sachant qu'il s'adresse à des étudiants issus de cent seize pays différents. Les professeurs de cette unversité se sont unis pour écrire une colonne commune sous ce titre : Introduction aux disciplines théologiques et c'est la publication de cette colonne en quinze volumes qu'il commente ici.

L'A. publie ici la troisième partie qui conclut son article sur le rapport de la philosophie à la théologie : il s'agit d'une réflexion propre à la théologie fondamentale. Assumant le principe de la foi comme connaissance, il cherche à évaluer les formes diverses en lesquelles la connaissance personnelle s'exprime, pour montrer que la foi entre à plein titre dans la connaissance pour autant que cette dernière se rapporte au principe de la révélation. Pour dépasser la relation traditionnelle d'ancillarité entre (...) philosophie et théologie, l'A. propose un rapport de circularité entre les deux disciplines maintenant l'autonomie épistémologique nécessaire à l'une comme à l'autre. (shrink)

La théologie s'explicite à la lumière d'une compréhension toujours plus grande du mystère de la foi. Cet aspect détermine son rapport avec le savoir philosophique qu'il faut aujourd'hui reconsidérer en vue d'une compréhension plus cohérente de l'autonomie des deux sciences. L'objet de cet article est d'esquisser une voie à travers laquelle il devienne possible de mettre en évidence le fondement épistémologique du savoir théologique par rapport à la philosophie. Dans cette première partie de l'étude, l'A. concentre son attention sur les (...) questions de méthodes et sur les principes nécessaires pour un usage correct de la philosophie en théologie. Il se sert à cette fin d'une relecture historique de l'évolution du rapport entre raison et foi en théologie. (shrink)

Cet article est la seconde partie d'un travail de théologie fondamentale où l'A. cherche à préciser les rapports qui doivent unir philosophie et théologie afin d'éviter toute instrumentalisation ou toute négligence de l'une face à l'autre discipline. Ici, l'A. présente les exemples de Heidegger et de Rahner pour illustrer un modèle historique de solution à ce problème. Il s'agit d'assumer le principe de révélation comme point de départ obligé pour un rapport correct entre foi et raison. De la révélation découlent (...) trois éléments caractérisitiques qui qualifient le savoir théologique : la révélation comme fondement de la pensée théologique, la nouveauté radicale de l'acte révélateur, l'historicité de Jésus de Nazareth. (shrink)