Ogni tentativo di ripensare le nostre categorie politiche deve muovere dalla consapevolezza che della distinzione classica fra zoé e bios, tra vita naturale ed esistenza politica, non ne sappiamo piú nulla. Nel diritto romano arcaico homo sacer era un uomo che chiunque poteva uccidere senza commettere omicidio e che non doveva però essere messo a morte nelle forme prescritte dal rito. È la vita uccidibile e insacrificabile dell' 'uomo sacro' a fornire qui la chiave per una rilettura critica della nostra (...) tradizione politica. Quando la vita diventa la posta in gioco della politica e questa si trasforma in biopolitica, tutte le categorie fondamentali della nostra riflessione, dai diritti dell'uomo alla democrazia alla cittadinanza, entrano in un processo di svuotamento e di dislocazione il cui risultato sta oggi davanti ai nostri occhi. Seguendo il filo del rapporto costitutivo fra nuda vita e potere sovrano, da Aristotele ad Auschwitz, dall'Habeas corpus alle Dichiarazioni dei diritti, il libro di Agamben cerca di decifrare gli enigmi - prima di tutti il fascismo e il nazismo - che il nostro secolo ha proposto alla ragione storica. Fino a vedere, nel campo di concentramento, il paradigma biopolitico nascosto della modernità in cui città e casa sono diventate indiscernibili e la possibilità di distinguere tra il nostro corpo biologico e il nostro corpo politico ci è stata tolta una volta per tutte. (shrink)
Renowned philosopher Kurt Flasch offers a full-scale reappraisal of the life and legacy of Meister Eckhart, the medieval German theologian, philosopher, and alleged mystic who was active during the Avignon Papacy of the fourteenth century and was tried for heresy by Pope John XXII. Disputing his subject’s frequent characterization as a hero of a modern, syncretic spirituality, Flasch attempts to free Eckhart from the “Mystical Flood” by inviting his readers to think along with Eckhart in a careful rereading of his (...) Latin and German works. This fascinating study makes a powerful case for Eckhart’s position as an important philosopher of the time rather than a mystic and casts new light on an important figure of the Middle Ages whose ideas attracted considerable attention from such diverse modern thinkers as Schopenhauer, Vivekananda, Suzuki, Fromm, and Derrida. (shrink)
Maître Eckhart passe communément pour le maître par excellence de la « mystique allemande ». Ce titre lui a été décerné par la philologie allemande du XIXe siècle, à une époque où les œuvres latines d’Eckhart étaient encore inconnues. Dans ce livre, Kurt Flasch veut ramener le lecteur au Maître Eckart historique. Il reconstruit le contexte intellectuel dans lequel sa pensée s’est développée, et fait apparaître des sources inattendues : c’est la puissante tradition péripatéticienne transmise dans le monde arabe et (...) reçue chez les pères de la philosophie « allemande » que furent Albert le Grand et Dietrich de Freiberg qui fournissent la clé des principales positions spéculatives de Maître Eckhart. Il s’en dégage une nouvelle conception du Christianisme, fondée sur « les arguments naturels des philosophes » et non sur le miracle ou l’inspiration surnaturelle. Les philosophes allemands ont toujours crû qu’ils descendaient des Grecs : ils découvriront dans ce livre leur ascendance arabe. (shrink)
Aujourd’hui encore, Maître Eckhart fascine par la singularité de sa pensée et la puissance de sa langue. Kurt Flasch livre ici une nouvelle interprétation de la vie et de l’enseignement d’Eckhart, philosophe et théologien dont il a fréquenté la pensée durant soixante ans. La recherche de ces dernières décennies a modifié l’image de Maître Eckhart. Ce livre tente un bilan. Il introduit à la pensée d’Eckhart, il invite à lire ses écrits et à penser ses propositions. De manière claire et (...) concise, Kurt Flasch étudie les différentes oeuvres d’Eckhart une à une. Il reconstruit leur contexte biographique et historique, ainsi que le monde intellectuel d’où venait Eckhart et vis-à-vis duquel il se positionnait. Paris, Erfurt, Strasbourg et Cologne apparaissent comme les lieux de l’activité intellectuelle d’Eckhart. Les soupçons et les attaques le conduisent ensuite à Avignon, où il meurt avant la conclusion de son procès et sa condamnation par l’Église. (shrink)
"Dieses Buch beschreibt eine Denkart -- man könnte sie 'historische Philosophie' nennen --, indem es zurückblickt auf meine Beiträge zur europäischen Geschichte der Ideen vom vierten bis zum zwanzigsten Jahrhundert. Es umreisst Voraussetzungen und Konsequenzen dieser Arbeiten; es führt zu ihnen hin, indem es ihre Arbeitsweise vorstellt und gegen Missverständnisse klarstellt"--from p. [7] of Vorwort.
"Je ne suis plus chrétien. Je voudrais expliquer ici pourquoi. On me demande souvent mes raisons: aujourd'hui je veux répondre aussi brièvement et clairement que possible. Disons-le d'emblée: ma sortie de la foi n'a pas grand-chose à voir avec la situation des Églises et beaucoup avec leur prétention à détenir la vérité. Il ne s'agit pas ici d'une critique des Églises mais des raisons pour les quelles je ne partage plus la doctrine d'une Église."Kurt Flash est professeur émérite de la (...) Ruhr-Universität Bochum, spécialiste de l'histoire de la philosophie antique, médiévale et de la Renaissance. Il a publié aux éditions Vrin une monographie sur Maître Eckhart. Une philosophie du christianisme , D'Averroès à Maître Echkart. Les sources mystiques de la philosophie allemande. (shrink)
In his later thought, Martin Heidegger disclaimed the possibility of a philosophical history of philosophy. In his view, the history of philosophy tends to remain bound to a specißc philosophical orientation and offer merely a philosophical position, not philosophy itself, presenting at best nothing more than an assemblage of doctrinal positions. In contrast, Heidegger developed in his early Freiburg lectures of 1919-1923 an historical-phenomenological program of philosophical history directed against the historical school of Dilthey, whose objekthi-storisch perspective he meant to (...) replace with his own vollzugshistorisch method. For Heidegger, there is no perfected subject at the basis of historical investigation, but rather it is the temporality of the observer which makes possible historical knowledge in the ßrst place. Heidegger's later abandonment of this notion is a significant reason for the lack of a philosophical approach to writing the history of philosophy after 1945 in Germany. (shrink)