L'histoire répond à la volonté du matérialisme marxiste de se construire comme science en saisissant les principes constitutifs des sociétés humaines et de leur évolution. L'existence humaine est historique parce qu'elle évolue nécessairement en totalité en recouvrant toutes les dimensions de la vie sociale, matérielle et idéologique. Le marxisme rencontre donc l'histoire parce qu'il s'enracine dans une pensée dialectique du monde qui appréhende le réel en mouvement par les catégories de processus et de totalité. Dialectique et histoire sont ainsi essentiellement (...) liées dans la constitution du marxisme. Ce recueil souhaite renouer le fil, parfois occulté, mais jamais rompu, qui relie la dialectique au marxisme, et le marxisme à l'histoire. Il s'agit de souligner que l'adaptation de la pensée, et de l'historiographie marxiste, au mouvement de l'histoire, repose sur sa nature dialectique, et donc sur le rapport assumé à la philosophie idéaliste allemande (Hegel notamment). La position prise face à ce rapport détermine ici l'histoire de la dialectique, histoire de sa réception, dans le marxisme, ainsi que ries fractures structurant ce dernier, tant internes (Lukacs, et en un sens opposé, Althusser) qu'externe (Foucault). (shrink)

Dans la philosophie de Fichte, un effort pratique originaire, exprimé par la loi morale, explique le primat kantien du pratique. Fondamental, ce primat du pratique concerne tout savoir et donc aussi la philosophie elle-même. La philosophie de Fichte, construite à partir d’une exigence transformatrice, rejoint alors ce qu’Habermas appelait dans les années soixante l’intérêt émancipatoire, en affirmant le caractère normatif de l’autoréflexion.

RESUMO:Longe de ser uma simples inversão de valores ou transbordamento pulsional, a festa, por sua natureza coletiva e sua relação com a política, é, antes de tudo, uma cerimônia. Porque as pessoas se entregam ao espetáculo, a festa é, para Rousseau, a oportunidade de expressar a legitimidade política profunda que se enraiza, ao lado da liberdade envolvida no contrato, na unidade da natureza humana e de toda a natureza como ordem do mundo. Assim, a ordem está presente na festa, mesmo (...) como ordem política e social. Mas não está lá para ser respeitada em si mesma, ela não é mais do que um símbolo ou um veículo da ordem do mundo, à qual todos podem, na festa, se conectar. Portanto, existe o contentamento, e contentamento comum, em transportar-se, cada um, para o autor do seu ser, por meio de e na evidência coletiva do amor de si plenamente satisfeito. ABSTRACT:Far from being simply an inversion of values or pure instinctual overflow, the public celebration, by its collective nature and its relation to politics, is first and foremost a ceremony. For Rousseau, the reason that people give themselves over to the spectacle, the celebration, is that it is the opportunity for manifesting the profound political legitimacy which, aside from being rooted in the freedom involved in the contract, in rooted the unity of human nature and the whole of nature as the order of the world. This order is thus present in the celebration, even as social and political order. But the order is not there to be respected in itself; it is just a symbol or vehicle of world’s order, to which everyone may relate through the celebration. There is therefore enjoyment, and collective enjoyment, in each one transporting himself to the author of his being in and by the collective evidence of his fully satisfied love of self. (shrink)