This book proposes a new phenomenological analysis of the questions of perception and cognition which are of paramount importance for a better understanding of those processes which underlies the formation of knowledge and consciousness. It presents many clear arguments showing how a phenomenological perspective helps to deeply interpret most fundamental findings of current research in neurosciences and also in mathematical and physical sciences.

Recent years have featured the existence of a variety of structuralisms, with an important partition between methodological versus philosophical structuralism. Inside philosophical structuralism, many trends can be identified, corresponding to various ontological stances. We argue here that another main partition has contributed to organize structuralism in the twentieth century, rooted in different technical and theoretical interests. This partition is largely transversal to the ones classically identified. Concretely, the paper will focus on possible differences between an arithmetical and logical notion of (...) structure that can be traced back to the writings of Bertrand Russell and Rudolf Carnap, and a mathematical notion of structure, exemplified in the works by Bourbaki. This coexistence gives rise to a fundamental ambiguity that affects contemporary structuralism. Philosophically, in one case the attention is rather centered on a foundational and reductionist perspective, as featured by the Whitehead-Russell Principia and the Carnapian project of the Aufbau: the scientific construction of the world around the idea of structure. In the other, the focus is on epistemological and dynamical issues, as exemplified by two key issues in Bourbaki’s treatise: understanding the architecture of mathematics, offering a tool-kit to mathematicians. These two distinct meanings still coexist inside contemporary scientific practices and lead to different theoretical interests, as we will show thanks to various recent examples. (shrink)

Fruit de la science du XIXème siècle, canon des savoirs ou idéologie sujette à caution, le structuralisme mathématique, après avoir longtemps imposé ses vues jusque dans les sciences humaines, doit aujourd'hui céder la place. La succession est difficile, mais c'est dans ce renouveau nécessaire de la pensée mathématique que se joue sa légitimité intellectuelle et sociale. Pour comprendre le cheminement de la mathématique contemporaine, son affranchissement progressif des mots d'ordre des " maths modernes ", et les voies qui lui sont (...) aujourd'hui ouvertes, il faut d'abord déconstruire une histoire officielle par trop réductrice. Au XIXème siècle, et jusqu'au milieu du XXème, dans les travaux de mathématiciens comme Galois, Hilbert ou Weyl, s'est jouée et affirmée une autre conception de la pensée mathématique. C'est cette tradition de pensée et son exigence philosophique, tradition de savants, non de scientifiques, que la modernité nous apprend à faire revivre au travers d'œuvres comme celle d'Alexandre Grothendieck ou dans l'aristotélisme d'un René Thom. (shrink)

Reviewed by F. PATRAS, Laboratoire J.-A. Dieudonné, Université Côte d'Azur and CNRS, Nice, France. [email protected] those who are interested in Husserl’s philosophy of mathematics and its links w...

Fruit de la science du XIXème siècle, canon des savoirs ou idéologie sujette à caution, le structuralisme mathématique, après avoir longtemps imposé ses vues jusque dans les sciences humaines, doit aujourd'hui céder la place. La succession est difficile, mais c'est dans ce renouveau nécessaire de la pensée mathématique que se joue sa légitimité intellectuelle et sociale. Pour comprendre le cheminement de la mathématique contemporaine, son affranchissement progressif des mots d'ordre des " maths modernes ", et les voies qui lui sont (...) aujourd'hui ouvertes, il faut d'abord déconstruire une histoire officielle par trop réductrice. Au XIXème siècle, et jusqu'au milieu du XXème, dans les travaux de mathématiciens comme Galois, Hilbert ou Weyl, s'est jouée et affirmée une autre conception de la pensée mathématique. C'est cette tradition de pensée et son exigence philosophique, tradition de savants, non de scientifiques, que la modernité nous apprend à faire revivre au travers d'œuvres comme celle d'Alexandre Grothendieck ou dans l'aristotélisme d'un René Thom. (shrink)

L'extraordinaire progrès quantitatif de la science contemporaine masque souvent sa dimension qualitative. En mathématiques, la compréhension actuelle des phénomènes théoriques fondamentaux va bien au-delà de celle des périodes antérieures, fussent-elles récentes. Cette évolution s'accompagne par ailleurs d'une prise de distance à l'égard du structuralisme classique et du réductionnisme logique et, corrélativement, d'une attitude plus œverte, plus attentive à sa richesse et sa complexité, lorsqu'il s'agit de penser la nature du travail mathématique. Ces changements attendent pourtant toujours largement d'être théorisés philosophiquement. (...) Ce sera le propos de cet article que de les envisager au filtre de thèmes bachelardiens. (shrink)

Gian-Carlo Rota a su concilier un travail mathématique exemplaire et des recherches philosophiques largement inspirées par la phénoménologie husserlienne. Son œuvre philosophique nous semble avoir de fait deux composantes : l’une s’intéresse majoritairement à des phénomènes universels. L’autre se déploie de façon plus subtile en filigrane de ses travaux mathématiques ; sans être thématisée comme telle – comme contribution philosophique –, elle alimente très lar-gement l’aura de Rota dans la communauté mathématique et justifie le rôle qu’il y joue de père (...) fondateur d’une école combinatoire. L’analyse de ces différents moments de sa pensée permet de mieux en cerner les ressorts, l’unité et la portée.Gian-Carlo Rota was able to combine a remarkable mathematical work with philosophical research largely inspired by Husserl’s phenomenology. His philosophical work has two components. One focuses mainly on universal phenomena in mathematics. The other unfolds in a more subtle way in his mathematical work; without being characterized as a proper philosophical contribution, it feeds largely the aura of Rota in the mathematical community and contributes to justify his role of founder of a school of combinatorics.The analysis of these different moments of his thought allows to understand better its origins, unit and scope. Gian-Carlo Rota ha saputo coniugare il propio lavoro matematico esemplare ad una ricerca filosofica in gran parte ispirata dalla fenomenologia di Husserl. La sua opera filosofica ha secondo noi due componenti: una riguarda principalmente i fenomeni universali. L’altra si sviluppa in modo più sottile nel suo lavoro matematico e, senza diventare un tema in quanto tale – come vero e pro-prio contributo filosofico –, alimenta in gran parte l’aura di Rota nella co-munità matematica, contribuendo a giustificare il suo ruolo di fondatore di una scuola combinatoria. L’analisi di questi diversi momenti del suo pensi-ero permette di identificarne meglio le origini, l’unità e la portata.This article is in French. (shrink)

Reviewed by F. PATRAS, Laboratoire J.-A. Dieudonné, Université Côte d'Azur and CNRS, Nice, France. [email protected] those who are interested in Husserl’s philosophy of mathematics and its links w...