As the work of thinkers such as Michel Foucault, François Jacob, Louis Althusser, and Pierre Bourdieu demonstrates, Georges Canguilhem has exerted tremendous influence on the philosophy of science and French philosophy more generally. In Knowledge of Life, a book that spans twenty years of his essays and lectures, Canguilhem offers a series of epistemological histories that seek to establish and clarify the stakes, ambiguities, and emergence of philosophical and biological concepts that defined the rise of modern biology. How do (...) transformations in biology and modern medicine shape conceptions of life? How do philosophical concepts feed into biological ideas and experimental practices, and how are they themselves transformed? How does knowledge "undo the experience of life so as to help man remake what life has made without him, in him or outside of him?" Knowledge of Life is Canguilhem's effort to explain how the movements of knowledge and life come to rest upon each other. Published at the dawn of the genetic revolution and still pertinent today, the book tackles the history of cell theory, the conceptual moves toward and away from mechanical understandings of the organism, the persistence of vitalism, and the nature of normality in science and its objects. (shrink)

The doctrine of the two truths - a conventional truth and an ultimate truth - is central to Buddhist metaphysics and epistemology. The two truths (or two realities), the distinction between them, and the relation between them is understood variously in different Buddhist schools; it is of special importance to the Madhyamaka school. One theory is articulated with particular force by Nagarjuna (2nd ct CE) who famously claims that the two truths are identical to one another and yet distinct. One (...) of the most influential interpretations of Nagarjuna's difficult doctrine derives from the commentary of Candrakirti (6th ct CE). In view of its special soteriological role, much attention has been devoted to explaining the nature of the ultimate truth; less, however, has been paid to understanding the nature of conventional truth, which is often described as "deceptive," "illusion," or "truth for fools." But because of the close relation between the two truths in Madhyamaka, conventional truth also demands analysis. Moonshadows, the product of years of collaboration by ten cowherds engaged in Philosophy and Buddhist Studies, provides this analysis. The book asks, "what is true about conventional truth?" and "what are the implications of an understanding of conventional truth for our lives?" Moonshadows begins with a philosophical exploration of classical Indian and Tibetan texts articulating Candrakati's view, and uses this textual exploration as a basis for a more systematic philosophical consideration of the issues raised by his account. (shrink)

Georges Rey presents a much-needed philosophical defense of Noam Chomsky's famous view of human language, as an internal, innate computational system. But he also offers a critical examination of problematic developments of this view, to do with innateness, ontology, intentionality, and other issues of interdisciplinary interest.

Une des caractéristiques de l’expérience morale immédiate est sa variabilité particulièrement intense, liée à la mobilité créatrice de ses données qui sont disposées en trois paliers de profondeur. On peut distinguer six aspects fondamentaux de ces variations : 1° variations des données en elles-mêmes ; 2° variations des actes qui les saisissent, indépendantes des variations des données ; 3° variations dans l’actualité des trois couches superposées des données ; 4° variations de l’équilibre mobile entre le mode collectif et le mode (...) individuel de l’expérience morale ; 5° variations dans les rapports entre les données sensibles et les données spirituelles de cette expérience ; 6° variations dans les conjonctions entre les actes de l’expé- îience morale et les intuitions émotives. Ces divers aspects de variétés de l’expérience morale, tout en faisant nettement ressortir l’impossibilité et le vide des métamcrales classiques, détachées d’une liaison étroite avec la science des moeurs, révèlent en même temps la nécessité et les tâches effectives de la morale théorique. Seule, celle-ci peut reconduire par ses analyses vers le vécu immédiat dans ses différents paliers et seule elle est capable de vérifier l’objectivité de ces données infiniment variables et mobiles par leur intégration dans des ensembles infinis. (shrink)

A la recherche des "images de pensée" (Denkbilder), Walter Benjamin instaure un procédé efficace de correspondance entre rêve et architecture, une idée qu'il tenait du surréalisme. On a pu parler d'oniromancie à l'envers, car son point de départ est matériel : il part des choses, des objets, des lieux, des endroits, des atmosphères pour mettre en lumière leurs qualités irrationnelles. Une telle théorie décrit précisément les relations fantastiques se créant par l'assemblage d'articles luxueux, d'objets d'art anciens, de pièces de collection, (...) de bibelots passés de mode, de colifichets frivoles, de fragments dépareillés, d'images surannées, ou encore d'instruments tombés en désuétude. Tout cela forme un milieu peuplé d'objets et de gens, capable d'engendrer un paysage onirique et conduisant à une expérience agoraphobique, intériorisée. Ici, le spectateur est à la recherche du temps perdu, et les objets sont comme des alambics filtrant la durée. Procédant à la radiographie de la "maison de rêve" (Traumhaus), Benjamin offre un catalogue précis des meubles oniriques qui en hantent les espaces clos. (shrink)

Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.

Retrace la vie de Destutt de Tracy (1754-1836) en attirant l'attention sur la richesse de l'oeuvre de ce philosophe, oeuvre dont s'inspirèrent Auguste Comte et Saint-Simon, et qui est restée cependant méconnue.