What are the driving forces of cultural macroevolution, the evolution of cultural traits that characterize societies or populations? This question has engaged anthropologists for more than a century, with little consensus regarding the answer. We develop and fit autologistic models, built upon both spatial and linguistic neighbor graphs, for 44 cultural traits of 172 societies in the Western North American Indian (WNAI) database. For each trait, we compare models including or excluding one or both neighbor graphs, and for the majority (...) of traits we find strong evidence in favor of a model which uses both spatial and linguistic neighbors to predict a trait’s distribution. Our results run counter to the assertion that cultural trait distributions can be explained largely by the transmission of traits from parent to daughter populations and are thus best analyzed with phylogenies. In contrast, we show that vertical and horizontal transmission pathways can be incorporated in a single model, that both transmission modes may indeed operate on the same trait, and that for most traits in the WNAI database, accounting for only one mode of transmission would result in a loss of information. (shrink)

The American Journal of Bioethics, Volume 11, Issue 12, Page 57-59, December 2011.

The Search for the Legacy of the USPHS Syphilis Study at Tuskegee is a collection of essays from experts in a variety of fields seeking to redefine the legacy of the infamous Tuskegee Syphilis Study. The essayists place the legacy of the study within the evolution of racial and ethnic relations in the United States. Contributors include two leading historians on the study, two former United States Surgeons General, and other prominent scholars from a wide range of fields.

The concepts “dispositive” and “intermediality” emerged at the same time and are becoming increasingly prominent. In this article, I propose to consider what intermediality brings to the dispositive, based on a case study of the diptych El Otro Lado de la Cama and Los Dos Lados de la Cama, two mainstream films from contemporary Spain in the early twenty-first century. Dispositive theory has been developed in France by academics working in the fields of modern literature and theater at the University (...) of Toulouse, notably Marie-Thérèse Mathet, Stéphane Lojkine, Philippe Ortel and Arnaud Rykner. In the late 1990s, this group adapted Foucault’s concept of the dispositive 2 to the fields of literature and.. (shrink)

Élie HALÉVY (1870-1937), philosophe et historien des idées, fut professeur à l'École libre des sciences politiques, l'ancêtre de l'actuel Sciences Po. Comme son autre grand ouvrage, l'Histoire du peuple anglais au XIXe siècle, paru en six tomes de 1913 à 1932, les trois tomes de La formation du radicalisme philosophique, parus en 1901 pour les deux premiers et en 1904 pour le troisième, reflètent pour partie ses enseignements de l'Ecole libre consacrés à l'histoire britannique. Le premier tome, La jeunesse de (...) Bentham 1776-1789, étudie la doctrine utilitariste non seulement chez celui qu'on regarde comme son fondateur principal, Jeremy Bentham, mais aussi chez les nombreux auteurs qui, en Grande-Bretagne et sur le continent, en dessinèrent avant lui les contours. Le deuxième tome, L’évolution de la doctrine utilitaire de 1789 à 1815, montre comment l'utilitarisme revêtit la forme non seulement d'une école de pensée, mais aussi d'un mouvement pour la réforme économique, sociale et politique. Le rôle coordonnateur nouveau de James Mill, ainsi qu'une convergence de vues avec les économistes, qui poussaient dans le sens des réformes, marquèrent notamment cette évolution. Le troisième tome, Le radicalisme philosophique, continue d'étudier la transformation de l'école en mouvement après la fin des guerres napoléoniennes, lorsque celle-ci commence à engranger ses premiers grands succès réformistes. Bentham, James Mill et les autres penseurs utilitaires sont alors réunis sous l'appellation de philosophic radicals. Le terme temporel de l'ouvrage est le Reform Act de 1932, première étape vers la modernisation du système électoral, que la propagande de ce groupe ne contribua pas peu à faire aboutir. Quoique l'ouvrage d'Halévy vaille en premier lieu par l'immense savoir qu'il déploie, et le nombre et l'excellence des citations qu'il propose, il comporte aussi des thèses historiques et philosophiques originales. On peut citer parmi les premières la thèse, qui relie les trois tomes, voulant que l'utilitarisme britannique trouve sa forme achevée dans l'intervention sur la société, lorsqu'il se mue en radicalisme philosophique, et parmi les secondes, la thèse, énoncée au début du premier tome, voulant qu'il existe trois modèles dominants de jonction des intérêts individuels (la fusion sympathique, l'identification naturelle et l'identification artificielle). Une autre grande thèse, à la fois historique et philosophique, affirme en substance que l'économie politique classique serait un département spécialisé de la pensée utilitaire. La question de savoir jusqu'à quel point Smith, Ricardo et Malthus ont pu adhérer au "principe d'utilité" de Bentham est toujours débattue. En même temps que les élucidations apportées à ce principe, elle contribue à expliquer l'intérêt que les historiens de la pensée économique continuent de porter à l'ouvrage. La réédition de La formation du radicalisme philosophique par les Presses Universitaires de France (P.U.F.) a impliqué un effort collectif. Monique Canto-Sperber en a conçu l'idée et assumé la direction, et l'ouvrage a paru en 1995 dans la collection Philosophie morale dont elle avait alors la responsabilité aux P.U.F. Chacun des trois tomes s'accompagne d'une postface, confiée au philosophe Jean-Pierre Dupuy pour le premier, au politologue Pierre Bouretz pour le second, et à l'économiste Philippe Mongin pour le troisième. Un travail de grande ampleur a été requis, d'une part, pour localiser les références de Halévy dans des sources plus récentes que celles dont il disposait, en particulier, s'agissant de Bentham, dans l'édition toujours en cours de ses œuvres, et d'autre part, pour traduire les très nombreux passages que Halévy citait en langue anglaise. Sophie Jallais et Mary Sokol se sont chargées de la première tâche et Jean-Pierre Cléro de la seconde. Prise après quelques années de circulation de l'ouvrage, la décision des P.U.F. d'en pilonner les exemplaires que ses responsables ne rachèteraient pas a semblé compromettre ce vaste travail. Mais grâce aux efforts du site québécois Les classiques des sciences sociales, et de son directeur Jean-Marie Tremblay, il est devenu possible d'accéder aux trois tomes électroniquement. Les adresses en sont : http://classiques.uqac.ca/classiques/halevy_elie/radicalisme_philo_t1/radicalisme_philo_t1.html http://classiques.uqac.ca/classiques/halevy_elie/radicalisme_philo_t2/radicalisme_philo_t2.html http://classiques.uqac.ca/classiques/halevy_elie/radicalisme_philo_t3/radicalisme_philo_t3.html Avant la réédition de 1995, l'ouvrage de Halévy n'était facilement accessible que grâce à la traduction anglaise plusieurs fois rééditée de Mary Morris, The Growth of Philosophic Radicalism, New York, Macmillan, 1928. (shrink)

John Searle roundly rejects what he calls the Bad Argument: a long-standing equivocation in philosophy over the contents and the objects of perception. But, as Josh Armstrong points out, this insight is not unique to Searle. By the late 19th Century the equivocation had been observed by Franz Brentano and students of his, such as Alexius Meinong and Kazimierz Twardowski, and was highlighted too in the 20th century by G. E. M. Anscombe. What Armstrong does take to be a novel (...) to Searle is his use of this observation to undermine some of the primary objections to a realist theory of perception. In fact, though, it had already been put to much the same use by Mary Shepherd in her 1827 book Essays on the Perception of an External Universe and Other Subjects Connected with the Doctrine of Causation. Shepherd not only argues that the equivocal use of the term “things we perceive” is a crucial flaw in Berkeley’s case for Idealism, but also goes on to use this in service of her own, largely realist, theory of perception. (shrink)

This chapter contains sections titled: Simone de Beauvoir Luce Irigaray Colette Guillaumin Hélène Cixous Julia Kristeva Monique Wittig Sarah Kofman Michèle Le Doeuff Christine Delphy Conclusion.

Marie Curie, double Prix Nobel de physique et de chimie, est sans aucun doute la femme scientifique la plus connue au monde. Sa fille aînée, Irène Joliot-Curie a suivi brillamment sa trace, obtenant elle aussi un Prix Nobel de chimie. Elle a par ailleurs donné son nom à un prix qui récompense aujourd’hui le parcours remarquable de femmes scientifiques. Mais derrière la carrière exceptionnelle de ces deux femmes, derrière les découvertes scientifiques d’intérêt mondial, il y a une mère et (...) une... (shrink)

Emmanuel Lévinas et Henri Meschonnic : tout semble les séparer, et pourtant tous deux parlent de littérature, d'éthique et de Dieu.

Elaborating decolonial and intersectional methods, aesthetics has developed rich tools for tackling power differences. A philosophical question arises about the nature of gendered embodied experience and materiality: How to comprehend the cultural field if it is at once a site of heinous expropriation and violence and one of vital social and political possibility? This essay explores this question through a reading of Claudia Llosa's film The Milk of Sorrow ( La teta asustada ) (2009). The film, we show, reworks racial, (...) gendered, and colonial logics and supplants a model of transculturation, magical realism, and syncretism and its attendant figuration of resistance by a cultural vision of a web of multivalent, pluri-directional aesthetic promises and threats. Thus it presents a young Indigenous woman as a contemporary decolonial actor who, in encounter with popular culture and the global marketplace, renders memory livable and opens up unforeseen futures for her young town and country. We signal the implications for the positioning of the decolonial feminist spectator or culture maker and for a decolonial aesthetics. Aesthetic existence at the intersection of oppression and liberation, although impure and troubled, functions as a bountiful font of feminist energy and sustenance and a site of communal caring and imagination. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Reflections on Object Life in Monique David-MénardJudith ButlerThe three papers published here were originally given as part of a colloquium, “Objects, Phantasms, Life, and Death” on the work of Monique David-Ménard at Columbia University in April 2014. Monique David-Ménard is a psychoanalyst and philosopher who has been teaching at the Université de Paris VII-Diderot and has been engaged in private psychoanalytic practice for many years. Her (...) work is distinguished in part because of the way she brings clinical experience to philosophical inquiry, and how she understands the unconscious to support and disrupt various philosophical systems. Trained in the Lacanian school, but returning time and again to Freud with her own questions, she has written extensively on the problem of drives, the role of biology in psychoanalysis, all along staging a way of thinking about philosophy and psychoanalysis as mutually illuminating. Engaged by feminist philosophy, she has offered a way of thinking about sexual alterity, social embodiment, [End Page 80] and gender, to offer a different “French feminist” trajectory than those usually canonized in English.David-Ménard completed a master’s degree in philosophy with Paul Ricoeur (Université de Nanterre, 1968), a doctorate in psychopathology and psychoanalysis with Pierre Fédida (Université Paris-VII, 1978), and a doctorate in philosophy with Jean-Marie Beysade (Sorbonne Nouvelle Paris-III, 1990). She was a professor of philosophy in Reims, Sceaux, and Paris-VII, and received her psychoanalytic training at the École Freudienne de Paris (EFP) then led by Jacques Lacan; she was a member of that school in 1979–80. Between 1982 and 1994 she was a member of the Centre de formation et de recherches psychanalytiques (CFRP) and then became a member of the Société de psychanalyse Freudienne in 1994. She was Directrice of the Collège International de Philosophie in Paris from 1992 to 1995, and served as its vice president from 1995 to 1998. In 1999 she was appointed professor of psychopathology and psychoanalysis at the Université de Paris-VII, Denis Diderot, where she has served as Directrice of the Centre des études du vivant. In addition she is a co-founder of the Société Internationale de Philosophie et Psychoanalyse.Her publications include works on the relation of psychoanalysis to biological and philosophical discourses, hysterical conversion in Freud and Lacan, the Freudian account of drives as a “threshold” phenomenon; bodies and language, constructions of the universal, exemplified most dramatically by a consideration of “madness” in Kant’s Critique of Pure Reason; and gender and melancholia.1 The range of her work is relentless and impressive: it includes an early work on Kant’s reading of Swedenborg that initiates a critique of universality through the study of how sexuality and madness inform the text; a study of hysteria “between” Freud and Lacan that establishes her own way of negotiating between the two; several essays on drives and their various vicissitudes; theories of embodiment; feminism and philosophy; the difference between the sexes, the process of sexuation, desire, narcissism, what to do with an organless body following from an impressive, if disconcerting, study on the convergence of Deleuze with psychoanalysis. She has also written on the status of contingency in chaos theory. Although historically trained in Kant, Spinoza, and Husserlian phenomenology, she has also engaged Lacanian thought in a selective and critical way, working with its productive potentials and refusing some of its more rigid formulations. She draws from science, philosophy, psychoanalysis, and anthropology to weave together a set of theoretical reflections prompted by an event, an occasion, or a challenge. Penelope Deutscher’s contribution to this volume shows how this cross-theoretical inquiry works. David-Ménard, for instance, makes use of a Foucaultian form of inquiry to establish a certain problematic within psychoanalysis and philosophy, posing questions about how the initial impetus for [End Page 81] a theoretical system both conditions, orients, and disrupts any effort at full systematicity. As Deutscher explains, the task is neither to psychoanalyze Foucault nor to apply Foucault to psychoanalysis, but to formulate and pursue an inquiry in which the driving impetus informs and precludes the systematic closure of the theory itself.And... (shrink)

Et si l'on osait reparler d'espoir? Et pas seulement en parler, mais le vivre à nouveau. Dorénavant, l'avenir fait peur au lieu de faire envie. Chacun nourrit toujours des espoirs intimes, mais les grands espoirs collectifs sont en panne. Comment redonner un avenir à l'espoir? Voilà ce que nous cherchons. En explorant d'abord ses sources grecques, juives et chrétiennes. En suivant ses tribulations occidentales, du mythe de Pandore au siècle des révolutions, qui le révèlent tour à tour ambigu, religieux, politique, (...) continûment orienté par un désir de futur. Pourtant, dans notre monde obsédé par l'immédiat et le seul présent, l'espoir en vient à manquer d'horizon, de temps, d'action, de pensée vivifiante. Nous proposons de reprendre l'espoir au sérieux, de lui redonner sa place et ses chances, d'en refaire l'apprentissage. Contre tous les philosophes qui s'en sont méfiés ou l'ont rejeté, nous jugeons vitale cette singulière émotion pensante. Sans un espoir lucide et bien tempéré, l'humanité perdrait sa dignité. (shrink)

Surrealism in North Africa and Western Asia : crossings and encounters -- Multiple surrealisms -- Surrealist encounters.

Rien n'est plus précieux dans notre littérature "que la lucidité implacable de ce regard, plus que la sincérité courageuse de cette voix qui ne s'est rien caché par timidité et qui n'a rien dissimulé par prudence des tares de la société", écrivait Marcel Jouhandeau préfaçant Les Caractères ou les Moeurs de ce siècle de La Bruyère. Cette appréciation est tout à fait transposable au livre de Monique Charles qui, pour ce qui est du style, serait quelque chose ou quelqu'un (...) entre La Bruyère et Céline, donc littérairement inclassable (Freud et Lacan sont passés par là!), mais terriblement efficace. C'est vivant, buissonnier, digresseur (mais on ne regrette pas les détours imprévus qui, changeant le décor, font rebondir la réflexion). De l'expérience, de la faconde, du souffle. Des réflexions intéressantes sur le deuil, l'amour, les rapports entre les sexes, le couple, le mariage, le problème du Mal, la douleur, le désir, les passions, la psychologie du Tueur... Et pour clore ce parcours du combattant à cloche-pied sur tant de faits, d'idées, de drames, arrêtons-nous à celui-ci : Non la femme n'est pas celle qui tire l'homme vers le bas, "l'éteignoir de l'homme". Monique Charles les réveillerait plutôt! Elle a enseigné avec passion. Maintenant il faut la lire. (shrink)

Lire les Dialogues de Platon avec en tete les questions soulevees par Nietzsche m'a fait saisir en eux une force et une etrangete usees par des myriades d'interpretations. Verifier combien Nietzsche platonise- m'a permis de percevoir une pensee qui, par-dela Oui et Non, accumule hypotheses et points d'interrogation. Ce livre tente d'expliciter une evidence jusque-la souterraine: la parente existant entre leurs manieres de philosopher. Qui reduit leurs philosophies a un ensemble de doctrines peut seulement voir ce qui les oppose: pensee (...) du devenir contre metaphysique de l'etre, interpretation contre recherche dialectique de la verite, corps pensant contre corps tombeau, la liste n'est pas close. Pour mettre en question ces oppositions, il fallait rappeler que penser est pour eux une aventure, une pluralite d'experiences joyeuses ou penibles ouvrant sur des chemins a explorer. La methode du contrepoint rigoureux, superposition de deux lignes melodiques qui n'exclut pas les dissonances, etait donc la plus indiquee. La mise en regard de leurs textes fait certes apparaitre des renversements, mais surtout des echos ou des chiasmes.Le Socrate musicien- qu'etait Platon et le Dionysos philosophos- dont Nietzsche se disait le disciple sont les figures croisees d'un philosophe que l'un invente et l'autre reinvente - d'un philosophe qui, ni metaphysicien ni anti-metaphysicien, est capable d'interroger impitoyablement comme de chanter au-dessus de la vie. Cette autre maniere de philosopher est, peut etre, ce dont la philosophie a aujourd'hui besoin. M. D. (shrink)

Monique Roelofs offers a pathbreaking systematic model of the field of address and puts it to work in the arts, critical theory, and social life. She shows how address props up finely hewn modalities of relationality, agency, and normativity. Address exceeds a one-on-one pairing of cultural productions with their audiences. As ardently energizing tiny slippages and snippets as fueling larger impulses in the society, it activates and reaestheticizes registers of race, gender, class, coloniality, and cosmopolitanism. In readings of writers (...) and artists ranging from Julio Cortázar to Jamaica Kincaid and from Martha Rosler to Pope.L, Roelofs demonstrates the centrality of address to freedom and a critical political aesthetics. Under the banner of a unified concept of address, Hume, Kant, and Foucault strike up conversations with Benjamin, Barthes, Althusser, Fanon, Anzaldúa, and Butler. Drawing on a wide array of artistic and theoretical sources and challenging disciplinary boundaries, the book illuminates address's significance to cultural existence and to our reflexive aesthetic engagement in it. (shrink)

Increasing privacy concerns are arising from expanding use of aggregated personal information in health practices. Conversely, in light of the promising benefits of data driven healthcare, privacy...

The term “emotional practices” is gaining currency in the historical study of emotions. This essay discusses the theoretical and methodological implications of this concept. A definition of emotion informed by practice theory promises to bridge persistent dichotomies with which historians of emotion grapple, such as body and mind, structure and agency, as well as expression and experience. Practice theory emphasizes the importance of habituation and social context and is thus consistent with, and could enrich, psychological models of situated, distributed, and (...) embodied cognition and their approaches to the study of emotion.It is suggested here that practices not only generate emotions, but that emotions themselves can be viewed as a practical engagement with the world. Conceiving of emotions as practices means understanding them as emerging from bodily dispositions conditioned by a social context, which always has cultural and historical specificity. Emotion-as-practice is bound up with and dependent on “emotional practices,” defined here as practices involving the self , language, material artifacts, the environment, and other people. Drawing on Pierre Bourdieu's concept of habitus, the essay emphasizes that the body is not a static, timeless, universal foundation that produces ahistorical emotional arousal, but is itself socially situated, adaptive, trained, plastic, and thus historical. Four kinds of emotional practices that make use of the capacities of a body trained by specific social settings and power relations are sketched out—mobilizing, naming, communicating, and regulating emotion—as are consequences for method in historical research. (shrink)

I analyze the Brazilian novelist Clarice Lispector's novella, The Hour of the Star, in terms of the entwinements of beauty with economic mobility and abandonment, . . . with constructions of cultural citizenship and liminality.

On trouvera dans ce Lectures de Platon une diversité d'interprétations liées à différents choix méthodologiques. Des lectures "analytiques" voisinent avec des lectures "contemplatives" et quasi mystiques, des partisans d'un système caché de doctrines non écrites côtoient des philologues qui tiennent pour préalables indispensables les décisions quant à la chronologie des oeuvres écrites, mais un trait commun se dégage avec évidence, à savoir que lire Platon, c'est être sensible aux risques pris, à la diversité des chemins frayés, aux "digressions" qui se (...) révèlent être les seules voies possibles, aux différences de vitesse d'une pensée déroutante que ne décourage ni petit ni grand problème, et qui reconnaît dans sa liberté la condition de sa rencontre avec la vérité. La nature du texte de Platon possède cette singulière puissance : forcer chacun, quand il s'efforce de l'interpréter, à dévoiler la manière dont il se représente ce que c'est que penser, et, au-delà, à révéler ce qu'il attend de la philosophie. (shrink)