To End the “End of Art” Topos While a scrupulous attention to the multiple dimensions of contemporary artistic creation remains indispensable, the predominantly optimistic vision which, a few years ago, sought to counter the strident contempt of the censors of “contemporary art” no longer constitutes the adequate response. Nor does it remain self-evident that the idea of an “iconoclastic” and “autophagic” art still encloses a kernel which is recalcitrant to any institutional or commodifying recuperation, or that it is is anything (...) other than the symptom of a residual and stubborn idealism, devoid of any bearing on the current status, social, economic, economic and political, of contemporary art. True, there is still room for personal strategies and there are still some lingering possibilities for individual acts of micro-resistance to the dominant artistic networks. These can develop on the margins of the general commodity logic and its speculative excesses. However one has only to take a walk in the aisles of the numerous international art fairs to grasp the extent to which such forms of resistance are, indeed, marginal. (shrink)

Les entretiens de Dominique Berthet avec Marc Jimenez qui composent ce volume ont paru initialement dans la revue Recherches en Esthétique entre 1999 et 2014, publiée par le Centre d'Études et de Recherches en Esthétique et en Arts plastiques (CEREAP). Placés en ouverture, ils constituaient une première approche permettant de cerner les enjeux et les implications de chaque thème.0Critique, hybridation, métissage, audace, errances, ailleurs, utopies, rencontre, lieu, fragment, imprévisible, insolite, trouble, transgression, engagement : autant de " fragments d'un discours esthétique (...) ". (shrink)

Crise de l'art ou consensus culturel? Aujourd'hui, l'important n'est plus, semble-t-il, que la critique esthetique ait encore a dire sur Josef Beuys mais que le Centre Pompidou puisse faire croire qu'il dit tout de lui. Le culturel, dans son mecanisme institutionnel et mediatique bien huile, apparait comme l'ultime parade que l'ordre social ait su trouver pour conjurer sa peur - ou sa haine - de l'art. Cependant la critique n'a pas a se laisser abuser ni intimider par l'artifice du consensus (...) culturel qui regne actuellement. Il lui revient de continuer a evaluer les oeuvres, pour autant que le jugement sur l'art engage aussi la societe et l'epoque dans lesquelles cet art se deploie. La reflexion esthetique ne se reduit pas au jugement de gout, elle commence avec lui et se poursuit apres lui. (shrink)

Il est devenu banal de déclarer que les images virtuelles et le mondes fictifs crées par les nouvelles technologies donnent à repenser le rapport de l'homme au réel, et le rapport de l'homme à lui-même. Il conviendrait aujourd'hui de regarder les oeuvres d'art comme des dispositifs fictionnels, non pas seulement comme de pures et simples fictions, mais comme des virtualités qui aiguisent nos yeux, affûtent nos oreilles, engendrent les fantasmes que nous projetons dans le futur comme autant d'espoirs d'émancipation.