This book investigates the phenomenon of perspectival flexibility in its different facets and with particular attention to social experience. Our experience of other individuals goes hand in hand with the awareness that they have a unique perspective on the experienced objects and situations. The same object can be seen from different points of view; an event can awaken different emotional reactions in different individuals; and the positions we take can be mediated in part by our belonging to social or cultural (...) groups. All of these occurrences are grasped by the metaphor of perspective and perspectival flexibility. The original essays in this volume employ approaches from philosophy, particularly phenomenology, and from psychopathology to show how perspectival flexibility is grounded in the interplay of perception and imagination, and develop on this basis a fruitful reassessment of social experience. The chapters are divided into five sections: imagination and the as-if, imagination and its disturbances in psychopathology, imagination and the experience of others, the sociality of imagination, and the aesthetic, ethical, and socio-political grounds of perspectival flexibility. This book is an essential resource for researchers in philosophy and psychology working on social cognition, the epistemological and conceptual problems of other minds, and imagination and the experience of fiction. (shrink)
Les divers visages du mouvement. Questions phénoménologiques et ontologiques sur le rapport entre la perception, l’expression et le mouvement dans le cours de Merleau-PontyLe monde sensible et le monde de l’expressionLe cours professé par Merleau-Ponty dans l’année 1952-53 est encore inédit, mais grâce au travail de Emmanuel de Saint Aubert et Stefan Kristensen il est possible de le lire en transcription en vue de sa publication. Ce cours, inaugurant les leçons au Collège de France, contient des analyses détaillées concernant la (...) relation entre monde sensible perceptif et monde de l’expression. Il s’agit d’analyses importantes, possédant un caractère programmatique en vue des recherches effectuées ensuite par Merleau-Ponty jusqu’à l’époque de Le visible et l’invisible. Au sein de cette analyse une place importante est réservée au thème du mouvement, d’abord étudié en tant que médiateur entre perception et pensée, mais vite devenu question centrale du cours.Merleau-Ponty aborde le problème du mouvement par rapport à sa manifestation, considérée comme originale et non pas réductible à des éléments plus fondamentaux qu’elle, tels que l’espace et du temps. Il étudie ensuite le sujet du mouvement, en le liant avec le concept de schéma corporel, ce qui est amplement illustré et contient des développements intéressants à l’égard de la Phénoménologie de la perception. Enfin il étudie la question de la représentation du mouvement dans la peinture et le cinéma.Toutes ces approches au problème du mouvement esquissent, sans le dire ouvertement, la question de sa signification ontologique. Dans cet essai, j’ai essayé d’articuler cette question, en essayant d’en extraire les différentes valeurs: celle relative au statut du mouvement, celle portant sur la relation entre le mouvement et la manifestation, à savoir la manifestation comme mouvement, et enfin celle de la pluralité de sens ontologique inhérente à la conception de Merleau-Ponty, avec une attention particulière aux concepts d’altération, métamorphose, trace de l’être.De la discussion des ses remarques tout aussi pénétrantes que réticentes on est amené à conclure que Merleau-Ponty a vu la possibilité d’une ontologie «cinétique», c’est à dire d’une signification ontologique radicale du mouvement, mais sans arriver à une formulation explicite de cette perspective. Perspective qui semble refaire surface dans les oeuvres et dans les leçons suivantes, sans jamais recevoir une définition accomplie.I molti volti del movimento. Problemi fenomenologici e ontologici relativi alla relazione tra percezione, espressione e movimento nel corso su Il mondo sensibile e il mondo dell’espressione di M. Merleau-PontyIl corso tenuto da Merleau-Ponty nell’anno accademico 1952-53 è ancora inedito ma grazie al lavoro di Emmanuel de Saint Aubert e Stefan Kristensen è ora divenuto possibile leggerne la trascrizione in vista della sua pubblicazione. Questo corso, inaugurale delle lezioni al Collège de France, contiene analisi dettagliate relative al problema del rapporto tra mondo sensibile percettivo e mondo dell’espressione. Si tratta di analisi importanti anche per il carattere programmatico che esse posseggono in riferimento alle successive indagini condotte da Merleau-Ponty fino all’epoca della redazione di Il visibile e l’invisibile. All’interno di tali analisi un posto importante è riservato al tema del movimento, inizialmente indagato nella sua valenza di mediazione tra percezione e pensiero, ma presto assurto a tema centrale della riflessione.Merleau-Ponty discute il problema del movimento in relazione alla sua manifestazione, ritenuta originaria e non riconducibile, o peggio riducibile, a elementi più fondamentali come lo spazio e il tempo. Indaga poi il soggetto del movimento, articolandolo in connessione alla nozione di schema corporeo, che viene illustrata ampiamente e contiene interessanti sviluppi rispetto a Fenomenologia della percezione. Infine studia la questione della rappresentazione del movimento in pittura e nel cinema.Tutti questi approcci al movimento delineano, senza esplicitarla apertamente, la questione della valenza ontologica del movimento. In questo saggio ho provato ad articolare tale questione cercando di estrarne le diverse valenze: quella relativa allo statuto del movimento, quella concernente il nesso tra movimento e manifestazione, ossia la manifestazione come movimento; infi ne quella della pluralità di sensi ontologici intrinseca alla trattazione di Merleau-Ponty, con un’attenzione particolare per le nozioni di alterazione, metamorfosi, traccia d’essere.Dall’analisi di queste osservazioni insieme penetranti e reticenti mi pare di poter concludere che Merleau-Ponty abbia intravisto la possibilità di una ontologia “cinetica”, cioè di un significato ontologico radicale del movimento, senza però arrivare ad una formulazione esplicita di tale prospettiva. Prospettiva che sembra a tratti riaffiorare nelle opere e nelle lezioni successive, senza mai ricevere una compiuta definizione. (shrink)
La naturalisation de la phénoménologie et la nature des phénomènesLe projet de naturalisation de la phénoménologie est né comme une tentative d’intégrer réciproquement les neurosciences et la philosophie phénoménologique. Les principaux représentants de ce projet, Jean Petitot et Francisco Varela, ont étés inspirés par Merleau-Ponty en tant que référence philosophique permettant de développer de façon féconde ce point de vue. Cependant, les deux auteurs ne semblent pas assumer jusqu’au bout les enjeux réels posés par la réflexion philosophique de Merleau-Ponty qui, (...) si d’un côté permet certainement de concevoir la pensée et l’expérience en termesd’incorporation, d’autre part, développe une ontologie phénoménologique qui échappe à l’approche réductionniste commun à Varela et Petitot. Dans les deux cas, en effet, le présupposé ontologique est encore dérivé d’une compréhension de la nature comme domaine de la matière comprise en termes déterministes, modèle que l’ontologie phénoménologique de Merleau-Ponty permet au contraire de subvertir. Par conséquent, les fructueuses indications théoriques contenues dans le projet de naturalisation de la phénoménologie doivent néanmoins faire face à une compréhension adéquate de la signification de l’idée de naturalisation, qui soit effectivement phénoménologique en n’acceptant pas de façon acritique aucune option théorique quoique significative.La naturalizzazione della fenomenologia e la natura dei fenomeniIl progetto di naturalizzazione della fenomenologia nasce come tentativo di integrare reciprocamente le neuroscienze e la filosofia fenomenologica. Gli esponenti principali di questo progetto, Jean Petitot e Francisco Varela, si sono ispirati a Merleau-Ponty come a colui che ha consentito di sviluppare nel modo più fecondo tale prospettiva. Tuttavia entrambi gli autori sembrano non fare fino in fondo i conti con la riflessione di Merleau-Ponty, che se da una parte consente effettivamente di concepire il pensiero e l’esperienza in termini di incorporazione, d’altro canto sviluppa una ontologia fenomenologica che sfugge all’approccio riduzionistico comune a Varela e Petitot. In entrambi i casi infatti il presupposto ontologico è pur sempre ricavato da una comprensione della natura come dominio della materia intesa in senso deterministico, che l’ontologia fenomenologica della natura di Merleau-Ponty sovverte. Pertanto le pur feconde indicazioni teoriche contenute nel progetto di naturalizzazione della fenomenologia devono ancora fare i conti con una adeguata comprensione del significato dell’idea di naturalizzazione, che sia autenticamente fenomenologico nel non assumere in modo inavvertito alcuna opzione teorica per quanto significativa. (shrink)
La naturalisation de la phénoménologie et la nature des phénomènesLe projet de naturalisation de la phénoménologie est né comme une tentative d’intégrer réciproquement les neurosciences et la philosophie phénoménologique. Les principaux représentants de ce projet, Jean Petitot et Francisco Varela, ont étés inspirés par Merleau-Ponty en tant que référence philosophique permettant de développer de façon féconde ce point de vue. Cependant, les deux auteurs ne semblent pas assumer jusqu’au bout les enjeux réels posés par la réflexion philosophique de Merleau-Ponty qui, (...) si d’un côté permet certainement de concevoir la pensée et l’expérience en termesd’incorporation, d’autre part, développe une ontologie phénoménologique qui échappe à l’approche réductionniste commun à Varela et Petitot. Dans les deux cas, en effet, le présupposé ontologique est encore dérivé d’une compréhension de la nature comme domaine de la matière comprise en termes déterministes, modèle que l’ontologie phénoménologique de Merleau-Ponty permet au contraire de subvertir. Par conséquent, les fructueuses indications théoriques contenues dans le projet de naturalisation de la phénoménologie doivent néanmoins faire face à une compréhension adéquate de la signification de l’idée de naturalisation, qui soit effectivement phénoménologique en n’acceptant pas de façon acritique aucune option théorique quoique significative.La naturalizzazione della fenomenologia e la natura dei fenomeniIl progetto di naturalizzazione della fenomenologia nasce come tentativo di integrare reciprocamente le neuroscienze e la filosofia fenomenologica. Gli esponenti principali di questo progetto, Jean Petitot e Francisco Varela, si sono ispirati a Merleau-Ponty come a colui che ha consentito di sviluppare nel modo più fecondo tale prospettiva. Tuttavia entrambi gli autori sembrano non fare fino in fondo i conti con la riflessione di Merleau-Ponty, che se da una parte consente effettivamente di concepire il pensiero e l’esperienza in termini di incorporazione, d’altro canto sviluppa una ontologia fenomenologica che sfugge all’approccio riduzionistico comune a Varela e Petitot. In entrambi i casi infatti il presupposto ontologico è pur sempre ricavato da una comprensione della natura come dominio della materia intesa in senso deterministico, che l’ontologia fenomenologica della natura di Merleau-Ponty sovverte. Pertanto le pur feconde indicazioni teoriche contenute nel progetto di naturalizzazione della fenomenologia devono ancora fare i conti con una adeguata comprensione del significato dell’idea di naturalizzazione, che sia autenticamente fenomenologico nel non assumere in modo inavvertito alcuna opzione teorica per quanto significativa. (shrink)
The interpretive approach adopted in this paper is influenced by Merleau-Ponty’s philosophy and in particular by his understanding of Nature, which in turn takes into consideration Whitehead’s work. Whitehead’s philosophy of organism is seen by its author as the metaphysical generalization of problems found in his investigation of natural knowledge. Whitehead admits that a speculative approach is necessitated by the very questions arising from the mathematical concepts of the material world and the revolutions undergone in logic, mathematics and physics at (...) the turn of the century.Whitehead’s understanding of nature is framed from the beginning in terms of a processual approach. However, this notion of process is not fully worked out in the epistemological works and requires a metaphysical deepening. This is due to the fact that the notion of duration adopted in the epistemological works is not sufficient to convey the notion of process. This lack of adequacy is coupled by Whitehead with the need to interpret process in terms of experience. In turn, this notion of experience is wider than the usual one, for it implies that there is experience from the lowest levels onwards. Matter itself experiences. Seen in this perspective, reality is thus conceived in terms of a whole in constant change, whose parts are in mutual connection. This conception derives from Whitehead’s criticism of Aristotle’s substantialism and from his preference for a relationist ontology. The outcome of this approach is a speculative conception of reality in terms of a twofold notion of process: concrescence and transition, which Whitehead sees as the two faces of the creative advance of nature. This dual notion of process is interpreted in this essay in a merleau-pontyan perspective. (shrink)
In this paper the complex phenomenon of pain is discussed and analysed along different theoretical paths: cognitivism, hermeneutics, phenomenology. The neuro-cognitive approach is exemplified through Paul and Patricia Churchland’s writings; then H.-G. Gadamer’s hermeneutical approach is evaluated. While apparently opposite, they share a common assumption, namely that the body is basically to be conceived of as not really different from the Cartesian Res extensa. Some problems thus arise: in particular, the aspect of reflexivity implied in any experience of pain is (...) overlooked. Accordingly, an adequate approach to feeling pain must take the phenomenological path. This means to discuss Husserl’s but also Scheler’s and Heidegger’s contributions, in order to bring to the fore the complexity of the phenomenon of pain, which shows a particular and paradoxical structure: exposing the subject feeling pain to its own internal exteriority. (shrink)
Les divers visages du mouvement. Questions phénoménologiques et ontologiques sur le rapport entre la perception, l’expression et le mouvement dans le cours de Merleau-PontyLe monde sensible et le monde de l’expressionLe cours professé par Merleau-Ponty dans l’année 1952-53 est encore inédit, mais grâce au travail de Emmanuel de Saint Aubert et Stefan Kristensen il est possible de le lire en transcription en vue de sa publication. Ce cours, inaugurant les leçons au Collège de France, contient des analyses détaillées concernant la (...) relation entre monde sensible perceptif et monde de l’expression (non seulement linguistique). Il s’agit d’analyses importantes, possédant un caractère programmatique en vue des recherches effectuées ensuite par Merleau-Ponty jusqu’à l’époque de Le visible et l’invisible. Au sein de cette analyse une place importante est réservée au thème du mouvement, d’abord étudié en tant que médiateur entre perception et pensée, mais vite devenu question centrale du cours.Merleau-Ponty aborde le problème du mouvement par rapport à sa manifestation, considérée comme originale et non pas réductible à des éléments plus fondamentaux qu’elle, tels que l’espace et du temps. Il étudie ensuite le sujet du mouvement, en le liant avec le concept de schéma corporel, ce qui est amplement illustré et contient des développements intéressants à l’égard de la Phénoménologie de la perception. Enfin il étudie la question de la représentation du mouvement dans la peinture et le cinéma.Toutes ces approches au problème du mouvement esquissent, sans le dire ouvertement, la question de sa signification ontologique. Dans cet essai, j’ai essayé d’articuler cette question, en essayant d’en extraire les différentes valeurs: celle relative au statut du mouvement, celle portant sur la relation entre le mouvement et la manifestation, à savoir la manifestation comme mouvement, et enfin celle de la pluralité de sens ontologique inhérente à la conception de Merleau-Ponty, avec une attention particulière aux concepts d’altération, métamorphose, trace de l’être.De la discussion des ses remarques tout aussi pénétrantes que réticentes on est amené à conclure que Merleau-Ponty a vu la possibilité d’une ontologie «cinétique», c’est à dire d’une signification ontologique radicale du mouvement, mais sans arriver à une formulation explicite de cette perspective. Perspective qui semble refaire surface dans les oeuvres et dans les leçons suivantes, sans jamais recevoir une définition accomplie.I molti volti del movimento. Problemi fenomenologici e ontologici relativi alla relazione tra percezione, espressione e movimento nel corso su Il mondo sensibile e il mondo dell’espressione di M. Merleau-PontyIl corso tenuto da Merleau-Ponty nell’anno accademico 1952-53 è ancora inedito ma grazie al lavoro di Emmanuel de Saint Aubert e Stefan Kristensen è ora divenuto possibile leggerne la trascrizione in vista della sua pubblicazione. Questo corso, inaugurale delle lezioni al Collège de France, contiene analisi dettagliate relative al problema del rapporto tra mondo sensibile percettivo e mondo dell’espressione (anche ma non soltanto linguistica). Si tratta di analisi importanti anche per il carattere programmatico che esse posseggono in riferimento alle successive indagini condotte da Merleau-Ponty fino all’epoca della redazione di Il visibile e l’invisibile. All’interno di tali analisi un posto importante è riservato al tema del movimento, inizialmente indagato nella sua valenza di mediazione tra percezione e pensiero, ma presto assurto a tema centrale della riflessione.Merleau-Ponty discute il problema del movimento in relazione alla sua manifestazione, ritenuta originaria e non riconducibile, o peggio riducibile, a elementi più fondamentali come lo spazio e il tempo. Indaga poi il soggetto del movimento, articolandolo in connessione alla nozione di schema corporeo, che viene illustrata ampiamente e contiene interessanti sviluppi rispetto a Fenomenologia della percezione. Infine studia la questione della rappresentazione del movimento in pittura e nel cinema.Tutti questi approcci al movimento delineano, senza esplicitarla apertamente, la questione della valenza ontologica del movimento. In questo saggio ho provato ad articolare tale questione cercando di estrarne le diverse valenze: quella relativa allo statuto del movimento, quella concernente il nesso tra movimento e manifestazione, ossia la manifestazione come movimento; infi ne quella della pluralità di sensi ontologici intrinseca alla trattazione di Merleau-Ponty, con un’attenzione particolare per le nozioni di alterazione, metamorfosi, traccia d’essere.Dall’analisi di queste osservazioni insieme penetranti e reticenti mi pare di poter concludere che Merleau-Ponty abbia intravisto la possibilità di una ontologia “cinetica”, cioè di un significato ontologico radicale del movimento, senza però arrivare ad una formulazione esplicita di tale prospettiva. Prospettiva che sembra a tratti riaffiorare nelle opere e nelle lezioni successive, senza mai ricevere una compiuta definizione. (shrink)
In this paper I intend to demonstrate how Merleau-Ponty develops in his late thought an insightful account of reality. In opposition to the ontological primacy Husserl and Heidegger bestow to man, Merleau-Ponty’s late perspective is based on a dynamic ontology, namely on a philosophical understanding of the strict relation between nature and consciousness. With this respect, Merleau- Ponty approaches the problem of negativity, in order to explain the differences within reality without adopting an Hegelian account of dialectic and, on the (...) other hand, avoiding a merely empirical view of contingency. (shrink)
In this paper I aim to discuss an essay written by the French psychoanalyst André Green on occasion of the publication in 1964 of The Visible and the Invisible, in order to frame it within the context of Merleau-Ponty’s philosophy for the sake of letting emerge both the critical importance and some structural issues implied in Green’s reading.Green’s study clearly points out that the question concerning Merleau-Ponty’s notion of “flesh” represents a fundamental theme for psychoanalysis, in connection with Lacan’s interpretation (...) of the unconscious as “structured as a language.” As Green would more widely stress in further works, he disagrees with Lacan and follows Merleau-Ponty on this point.At the same time, Green remarks that in Merleau-Ponty’s perspective there still remain two unsolved issues: his conceiving of the unconscious basically as “other side” and not, like in Freud, in terms of “other scene;” and the question concerning affects, seen as not sufficiently worked out within Merleau-Ponty’s phenomenological perspective. Yet, even if it is possible to accept some of the critical remarks made by Green, it is nevertheless also necessary to reformulate them within a wider and deeper reading of the ontology of the flesh.Le but de cet article est de discuter un essai écrit par le psychanalyste André Green à l’occasion de la publication en 1964 du Visible et l’Invisible, afin de le questionner dans le contexte de la philosophie de Merleau-Ponty et de laisser émerger à la fois l’importance critique et quelque problèmes implicites de la lecture de Green.L’étude de Green montre clairement que la question concernant la notion merleau-pontienne de « chair » représente un thème fondamental pour la psychanalyse, en rapport avec l’interprétation lacanienne de l’inconscient, selon lui, « structuré comme un langage ». Dans ses travaux suivants, Green insistera sur son désaccord avec Lacan et suivra Merleau-Ponty sur ce point. Au même moment, Green remarque que dans la perspective merleau-pontienne, il demeure deux problèmes non résolus : sa conception de l’inconscient en termes d’« autre côté » et non, comme chez Freud, d’« autre scène » ; et la question concernant les affects, qui n’est pas suffisamment travaillée au sein de la perspective phénoménologique de Merleau-Ponty. Cependant, bien qu’il soit possible d’accepter certaines remarques critiques de Green, il est néanmoins nécessaire de les reformuler au sein d’une lecture plus vaste et plus profonde de l’ontologie de la chair. In questo saggio ci si propone di discutere un saggio dello psicoanalista André Green, scritto in occasione della pubblicazione di Il visibile e l’invisibile in Francia nel 1964, e contenente alcune notazioni molto importanti per comprendere un determinato modo di ricezione dell’ontologia fenomenologica di Merleau-Ponty da parte di uno psicoanalista originale e competente sia in materia di fenomenologia sia di psicoanalisi.Lo studio di Green mostra un significato particolare sia in quanto segnala molto per tempo l’importanza dell’opera di Merleau-Ponty per la psicoanalisi, sia perché indica chiaramente alcuni snodi problematici che in seguito sarebbero stati spesso rielaborati da parte di lettori dell’opera di Merleau-Ponty appartenenti al movimento psicoanalitico. In questo saggio ci si propone dunque di esaminare le notazioni di Green e di metterle nel contesto del pensiero di Merleau-Ponty al fine di farne emergere sia l’importanza critica sia però anche alcuni problemi di fondo.Lo studio di Green indica con chiarezza come la questione della carne costituisca un tema fondamentale anche per la ricerca psicoanalitica, in particolare in relazione all’interpretazione data da Lacan al concetto di inconscio “strutturato come un linguaggio”. Come avrebbe in seguito più ampiamente mostrato, Green non è d’accordo con Lacan e in questo segue alcune indicazioni di Merleau-Ponty. Al contempo, non manca di far notare due problematiche irrisolte nell’ottica di Merleau-Ponty: il concepire fondamentalmente l’inconscio come “altro lato” e non, come in Freud, in termini di “altra scena”; in secondo luogo il problema dell’affetto, come tema irrisolto all’interno della prospettiva fenomenologica di Merleau-Ponty.Seguendo lo snodo di questo studio è possibile così far emergere con chiarezza il significato innovativo del concetto merleau-pontyano di carne, anche al di là dell’interpretazione di Green, quale possibile sfondo ontologico di una indagine categoriale sui concetti portanti della psicoanalisi. In definitiva se è lecito recepire alcune delle critiche mosse da Green a Merleau-Ponty, è però anche necessario riformularle all’interno di una più approfondita lettura dell’ontologia della carne. (shrink)
La metafisica del processo, di cui Process and Reality è il manifesto e la attuazione, non nasce dal nulla, ma al contrario emerge da una complessa e prolungata meditazione condotta da Whitehead sin dai primi scritti, di carattere logico e matematico, e passa poi per una articolata riflessione sui problemi fondamentali dell’epistemologia delle scienze naturali, condotta alla luce della rivoluzione concettuale generata dalle ricerche di Einstein ma anche di molti altri studiosi.Per situare quindi nel suo giusto contesto teorico le nozioni (...) fondamentali elaborate da Whitehead nel suo periodo cosiddetto “speculativo”, è fondamentale delineare il quadro teorico da cui tali nozioni emergono, per mostrare che esse non rappresentano, come qualcuno ha sostenuto, una deviazione, ma al contrario uno sviluppo coerente delle premesse matematiche, logiche ed epistemologiche su cui il matematico e filosofo inglese non ha mai cessato di interrogarsi. In tal modo si può sia apprezzare il contenuto filosofico di scritti apparentemente diversi, sia il senso genuino di termini che altrimenti restano avvolti in una oscurità spesso denunciata ma più raramente compresa. Le nozioni speculative di entità attuale, oggetto eterno, processo, concrescenza e così via si comprendono solo se viste in questa chiave a un tempo genetica e geneaologica. (shrink)
In this article, we will reflect on the theoretical strategy implemented by Merleau-Ponty in his reading of Schelling. The purpose is not to verify the philological accuracy of his reading, but rather to examine two different yet interconnected questions: on the one hand, to study the sense Schelling’s concept of Nature takes in Merleau-Ponty’s ontological project; on the other, to discuss the role that Schelling’s philosophy effectively plays in the way that Merleau-Ponty approaches the problem of Nature. These two questions (...) should not be equated, since the first aspect concerns the evaluation of Merleau-Ponty’s project and thus of the specific function played by his reading of Schelling in the ontology of the flesh. The second, however, concerns the problems raised by this very project, which will appear more clearly if we consider Schelling’s philosophy in its general development, over and above what is said by Merleau-Ponty. In fact, he has a tendency to privilege the early Schelling, closer to Hegel and to speculative idealism, but he only makes a few allusions to the more mature ideas, which Schelling mainly explains in the unfinished treatise on the ages of the world, from which Merleau-Ponty draws, nevertheless, the theme of the barbarous principle. The task, consequently, is to understand the extent to which Merleau-Ponty was able to incorporate the “abyssal” value of this notion, developed by Schelling especially when he sought to distance himself from his own transcendental idealist philosophy.We will thus ask whether Merleau-Ponty’s reading is partial, and if we can find, nonetheless, certain indications that show at which point he was able to take up the direction in which Schelling addressed the theme of Nature as barbarous principle. At stake is the question of the negativity, the latency, the opacity of Nature. In the first part of the essay, we briefly explain Merleau-Ponty’s interpretation of Schelling in his course on Nature at the Collège de France in 1956-1957. In the second part, we present an interpretation of Schelling’s notion of the barbarous principle in light of the treatise on the ages of the world, and in particular the second draft, which is more speculative and audacious. In the third part, finally, we propose an interpretation of Merleau-Ponty’s position which can show us, at least indirectly, how the notion of flesh can recognize Schelling’s theoretical indications in their more pessimistic and radical valence, centered on the notion of de-cision as ontological divide. While not clearly argued, in part due to the nature of the unfinished manuscript of The Visible and the Invisible, this notion is given an implicit treatment in this work that helps deepen the interpretation of the ontology of the flesh in the sense of a renewed mediation on negativity. (shrink)
In this paper I discuss the epistemological implications of the notion of nature and of natural experience for the phenomenological approach worked out by Merleau- Ponty before and after the Phenomenology of Perception. Nature plays a decisive role in Merleau-Ponty’s approach to phenomenology and to philosophy as a whole. The subject is “in” nature and its attachments to nature are to be shown through a discussion of all those scientific approaches that can offer a clue in this respect. But at (...) the same time subjectivity is the place where these very attachments come to their truth. How to think about this mutual implication without either resorting to idealism or falling back into a pre-phenomenological realism? Is it possible to simply speak about nature without at the same time taking into consideration that particular natural being which is the incarnated subject? But if the subject is taken into consideration, what are the consequences for the ontological approach to nature? A close discussion of the lectures on Nature provides a fundamental clue in order to disentangle the riddle of the “flesh” as mutual intertwining of subjectivity and world. (shrink)
Merleau-Ponty’s notion of expression originates from his interests in the bodily subjectivity and is rooted in his phenomenology of perception, where he discusses language and speech in the light of his notion of embodiment. Yet this first achievement leaves some questions open. In his deepening of the problems of perception Merleau-Ponty is led to relate perception and expression in the light of a renovated investigation of the ontological implications of the former, which also leads to articulate more widely the latter. (...) Merleau-Ponty encounters De Saussure’s diacritical and structural approach to language and integrates it within a processual understanding of Being. In this paper some aspects of the evolution of this themes are discussed and evaluated. (shrink)