In this wide-ranging historical introduction to philosophical hermeneutics, Jean Grondin discusses the major figures from Philo to Habermas, analyzes conflicts between various interpretive schools, and provides a persuasive critique of Gadamer's view of hermeneutic history, though in other ways Gadamer's Truth and Method serves as a model for Grondin's approach. Grondin begins with brief overviews of the pre-nineteenth-century thinkers Philo, Origen, Augustine, Luther, Flacius, Dannhauer, Chladenius, Meier, Rambach, Ast, and Schlegel. Next he provides more extensive treatments of such major nineteenth-century (...) figures as Schleiermacher, Böckh, Droysen, and Dilthey. There are full chapters devoted to Heidegger and Gadamer as well as shorter discussions of Betti, Habermas, and Derrida. Because he is the first to pay close attention to pre-Romantic figures, Grondin is able to show that the history of hermeneutics cannot be viewed as a gradual, steady progression in the direction of complete universalization. His book makes it clear that even in the early period, hermeneutic thinkers acknowledged a universal aspect in interpretation--that long before Schleiermacher, hermeneutics was philosophical and not merely practical. In revising and correcting the standard account, Grondin's book is not merely introductory but revisionary, suitable for beginners as well as advanced students in the field. (shrink)
Grondin situates Gadamer's concerns in the context of traditional philosophical issues, showing, for example, how Gadamer both continues and significantly modifies Descartes' approach to the philosophical problem of method and advances rather than simply follows Heidegger's treatment of the relationship of thinking to language. In doing this Grondin shows that the issues of philosophical hermeneutics are relevant to contemporary concerns in science and history.
Jean Grondin’s starting point in his impressive book is what Hans-Georg Gadamer refers to as the universal claim of hermeneutics. Gadamer is better known for the limits his hermeneutics seems to place on universal claims. Against the reliance the Enlightenment placed on the insights of a reason common to humanity, Gadamer stresses the prejudiced and partial character of attempts to understand meaning. And against more contemporary attempts to ground Enlightenment conceptions in universal human competencies, he stresses the historicity and finitude (...) of human knowledge. Our attempts to understand the meaning of texts, conversations, historical events, and social actions and practices are conditioned by the horizon of our language, our own historical experiences, and our assumptions and expectations. Still, Gadamer ends his Truth and Method by stressing not only the linguistic character of understanding but the infinite capacity of all languages to find and express new dimensions of meaning. “Language,” he writes, “forestalls any objection to its jurisdiction. Its universality keeps pace with the universality of reason.”. (shrink)
This book provides an introduction to the historical sources of philosophical hermeneutics as it has come to fruition in the work of Heidegger and Gadamer.
This history of metaphysics respects both the analytic and Continental schools while also transcending the theoretical limitations of each. The book provides an overview restoring the value of metaphysics to contemporary audiences.
Née d'une réflexion sur l'art d'interpréter les textes et sur la vérité des sciences humaines, l'herméneutique est devenue, grâce à Dilthey, Nietzsche et Heidegger, une philosophie universelle de l'interprétation. Elle a connu ses développements les plus conséquents et les plus influents dans les pensées de Hans-Georg Gadamer et Paul Ricœur , récemment disparus. En se penchant sur ses origines, ses grands auteurs et les débats qu'ils ont suscités, mais aussi sur le sens de son universalité, cet ouvrage offre la première (...) présentation synthétique du grand courant de l'herméneutique. (shrink)
Depuis l'Antiquité, la philosophie prétend à l'universalité. Les autres sciences roulent sur des objets particuliers, la philosophie promet une considération universelle de l'être dans sa totalité, le plus souvent afin d'en expliquer le principe. La philosophie, dans son acception onto-théologique, s'est ainsi comprise comme science a priori de ce qui est. La découverte moderne de l'ordre interprétatif l'a cependant mise dans un embarras : car si tous les savoirs, y compris la philosophie, ne sont que des interprétations, aucune prétention à (...) l'universalité ne paraît plus possible. A tout le moins, la philosophie ne peut défendre sa légitimité que si elle s'établit sur l'universalité de l'interprétation. Ce qui met en question la philosophie pourrait alors seulement devenir l'occasion d'une nouvelle attestation. Cette théorie est l'affaire de l'herméneutique. Ce livre se propose d'en reconstruire l'histoire afin de préparer une conception herméneutique de la philosophie, qui ne renonce ni à l'être, ni à l'a priori, ni à l'universalité. C'est l'enjeu de l'ontologie universelle du langage élaborée dans le sillage de Heidegger et Gadamer, en conformité avec le dessein implicite de toute la tradition herméneutique, de saint Augustin à Schleiermacher et Dilthey. Mais si l'herméneutique se met à l'écoute du langage, c'est pour montrer que le discours procède toujours d'un horizon de sens qui l'excède, qu'évoquait la primitive notion, réhabilitée ici, d'un " verbe intérieur ". L'herméneutique voudrait ainsi affoler la fixation sur le langage effectif et propositionnel qui régit plusieurs formes, analytiques et phénoménologiques, de la pensée contemporaine. J. G. (shrink)
Heidegger's Being and Time: Critical Essays provides a variety of recent studies of Heidegger's most important work. Twelve prominent scholars, representing diverse nationalities, generations, and interpretive approaches deal with general methodological and ontological questions, particular issues in Heidegger's text, and the relation between Being and Time and Heidegger's later thought. All of the essays presented in this volume were never before available in an English-language anthology. Two of the essays have never before been published in any language ; three of (...) the essays have never been published in English before , and two of the essays provide previews of works in progress by major scholars. (shrink)
Die aus Überlegungen zur Kunst der Auslegung und zur Frage nach der Wahrheit in den Geisteswissenschaften entstandene hermeneutische Bewegung ist dank Dilthey, Heidegger, Gadamer und Ricoeur zu einer universellen Philosophie der Interpretation ausgeweitet worden. Jean Grondin widmet sich in dieser Einführung den Ursprüngen der Hermeneutik, ihren wichtigsten philosophischen Vertretern und den Diskussionen, die sie hervorgerufen hat.
Herméneutique, l'horizon de la pensée contemporaine l'est à un double titre. Partant de l'universalité de l'ordre interprétatif, l'herméneutique confronte d'abord la pensée au défi de la pluralité des savoirs et de sa propre historicité, constellation qui caractérise ce qu'on a appelé l'historicisme ou le relativisme.En mettant en question les présupposés "métaphysiques" de l'accusation de relativisme, l'herméneutique espère cependant en conjurer le spectre.
La phénoménologie propose de renouveler le projet essentiel de la philosophie par la simplicité de son retour aux " choses elles-mêmes ". Si elle est herméneutique, c'est d'abord parce que, selon Husserl, les phénomènes ne se montrent pas sans intention ou sans horizon de sens. Ses héritiers en ont tiré des conséquences plus radicales encore : si une herméneutique est indispensable pour Heidegger, c'est que les choses elles-mêmes, en commençant par la question qu'est pour elle-même l'existence, restent le plus souvent (...) recouvertes et ne peuvent se découvrir qu'à la faveur d'une destruction, à la fois historique et éthique. Une herméneutique phénoménologique de la compréhension ne sera cependant développée qu'après Heidegger, chez Gadamer et Ricoeur, dans leur mise en lumière de l'universalité de l'élément langagier et du travail de l'histoire, qui amènera Jacques Derrida à radicaliser, pour sa part, le programme heideggérien d'une déconstruction de la " métaphysique ". Le présent ouvrage se propose de défendre la rigueur de ce tournant herméneutique qui rassemble plus qu'il n'oppose les grands artisans de la tradition phénoménologique. (shrink)
La phénoménologie a connu trop peu de sommets créateurs depuis Husserl et Heidegger pour qu’il soit possible d’ignorer le dernier ouvrage de Jean-Luc Marion, aussi superbement écrit qu’il est ambitieux. Certes, de très exhaustives encyclopédies conçues par nos collègues américains, pour lesquels le terme de phénoménologie sert un peu d’équivalent à celui de philosophie continentale, recenseront des légions de phénoménologues depuis Husserl et Heidegger, mais aucun n’aura eu d’impact vraiment déterminant sur la conception même de la discipline. Ces listes comprendront (...) de redoutables penseurs comme Jean-Paul Sartre, Maurice Merleau-Ponty, Emmanuel Levinas et Paul Ricœur, où l’on reconnaîtra les plus illustres représentants de la tradition de la phénoménologie française. (shrink)
Disciple de Heidegger, Hans-Georg Gadamer a exposé les fondements de son herméneutique dans son chef-d'œuvre Vérité et méthode, dont la traduction française a été publiée en 1996. Il est donc enfin possible de s'expliquer avec ce qui représente sans doute la plus importante et la plus influente percée de la philosophie continentale depuis Être et temps. Si la pensée de Gadamer s'inspire de Heidegger, elle a su prendre ses distances avec sa critique de l'humanisme et de la métaphysique. Sa mise (...) en évidence du travail de l'histoire en toute pensée doit, en effet, beaucoup à la tradition humaniste. C'est l'idée heideggérienne d'un nouveau départ et sa condamnation totalisante de la pensée occidentale qui restent secrètement métaphysiques. La thèse fondamentale de Gadamer est que le monopole revendiqué par la science moderne dans l'ordre du savoir représente une évolution unilatérale de notre civilisation. Il nous conduit à déformer et à manquer l'expérience de vérité des formes de compréhension qui ne se conforment pas à son modèle méthodique. C'est que les sciences qui aspirent à l'objectivation sont animées par une volonté de domination et de contrôle qui ne rend pas justice aux modes d'expérience où la participation à un événement de sens qui nous excède se révèle plus déterminante que l'idéal de maîtrise. Afin de mieux jauger les sciences humaines et notre appartenance au langage, Gadamer sera amené à réhabiliter des formes de connaissance, mieux d'éveil. comme l'art, la rhétorique et la sagacité pratique, où l'implication de la finitude - et la prise en compte de ses limites - fait partie de l'attestation de la vérité. Cette herméneutique de la finitude n'aperçoit pas l'accomplissement le plus intégral de la philosophie dans la souvent très vaine assurance d'un savoir démonstratif ou d'une fondation ultime, mais dans une vigilance inspirée par le travail de l'histoire. (shrink)
« Le tournant se manifeste sous plusieurs aspects dans les écrits de Heidegger. Tantôt il paraît marquer une rupture avec l'ontologie fondamentale de 1927, tantôt il dénote, selon l'aveu même de Heidegger, une simple inflexion de la pensée le long d'un itinéraire continu. Mais la Kehre en vient aussi à désigner un événement au sein de l'être lui-même et de l'histoire de la pensée occidentale, celle de la métaphysique. La pensée du tournant a donc partie liée avec le dépassement de (...) la métaphysique, autour duquel se rassemble une bonne part de la philosophie contemporaine. C'est que le tournant heideggerien procède d'un tournant plus fondamental de l'être et de son histoire. Cette étude se propose d'en sonder la genèse, la motivation et les ressources ». (J Grondin). (shrink)
We publish here the letters between Gadamer and Ricoeur, as they are found in the Archives of the two philosophers. Starting from February 1964 and ending on October 2000, the thirty-five letters reproduced here cannot give a complete picture of their much richer correspondence and relations, because it seems that neither Ricoeur, nor Gadamer kept all the letters they received from one another. But altogether, they document their common concerns, their mutual respect, even their intellectual solidarity and finally the particular (...) context that brought them to write to one another, i.e. Ricoeur’s intention to publish a translation of Gadamer’s book, Truth and Method, in a new series he edited for the Seuil Publisher. This publishing and translation project will mark their entire correspondence. (shrink)
In later, retrospective texts where he explained his hermeneutical turn, Paul Ricoeur claimed that this turn was due to the impossibility of knowing oneself directly, through introspection, and the necessity to undertake the detour of interpretation with regard to knowledge of oneself. By going back to the first occurrences of this hermeneutical turn in his work of 1960, The Symbolism of Evil, this paper argues that other motives, which were later forgotten, were also at play and perhaps more instrumental, most (...) notably the intention of salvaging modernity against itself and of curing it of its forgetfulness of the sacred. (shrink)
"Daß der philosophisch Interessierte ein aufwendig recherchiertes und... im Detail verläßliches Werk vor sich hat, attestiert man gern, wobei die Benutzerfreundlichkeit unter anderem durch die ausführliche Chronik im Anhang gewährleistet ist.... der Verfasser [stellt] sein sicheres Gespür für das Eigenartige und Markante sowie die ungewöhnliche Rhythmik des nachgezeichneten Lebens unter Beweis."Ulrich Horstmann in Süddeutsche Zeitung vom 19./20.6.1999, S. V"Die gründliche Gadamer-Biographie von Jean Grondin ist im wesentlichen frei von hagiographischen Zügen. Um so überzeugender entwirft sie das Porträt eines zunächst zögernden (...) und unsicheren, eines unpolitischen und anpassungsfähigen, aber stets liberalen und selbstkritischen, vom gutbürgerlichen Elternhaus mit Klugheit, Sensibilität und sicherem Blick ausgestatteten, humanistisch gebildeten und unabhängig urteilenden Geistes."Jürgen Habermas in Neue Zürcher Zeitung vom 12./13.2.2000, S. 49. (shrink)
The question of Nietzsche's place in hermeneutics raises many questions: can Nietzsche's thought itself be characterized as "hermeneutical" and to what extent, given that hermeneutics was only developed as such after him? Can and should hermeneutics, which until recently did not take his thought much into account, incorporate Nietzsche's thought as a whole? Whereas a mutual fecundation will always be fruitful, this paper argues that one should resist a simple integration of Nietzsche into hermeneutics in light of their different understandings (...) of truth, interpretation and nihilism. It thus becomes possible to also resist the postmodern and nihilistic understanding of hermeneutics. Aware of their differences, hermeneutics and Nietzsche will perhaps have more to say to one another. (shrink)
La pregunta por la vida, es un preguntar por y desde el sentido de lo que es y porta la vida. Interesa destacar la pregunta socrática o filosófica por el "sentido de la vida", en términos de existencia y realidad. La existencia del sentido la porta la vida; sin embargo, la dirección, la reflexión, l..
This article reflects on Truth and Method , the seminal work of Hans Georg Gadamer. The main argument developed here justifies why the work has become a classic in the philosophical literature. Further arguments survey the thematic aspects that make up the book and the importance that Truth and Method grants to humanism as a horizon from which the status of the humanities and humanistic knowledge is justified. The article also presents a smooth approach to the main categories of Gadamer's (...) hermeneutics and is an open invitation to re-read this classic. Resumen En este artículo se reflexiona sobre “ Verdad y Método ”, la obra fundamental de Hans Georg Gadamer. El argumento principal desarrollado justifica por qué la obra ha llegado a ser un clásico de la literatura filosófica. Los argumentos secundarios se detienen en los aspectos temáticos que componen el libro y en la importancia que “ Verdad y Método ” concede al humanismo como horizonte desde el cual se justifica el status de las humanidades y los saberes humanísticos. El artículo presenta también una fluida aproximación a las principales categorías de la hermenéutica gadameriana y es una invitación abierta a la relectura de este clásico. (shrink)
The idea of God is one from which contemporary philosophy, to say nothing of Western society at large, seems to have turned away from or replaced by other quests. There is however no greater and more vital subject than the idea of God. It is essential because it is difficult to see how life can have an overriding meaning if there is no God. Or, as Ivan Karamazov puts it in Dostoyevsky’s novel, if there is no God, all hell breaks (...) loose. For philosophers and inquiring minds, God also happens to be one of the most cogent answers to the question as to why there is Being and not nothing. There is little to be gained by looking down on such an answer, which was revered as the highest Good in all cultures and epochs. (shrink)
D’abord formé par Nicolai Hartman et Rudolf Bultmann, Gerhard Krüger fut l’un des élèves les plus doués de Heidegger. Il a suivi d’un œil critique et avisé les soubresauts de sa pensée. S’il fut séduit par la résurrection de la question de l’être et celle de la métaphysique chez Heidegger, comme par sa critique du sujet moderne, c’est une tout autre conception de l’être, de la métaphysique et de l’existence humaine qu’il lui opposait. Il le fit notamment dans ses livres (...) remarquables sur Kant et sur Platon que l’on peut lire comme des contestations rigoureuses de la conception heideggérienne de l’histoire de la métaphysique, mais aussi de sa vision de la philosophie.First influenced by Nicolai Hartmann and Rudolf Bultmann, Gerhard Krüger was one of Heidegger’s most gifted students and one who followed the unfolding of his thought with utmost critical acumen. He was impressed by Heidegger’s resurrection of the question of Being and of metaphysics, and by his destruction of the modern subject, but it is a wholly different idea of Being, metaphysics and human existence that he opposed to Heidegger. He did so in landmark studies on Kant and Plato which can be read as cogent counter-proposals to Heidegger’s view of the history of metaphysics and his understanding of philosophy. (shrink)
Ce livre offre une formidable introduction à la pensée de Marti Heidegger, comme il y en a peu et comme il n’y en aura plus. Témoin de la première heure, élève et ami personnel de Heidegger, grand philosophe et herméneute, Hans-Georg Gadamer a suivi de près le parcours de son maître à travers tous les détours de son chemin de pensée et les vicissitudes de son siècle. Présent au début de l’enseignement de Heidegger à Fribourg en 1923, donc avant que (...) la parution de Être et temps en 1927 ne lui confère une notoriété mondiale, Gadamer était encore là quand son chemin s’est terminé en 1976 pour nous dire ce qui s’était passé au juste, ce que signifiait ce langage prodigieux, mais difficile, qu’avait inventé Heidegger et ce qu’il recherchait quand il mettait en question, et depuis le début de son itinéraire, tout l’héritage de la philosophie occidentale. (shrink)
Dans la préface qu'il a esquissée pour ses oeuvres complêtes, Heidegger a écrit que les cent tomes de cette édition ne proposaient pas des oeuvres, seulement des chemins (Wege, nicht Werke). Mais des chemins pour quoi et vers où, au juste? Il l'a dit lui-même : afin que soit enfin posée la question de l'être. Pourquoi est-il si important de tirer cette question de l'oubli? La conviction de Heidegger est que la conception aujourd'hui dominante de l'être, préparée depuis les Grecs (...) et identifiant l'être à l'étant subsistant qui se prête à une exploitation technique, aboutit à une impasse, puisqu'elle aurait mené notre humanité au désert du nihilisme et pourrait même la conduire à son autodestruction. Tous les espoirs, même politiques, de Heidegger visent donc à préparer une nouvelle intelligence de l'être. Son projet est ainsi immensément métaphysique, et sa tragédie essentielle consiste peut-être à avoir cru qu'il fallait penser contre la métaphysique et à contre-courant des conquêtes de notre civilisation pour que notre salut soit possible. (shrink)