Dans cette contribution, la Comédie Ancienne est associée de manière surprenante au complexe chamanistique, ou respectivement, au schéma du goës ou magos qui existait dans la Grèce archaïque et dans les premiers temps de la Grèce classique. Après un bref aperçu de l’histoire de la recherche concernant le ‘chamanisme’ grec dans les études classiques, l’auteur écarte explicitement les spéculations essentialistes sur l’origine, mais utilise le phénomène religieux au sens d’un procédé de fantaisie mental et théâtral. Le potentiel performatif du goës (...) est à même de traduire la chute soudaine, constitutive du genre, dans des espaces et des modes de jeu grotesques et ataviques, sur la scène comique. En particulier, les thèmes de la guérison et des voyages dans l’Hadès ou au ciel, thèmes qui jusqu’à présent n’ont pas vraiment été traités comme il l’aurait fallu, comme le héros comique ambigu et excessif, et la poétique alogique et non naturaliste de la Comédie Ancienne, peuvent s’expliquer comme repoussoirs d’un goës chamanique. Dans les pièces populaires de la place de marché, un tel théâtre de bouffons et de médecins charlatans perdure à travers l’histoire. À la fin, l’approche théorique est mise en pratique en prenant comme exemple la Paix d’Aristophane. L’intrigue relativement simple, où le héros chevauche jusqu’au ciel pour trouver une sorte de thérapie pour la cité, est enrichie d’une nouvelle signification totalement englobante, au-delà du politique strict. (shrink)

L’article traite de la relation entre l’homme et la loi chez Spinoza. Une première partie porte sur la question de savoir si l’individu doit toujours observer les lois. Dans la seconde, sous la conduite du Traité politique, nous passons à une perspective collective et on analyse la pensée de Spinoza sur la puissance de la multitude face aux lois. À la fin, on tire quelques conclusions pour la vie d’aujourd’hui.

RÉSUMÉDans ses écrits de Jena, Fichte tente de résoudre l’apparent conflit entre la nécessité de faire reposer la philosophie sur des principes scientifiques et celle de respecter sa nature de vocation autonome. Ce faisant, il a prétendu accomplir d’autres tâches, sur les plans métaphilosophique, pédagogique et polémique : justifier les questions qui l’occupaient, communiquer sa pensée correctement et répondre aux incompréhensions de ses adversaires. Cet article montre qu’à travers ces considérations, Fichte s’essaie aussi au problème plus vaste qui consiste à (...) préciser la relation entre la «lettre» de la philosophie comme doctrine et son «esprit» intersubjectif. (shrink)

L'objet de l'article est de considérer le document du magistère «Ordinatio sacerdotalis» dans le cadre de la gnoséologie théologique. Vatican II a légué, au sujet de l'objet et de l'étendue du magistère pontifical ordinaire trois critères-clé que l'ecclésiologiste doit appliquer pour l'interprétation des textes du magistère. a) La nature du document ; b) La proposition fréquente du thème en d'autres documents du magistère et sa transmission dans la tradition vivante de l'Eglise; c) Les formules employées pour déterminer le caractère de (...) l'acte magistériel et l'étendue de l'adhésion requise des destinataires. Il est de la compétence de l'ecclésiologiste, en accueillant en principe le document en la forme requise par sa présentation, d'approfondir la connexion véritable de la doctrine proposée avec le dépôt révélé et l'analogie de cette doctrine avec les autres vérités du message chrétien. Ainsi seulement pourra-t-on situer le document en raison de son contenu et de l'acte formel du magistère qui s'y exprime, dans le contexte qui lui correspond par rapport à l'entièreté du dépôt de la foi. (shrink)

Comme le disent le titre et le sous-titre de l'article, l'auteur centre son attention sur la «proposition» faite par l'encyclique Ut Unum Sint aux responsables d'Eglises et aux théologiens, d'approfondir, en dialogue avec le successeur de Pierre, la distinction entre la «substance» du ministère de Pierre et les «formes d'exercice» qu'il pourrait prendre en fonction de la «nouvelle situation». L'article ne se propose pas de faire un commentaire, encore moins d'analyser en détails, le contenu doctrinal de l'encyclique; il se contente (...) d'examiner la «proposition papale» dans le contexte immédiat de l'encyclique. Cela implique certaines coordonnées quant à la méthode et au contenu, pour qu'un thème aussi brûlant soit situé en vue de porter une lumière nouvelle sur la «fonction papale». Approfondir l'essence du ministère. de Pierre représente un désir profond de la «conscience oecuménique», tant de Paul VI que de Jean Paul II. Celui-ci annonça, dès le début de son pontificat, que la «cause oecuménique» était -comme le rappelle la UUS, n. 99 - «une des priorités pastorales» de son pontificat. L'encyclique réaffirme l'«engagement oécuménique» de toute l'Eglise et du pape en personne. La UUS, «de caractère essentiellement pastoral» , ne se préoccupe pas tant de développer les principes doctrinaux contenus dans les décrets conciliaires que de faire appel avec insistance à la conscience des fidèles chrétiens, afin d'avancer ve. (shrink)

Comme le disent le titre et le sous-titre de l'article, l'auteur centre son attention sur la «proposition» faite par l'encyclique Ut Unum Sint aux responsables d'Eglises et aux théologiens, d'approfondir, en dialogue avec le successeur de Pierre, la distinction entre la «substance» du ministère de Pierre et les «formes d'exercice» qu'il pourrait prendre en fonction de la «nouvelle situation». L'article ne se propose pas de faire un commentaire, encore moins d'analyser en détails, le contenu doctrinal de l'encyclique; il se contente (...) d'examiner la «proposition papale» dans le contexte immédiat de l'encyclique. Cela implique certaines coordonnées quant à la méthode et au contenu, pour qu'un thème aussi brûlant soit situé en vue de porter une lumière nouvelle sur la «fonction papale». Approfondir l'essence du ministère. de Pierre représente un désir profond de la «conscience oecuménique», tant de Paul VI que de Jean Paul II. Celui-ci annonça, dès le début de son pontificat, que la «cause oecuménique» était -comme le rappelle la UUS, n. 99 - «une des priorités pastorales» de son pontificat. L'encyclique réaffirme l'«engagement oécuménique» de toute l'Eglise et du pape en personne. La UUS, «de caractère essentiellement pastoral» , ne se préoccupe pas tant de développer les principes doctrinaux contenus dans les décrets conciliaires que de faire appel avec insistance à la conscience des fidèles chrétiens, afin d'avancer ve. (shrink)

Comme le dit le titre, l'objet formel de l'étude est d'approfondir le thème de la réception dans l'Eglise. A cette fin, comme il s'agit d'un phénomène religieux, d'une réalité complexe et de caractère interdisciplinaire à l'intérieur de la théologie, des délimitations ultérieures s'imposent, qui se trouvent indiquées dans le sous-titre. On se propose d'approfondir les fondements théologiques de la réception dans l'Eglise et ses processus vitaux toujours actifs à différents niveaux de la communauté ecclésiale. Une fois délimité le thème, il (...) est nécessaire de partir de la notion de réception dans la sémantique ecclésiologique. Cette notion est purement descriptive. L'A. identifie toute une série de notions du phénomène de la réception et les analyse en profondeur du point de vue théologico-ecclésiologique. C'est seulement à partir d'une étude des principaux processus historiques de la réception dans l'Eglise ancienne qu'il est possible de démontrer que la notion proposée est adéquate. Les processus concrets de réception qui sont étudiés sont les suivants : 1. la formation du canon de l'Ecriture ; 2. la traditio symboli ; 3. la praxis de la communion ecclésiale ; 4. les lettres synodales ; 5. le consensus universel en questions de foi ; 6. le patrimoine liturgique ; 7. les conciles particuliers et oecuméniques. (shrink)

Comme le dit le titre, l'objet formel de l'étude est d'approfondir le thème de la réception dans l'Eglise. A cette fin, comme il s'agit d'un phénomène religieux, d'une réalité complexe et de caractère interdisciplinaire à l'intérieur de la théologie, des délimitations ultérieures s'imposent, qui se trouvent indiquées dans le sous-titre. On se propose d'approfondir les fondements théologiques de la réception dans l'Eglise et ses processus vitaux toujours actifs à différents niveaux de la communauté ecclésiale. Une fois délimité le thème, il (...) est nécessaire de partir de la notion de réception dans la sémantique ecclésiologique. Cette notion est purement descriptive. L'A. identifie toute une série de notions du phénomène de la réception et les analyse en profondeur du point de vue théologico-ecclésiologique. C'est seulement à partir d'une étude des principaux processus historiques de la réception dans l'Eglise ancienne qu'il est possible de démontrer que la notion proposée est adéquate. Les processus concrets de réception qui sont étudiés sont les suivants : 1. la formation du canon de l'Ecriture ; 2. la traditio symboli ; 3. la praxis de la communion ecclésiale ; 4. les lettres synodales ; 5. le consensus universel en questions de foi ; 6. le patrimoine liturgique ; 7. les conciles particuliers et oecuméniques. (shrink)

Cet article constitue la troisième partie d'un travail ecclésiologique mené par l'A. qui s'interroge sur la tâche évangélisatrice de l'évêque dans son Eglise particulière et dans la conférence épiscopale qui le concerne. Son objectif est de préciser le contenu et la méthode de cette action évangélisatrice menée par l'évêque de tout diocèse. Cette action doit d'abord être christocentrique et jaillir de l'Eglise vers toute créature. Cette action doit préciser le point de départ de sa méthodologie, tenir compte du problème de (...) l'inculturation et renouveler l'évangélisation sans rompre avec sa continuité. (shrink)

Much of the mathematics with which Felix Klein and Sophus Lie are now associated (Klein’s Erlangen Program and Lie’s theory of transformation groups) is rooted in ideas they developed in their early work: the consideration of geometric objects or properties preserved by systems of transformations. As early as 1870, Lie studied particular examples of what he later called contact transformations, which preserve tangency and which came to play a crucial role in his systematic study of transformation groups and differential equations. (...) This note examines Klein’s efforts in the 1870s to interpret contact transformations in terms of connexes and traces that interpretation (which included a false assumption) over the decades that follow. The analysis passes from Klein’s letters to Lie through Lindemann’s edition of Clebsch’s lectures on geometry in 1876, Lie’s criticism of it in his treatise on transformation groups in 1893, and the careful development of that interpretation by Dohmen, a student of Engel, in his 1905 dissertation. The now-obscure notion of connexes and its relation to Lie’s line elements and surface elements are discussed here in some detail. (shrink)

Provability logics with many modal operators for progressions of theories obtained by iterating their consistency statements are introduced. The corresponding arithmetical completeness theorem is proved.

Carole Pearce's argument against African philosophy is founded on a set of factual flaws and the fallacious assumption that African philosophy is equivalent to ethnophilosophy, which she defines as a form of intellectual apartheid founded on irrational belief systems. I argue that African philosophy is in no way qualitatively different from, say, French or Chinese philosophy, and that ethnophilosophy is merely one aspect of it But ethnophilosophy could play the important role of critically evaluating African ethnic belief systems and the (...) interpretation of such by Western anthropologists. In general, African philoso phy is nothing more than the philosophical research (of whatever order) carried out by African philosophers in the context of African research paradigms. (shrink)

A general equation is derived describing the concentration of all possible complexes of a central molecule with a set of ligands bound to the central molecule. This deduction allows the reaction rate constants for the binding of a given molecule to the central molecule to depend on the species of molecules already bound and the location of the molecules already bound. The model thus allows for structural alteration of the central molecule by binding. Functions describing the concentration dependence of any (...) effect whatever depending on the distribution of complexes are deduced. Possible applications and methods of application are indicated.II est dérivé une équation qui décrit la concentration des toutes les complexes d'une molécule centrale avec une collection de ligands connectés à la molécule centrale. La déduction montre comme les coefficients de la rapidité de reaction entre la molécule centrale et les molécules de la collection dépend de l'espèce et de la location des molécules déjà connectées.La modèle dérivée de l'équation montre les changements structurelles par la connection. Les functions qui décrivent la dependence de chaque effet à la concentration, sont dérivés. Ces effects dépendent aussi à la distribution des complexes. Des applications et des méthodes sont indiqués.Eine allgemeine Vergleichung hat man bekommen welche die Konzentration aller möglichen Komplexen eines zentralen Moleküles mit einer Reihe von „Ligands” verbunden mit dem zentralen Molekül beschreibt. Diese Folgerung gestattet dass die Reaktiongeschwindigkeit Konstanten für die Bindung eines gegebenen Moleküles mit dem zentralen Molekül abhÄngt von den Arten schon gegebenen Molekülen und die Ortsbestimmung der schon gebundenen Molekülen. Das Model zeigt die strukturelle Änderungen des zentralen Moleküls durch Bindung. Funktionen, die die Konzentrationband jedes Effektes beschreiben dass abhÄngt von der Distribution der Komplexen, sind abgeleitet.Mögliche Anwendungen und Methoden von Anwendung sind dargelegt. (shrink)

L. D. Harris; IV*—Solving the “Naval Battle”, Proceedings of the Aristotelian Society, Volume 78, Issue 1, 1 June 1978, Pages 45–62, https://doi.org/10.1093/ari.

L. D. Harris; IV*—Solving the “Naval Battle”, Proceedings of the Aristotelian Society, Volume 78, Issue 1, 1 June 1978, Pages 45–62, https://doi.org/10.1093/ari.