La lectura kantiana sobre la obra de Descartes, antes que evidenciar un conocimiento detallado del planteamiento cartesiano, muestra los pretextos claros para que Kant realice precisiones a su sistema. ¿Cuál es el peso y el lugar del "yo pienso" en la filosofía kantiana?, ¿qué se puede derivar de la existencia de las cosas en relación con su conocimiento?, ¿cómo combina Kant el realismo empírico con el idealismo trascendental?, ¿cuáles son los límites del yo pienso trascendente, frente al yo pienso trascendental? (...) En este artículo, el análisis de las diferencias entre la Crítica de 1781 y la de 1787, pasando por los Prolegómenos de 1783, ofrece precisiones sobre las preocupaciones de Kant provocadas por autores como Descartes y, en menor medida, Berkeley. The Kantian reading of Descartes is the pretext for Kant to make clarifications on his system, rather than demonstrate a detailed knowledge of the Cartesian approach. What is the role of the proposition "I think" in the kantian Philosophy? Is it possible to derive the existence of things from their knowledge? Does Kant mix the empirical realism with the transcendental realism? Which are the limits of the transcendent "I think" in confrontation with the transcendental "I think"? In this article, it is analyze the differences between the two editions of the Critique of the Pure Reason and the Prolegomena to any future metaphysic in order to suggest how the disagreement between Kant and Descartes let him to be more accurate with his Philosophy. (shrink)

Goethe n'est pas seulement poete, dramaturge, romancier, artiste. Il est aussi philosophe et surtout philosophe de la nature. Il manifeste un interet constant pour des questions scientifiques variees (physique, theorie des couleurs, chimie, meteorologie, geologie, mineralogie, morphologie, botanique, zoologie) et influencera profondement la philosophie allemande de la nature des annees 1780-1830. Goethe est une reference incontournable pour la Naturphilosophie tant idealiste (Kant, Schelling, Hegel) que romantique (Holderlin, Novalis, Schlegel). Il est, selon l'historien de la philosophie Johann Hoffmeister, parmi la nebuleuse (...) heterogene des philosophes de la nature, comme " le Soleil au milieu des planetes ". Goethe meme considere ses ecrits scientifiques comme un volet majeur de son oeuvre, et dialogue avec d'eminents savants de son temps (Cuvier, Geoffroy Saint Hilaire, les freres Humboldt). Sa Naturphilosophie articule une theorie de la connaissance a une redefinition de l'experience privilegiant le recours a l'intuition visuelle, ainsi que la recherche de " phenomenes originaires " (Urphanomene) et des metamorphoses auxquelles ils donnent lieu. Hegel louera dans la Naturphilosophie de Goethe " l'intuition pleine de sens [...] qui ordonne ce qui n'est que phenomene d'une maniere conforme a la suite interieure du concept ". Le present ouvrage eclaire ce Goethe Naturphilosoph fondateur d'une episteme intuitionniste, phenomeniste, voire phenomenologique, aux antipodes de la science physico-mathematique, quantitative et intellectuelle, de Descartes ou Newton et inaugurant un style original de comprehension des phenomenes naturels qui se joue des frontieres a la fois entre les disciplines scientifiques et entre la philosophie et son autre (science, litterature). (shrink)

Le présent ouvrage Kant, une passion française vient éclairer utilement les réceptions des kantismes français de 1795 à 1940. Travail méticuleux et d’ampleur considérable, il embrasse la quasi-totalité des lectures françaises de Kant durant près de 150 ans. L. Fedi rassemble ici une somme impressionnante de matériaux, d’ordinaire objet d’études éparses, souvent peu étudiés en France et seulement assez récemment, par exemple par Jean Bonnet, dans Dékantations. Fonctions idéologiques du kantism...

Bien que Heidegger ne soit l’auteur d’aucune philosophie de la nature au sens que Kant, Hegel ou Schelling donnèrent à cette expression, il définit néanmoins le philosopher, et plus largement tout logos, comme une pensée de la nature, faisant un avec la nature, voire s’identifiant à elle. Heidegger puise le sens de la nature comme uni-totalité des étants mondains, telle que la rassemble, la recueille et la sauvegarde le logos non seulement chez Aristote, mais encore et surtout chez Héraclite. Sa (...) philosophie est en effet hantée par sa lecture rémanente de la phusis d’Héraclite. La libre interprétation que Heidegger donne de la nature héraclitéenne (laquelle aime à se cacher), qu’elle soit ou non fidèle à la philologie et à la langue grecque archaïque, puise du moins son originalité dans la mise au jour d’un double processus de voilement-dévoilement, qui est à la fois celui du logos et celui de l’être en son rapport aux étants, c’est-à-dire le mouvement général même par lequel la nature se manifeste en se retirant. (shrink)

Si Kant n’utilise presque jamais le terme « transcendantal » dans ses œuvres de philosophie morale, cela signifie-t-il que sa philosophie morale soit totalement dépourvue de dimension transcendantale? Il s’agit de savoir si la morale kantienne comprend seulement une métaphysique des mœurs et une simple critique de la raison pratique, ou si elle contient aussi une morale transcendantale, comme semble l’évoquer l’Opus postumum? Jusqu’où peut-on soutenir l’hypothèse d’une morale transcendantale chez Kant, sans contredire la définition donnée en 1781 dans l’Introduction (...) à la Critique de la raison pure, selon laquelle la philosophie transcendantale serait exclusivement spéculative et devrait par conséquent exclure hors d’elle le domaine moral, où se trouvent certes des concepts a priori, mais non encore des concepts purs (en quoi consiste le critère du transcendantal au sens propre)? (shrink)

Name der Zeitschrift: Kant-Studien Jahrgang: 109 Heft: 4 Seiten: 637-639.