This article discusses the relationship between Christian and Jewish Orthodox women with their sacred books from a feminist point of view. While recent socio-economic changes have enabled women from an orthodox religious background to become financially independent and ultimately prosperous, from a religious perspective women’s status has not undergone major transformations. Using the cognitive principle of conceptual blending, I will focus on common aspects in Orthodox Judaism and Christianity related to sacred texts as objects, in order to shed light on (...) the religious understanding of prosperity in the twenty-first century, beyond that of empowerment as financial gain or social status. The importance ascribed to authoritative texts both as images of divinity and sacred objects of veneration is a common trait of Orthodox Judaism and Christianity. The gendered perception of the sacred is most prominent in two similar processions. Simchat Torah, a Jewish holiday which celebrates the yearly reading cycle of the Torah, is actively celebrated only by men, who are the ones to carry the Torah scrolls. Similarly, the orthodox Good Friday procession involves a cross and the church’s copy of the Scripture together with the Holy Epitaph being carried only by men. The ban on women to carry sacred objects, at least at appointed times, as well as women’s responses in the two communities will be analysed comparatively to establish whether women commonly perceived as prosperous can make steps in order to re-evaluate the theological implications of this restriction. (shrink)

This essay explores how indigenous knowledge about plant and animal remedies was gathered, classified, tested, and circulated across wide networks of exchange for natural knowledge between Europe and the Americas. There has been much recent interest in the “bioprospecting” of local natural resources—medical and otherwise—by Europeans in the early modern world and the strategies employed by European travellers, missionaries, or naturalists have been well documented. By contrast, less is known about the role played by indigenous and Creole intermediaries in this (...) process. And yet, the transmission of knowledge between indigenous communities and the European cabinet was neither transparent nor natural, and often involved epistemological, linguistic, and religious obstacles. Drawing on printed and manuscript collections of indigenous remedies, written in colonial Mexico between the sixteenth and the eighteenth centuries, I focus on how local intermediaries, like creoles scholars, sought to overcome such obstacles by observing indigenous uses of remedies, by studying indigenous languages and by producing natural histories and pharmacopoeias in indigenous languages. Ultimately, behind the Creole participation in the transmission of indigenous remedies, one can point to political and cultural interests and to inclusive definitions of knowledge, which cut across oppositions between science and superstition, cabinet and field, centre and periphery. (shrink)

This paper aims at analyzing and presenting the findings of an inquiry carried out in the spring of 2006 in Bucharest. The inquiry itself originally set out to investigate the effect of different gender and religious beliefs and practice with respect to couple formation and related issues, with particular reference to varying corresponding attitudes towards relationships between the men and women. The inquiry was conducted on a sample of inhabitants of Bucharest, the capital city, and one of the most significant (...) urban areas of Romania on the verge of EU accession. Statistically, significant differences were observed with respect to couple formation, depth of religious beliefs, and the corresponding degree of religious practice, in addition to the stated reasons for marriage in the first place, and hence, to the prospective partner’s attributes and selection criteria, both subjective (emotional) and objective (practical and pragmatic). (shrink)

La réflexion de Thomas d’Aquin sur les régimes de la cité présente l’inconvénient que ses oeuvres politiques sont restées inachevées. Significative pour pouvoir décider de l’appartenance de Thomas d’Aquin au côté de la doctrine gélasienne ou à celle du pape Grégoire VII, la comparaison du Super Sententiisavec le traité De regno, telle qu’elle a été faite par I.T. Eschmann, n’est pas bien riche en conclusions pour la question du consentement politique. Selon la position que nous avons assumée dans notre investigation (...) au sein des deux oeuvres de Thomas, il est possible d’affirmer que la notion de consentement n’introduit pas de fausses discontinuités entre des textes écrits à des périodes distinctes. En fin de compte, ce qui unit le Super Sententiis au De regno c’est, à notre avis, une sorte de prudence politique, issue de la lecture que Thomas d’Aquin fait des livres sapientiels de l’Ancien Testament. Sans avoir l’intention de nier les différences qui existent entre les deux textes thomasiens, il nous semble évident qu’ils dégagent plutôt la perspective d’une science politique attentive aux pratiques du temps, mais encore réservée quant aux concepts liés au consentement exprimé par le principe quod omnes tangit, principe que la prudence politique n’a pas encore assimilé. (shrink)

La réflexion de Thomas d’Aquin sur les régimes de la cité présente l’inconvénient que ses oeuvres politiques sont restées inachevées. Significative pour pouvoir décider de l’appartenance de Thomas d’Aquin au côté de la doctrine gélasienne ou à celle du pape Grégoire VII, la comparaison du Super Sententiisavec le traité De regno, telle qu’elle a été faite par I.T. Eschmann, n’est pas bien riche en conclusions pour la question du consentement politique. Selon la position que nous avons assumée dans notre investigation (...) au sein des deux oeuvres de Thomas, il est possible d’affirmer que la notion de consentement n’introduit pas de fausses discontinuités entre des textes écrits à des périodes distinctes. En fin de compte, ce qui unit le Super Sententiis au De regno c’est, à notre avis, une sorte de prudence politique, issue de la lecture que Thomas d’Aquin fait des livres sapientiels de l’Ancien Testament. Sans avoir l’intention de nier les différences qui existent entre les deux textes thomasiens, il nous semble évident qu’ils dégagent plutôt la perspective d’une science politique attentive aux pratiques du temps, mais encore réservée quant aux concepts liés au consentement exprimé par le principe quod omnes tangit, principe que la prudence politique n’a pas encore assimilé. (shrink)

La réflexion de Thomas d’Aquin sur les régimes de la cité présente l’inconvénient que ses oeuvres politiques sont restées inachevées. Significative pour pouvoir décider de l’appartenance de Thomas d’Aquin au côté de la doctrine gélasienne ou à celle du pape Grégoire VII, la comparaison du Super Sententiisavec le traité De regno, telle qu’elle a été faite par I.T. Eschmann, n’est pas bien riche en conclusions pour la question du consentement politique. Selon la position que nous avons assumée dans notre investigation (...) au sein des deux oeuvres de Thomas, il est possible d’affirmer que la notion de consentement n’introduit pas de fausses discontinuités entre des textes écrits à des périodes distinctes. En fin de compte, ce qui unit le Super Sententiis au De regno c’est, à notre avis, une sorte de prudence politique, issue de la lecture que Thomas d’Aquin fait des livres sapientiels de l’Ancien Testament. Sans avoir l’intention de nier les différences qui existent entre les deux textes thomasiens, il nous semble évident qu’ils dégagent plutôt la perspective d’une science politique attentive aux pratiques du temps, mais encore réservée quant aux concepts liés au consentement exprimé par le principe quod omnes tangit, principe que la prudence politique n’a pas encore assimilé. (shrink)