In this clear, accessible guide, Sean Hand sets Levinas's work in its intellectual and social contexts and examines: the influence of phenomenology and Judaism ...

La relation à l'autre est perçue comme une question éthique et politique, alors qu'elle est, chez Emmanuel Levinas, avant tout une question métaphysique. Cette relation est en effet constitutive de la personne. Le philosophe la décrit comme située au tout commencement, c'est-à-dire au principe, au fondement. Il y a bien une relation au point de départ de tout. Cette perception métaphysique change radicalement le regard sur l'éthique, sur la vie politique, sur le dialogue interreligieux. Ce petit ouvrage bref, dense, (...) offre une lecture originale de l'éthique d'Emmanuel Levinas, qui se veut philosophie première. Il donne des clés de lecture pour entrer dans des questionnements humains très contemporains. Qu'est-ce que l'altérité? (shrink)

Reproduit quatre conférences faites en 1946 et 1947 sous ce titre au Collège de philosophie, et interroge la notion de temps comme limitation même de l'être fini ou comme relation de l'être fini à Dieu (Electre).

Soumettre à l'analyse phénoménologique la relation d'altérité et découvrir au cœur de celle-ci la « signifiance » de la responsabilité, telle fut la tâche poursuivie et menée à terme par Emmanuel Lévinas (décédé le 25 décembre 1995). En s'inspirant de ses maîtres Husserl et Heidegger, et aussi en s'opposant à eux, Lévinas a mis en question l'ontologie, a proposé un « autre qu'être » de nature éthique, c'est-à-dire une responsabilité illimitée envers Autrui. Son œuvre apparaît comme une parole vocatrice (...) et pro-vocatrice, apte à secouer l'engourdissement de nos esprits par une dénonciation de l'individualisme et du souci de soi. Sa philosophie est la confrontation neuve et combien originale d'un « Je » souverain avec un « Autrui » à figure d'Étranger « de premier venu », non appropriable par la connaissance, côtoyé non plus dans l'indifférence d'un côte à côte, mais affronté dans la droiture d'un face-à-face. Le présent ouvrage paraît au moment où l'œuvre monumentale de Lévinas est désormais achevée. La première originalité de ce livre est de s'attaquer au noyau dur de la pensée de Lévinas, en abordant les thèmes d'altérité et de responsabilité. Sa seconde originalité réside dans son souci d'offrir une voie d'accès simplifiée pour aborder une œuvre qui ne livre pas facilement sa grande richesse. Le style est clair, le texte parfaitement structuré, le vocabulaire lévinassien et son évolution au fil de l'œuvre sont mis en relief. Les notions philosophiques trop spécialisées sont évitées afin de permettre à des lecteurs moins familiers avec la philosophie d'aborder sans découragement la pensée de Lévinas. (shrink)

Emmanuel Levinas (1905-1995) is at the center of the renewed debate over the question of the ethical. In the context of the phenomenological tradition, Levinas defines ethics as an originary response to the face of the other. Between 1982 and 1992, Levinas gave numerous interviews, closing a distinguished sixty-year career. Of the twenty interviews collected in this volume, seventeen appear in English for the first time. In the interviews Levinas sets forth the central features of his ethical philosophy. He (...) underlies his dedication to the phenomenological search for the concrete and the nonformal signification of alterity. He also elaborates on issues that do not receive extensive treatment in his formal philosophical works, including the question of pre-philosophical experiences, the ethical signification of money, justice, and the State. The informality of the interviews prompt Levinas to address matters about which he is reticent in his published works. (shrink)

Emmanuel Lévinas et Henri Meschonnic : tout semble les séparer, et pourtant tous deux parlent de littérature, d'éthique et de Dieu.

Introduction: ethical exigency -- Influence and escape -- Positioning -- Upon transcendence -- Ethical optics -- From stranger to neighbor -- This strange mission -- Waging peace -- Conclusion: the least of these.

'The Levinas Reader' collects, often for the first time in English, essays by Levinas encompassing every aspect of his thought: the early phenomenological studies written under the guidance and inspiration of Husserl and Heidegger; the fully developed ethical critique of such totalizing philosophies; the pioneering texts on the moral dimension to aesthetics; the rich and subtle readings of the Talmud which are an exemplary model of an ethical, transcendental philosophy at work; the admirable meditations on current political issues.

First published in 1935, On Escape represents Emmanuel Levinas’s first attempt to break with the ontological obsession of the Western tradition. In it, Levinas not only affirms the necessity of an escape from being, but also gives a meaning and a direction to it. Beginning with an analysis of need not as lack or some external limit to a self-sufficient being, but as a positive relation to our being, Levinas moves through a series of brilliant phenomenological analyses of such (...) phenomena as pleasure, shame, and nausea in order to show a fundamental insufficiency in the human condition. In his critical introduction and annotation, Jacques Rolland places On Escape in its historical and intellectual context, and also within the context of Levinas’s entire oeuvre, explaining Levinas’s complicated relation to Heidegger, and underscoring the way Levinas’s analysis of “being riveted,” of the need for escape, is a meditation on the body. (shrink)

Analyse dans la perspective phénoménologique de l'essence comme expression de "l'être" différent de l'"étant". Substitution, dans la subjectivité, de soi à autrui.

Réinventer l'humanisme. Retrouver le sens de l'humain. Et pour y parvenir, redéfinir des notions simples l'Autre, l'amour, la liberté, la responsabilité... Humanisme de l'autre homme éclaire les grands thèmes de la pensée d'Emmanuel Lévinas. Texte intégral.

This collection explicates Levinas's major contribution to these debates, namely the idea of the primacy of ethics over ontology or epistemology.

Liminaire -- Je serais content d'en savoir plus -- Un parcours philosophique -- Jeunesses -- Rhétorique -- L'École d'Athènes -- La fin d'une civilisation et l'orgasme -- Un héros de la Raison -- De Baïus, Jansenius et Geulincx à Samuel Beckett et Pascal Quignard -- Une fenêtre ouverte... sur la statue de Husserl -- La Dispute du Saint-Sacrement -- Itinerarium mentis -- Il y a -- La décision -- Ceci n'est pas une conversation -- Les expériences naturelles -- Le standard (...) technique et l'abstraction juridique -- Le scepticisme légitime? -- Une conversation première -- Intervalles -- La passiveté comme grain de folie -- La double affection philosophique -- Le grouillement -- De la consistance du Moi à l'effacement de soi -- Le caritatif -- L'insomnie -- La vérité recevable -- Les tomates-crevettes d'Emmanuel Lévinas ou l'Autre Banquet -- Bifurcations -- Style de vie. (shrink)

Vise à découvrir comment l'intuition découle de la théorie husserlienne de l'être et le rôle qu'elle y joue. Pour situer son étude par la différence, E. Levinas commence par exposer les deux courants dominants de la philosophie allemande au tournant du siècle: le psychologisme et le naturalisme. Puis il montre comment la philosophie naturaliste est dépassée par Husserl, aboutissant à une nouvelle conception de l'être, qui fait comprendre que l'intuition n'est pas seulement un mode de connaissance parmi les autres, mais (...) le phénomène primitif qui rend possible la vérité elle-même. Le dernier chapitre montre la dimension philosophique qui s'ouvre avec une nouvelle théorie d. (shrink)

Qu’est-ce qui peut venir à l’idée qui n’y soit pas déjà, en quelque façon, contenu, ou qui ne soit pas déjà à la mesure de l’idée? Ne faudrait-il pas, pour rendre pensable l’absolu – pour trouver un sens à Dieu – contester que la pensée soit coextensive à la conscience en guise d’un savoir toujours corrélatif de l’être et, dès lors, que la philosophie coïncide avec l’ontologie?Ce livre essaie de suggérer que le sens signifie non pas exclusivement sous la figure (...) de signifiants – choses, signes, mots – renvoyant à des signifiés; qu’il signifie, plus anciennement, à partir du visage humain, comme quand on dit signifier un ordre ou ordonner. Signifiance originelle du visage perçant sans cesse ses formes plastiques et représentées qui sans cesse se referme sur la voix silencieuse ou inouïe du commandement signifié! Eveil et dévotion suscités en guise d’un moi libéré de soi, libéré pour le prochain, même si l’on s’obstine à n’y trouver que représentation et conscience de soi. (shrink)

Bijdragen over de visie van de Frans-joodse filosoof (1906-1995) op het kwaad.

Vise à découvrir comment l'intuition découle de la théorie husserlienne de l'être et le rôle qu'elle y joue. Pour situer son étude par la différence, E. Levinas commence par exposer les deux courants dominants de la philosophie allemande au tournant du siècle: le psychologisme et le naturalisme. Puis il montre comment la philosophie naturaliste est dépassée par Husserl, aboutissant à une nouvelle conception de l'être, qui fait comprendre que l'intuition n'est pas seulement un mode de connaissance parmi les autres, mais (...) le phénomène primitif qui rend possible la vérité elle-même. Le dernier chapitre montre la dimension philosophique qui s'ouvre avec une nouvelle théorie d. (shrink)

Die Hauptthese des Buches besteht darin, "die Zeit nicht als eine Abwertung der Ewigkeit zu denken, sondern als Verhältnis zu demjenigen, was, als von sich aus Unangleichbares, absolut Anderes, sich nicht durch die Erfahrung angleichen läßt, oder als Verhältnis zu dem, was, als von sich aus Unendliches, sich nicht begreifen läßt". Der Andere steht zum Ich im Verhältnis der Nicht-Gleichzeitigkeit (Diachronie), der "Distanz, die Nähe ist". Paradigmen solcher uneinholbaren Anderheit sind der Tod und das Weibliche. Levinas zeigt jedoch in "Le (...) temps et l'autre", wie es im Verhältnis zur Anderheit ein Durchbrechen der in sich verschlossenen Einsamkeit, ein wirkliches Transzendieren gibt, das nicht mehr Rückkehr des Selben zu sich ist. Die deutsche Übersetzung erschien 1984 erstmals im Felix Meiner Verlag und wurde von Ludwig Wenzler für die Neuausgabe (nun in der Philosophischen Bibliothek) korrigiert. (shrink)

This work explains how human beings can live more peacefully with one another by understanding the conditions of possibility for dialogue. Philosophically, this challenge is articulated as the problem of: how dialogue as dia-logos is possible when the shared logos is precisely that which is in question. Emmanuel Levinas, in demonstrating that the shared logos is a function of interhuman relationship, helps us to make some progress in understanding the possibilities for dialogue in this situation. If the terms of (...) the argument to this point are taken largely from Levinas's 1961 Totality and Infinity, Dudiak further proposes that Levinas's 1974 Otherwise than Being can be read as a deepening of these earlier analyses, delineating, both the conditions of possibility and impossibility for discourse itself. Throughout these analyses Dudiak discovers that in Levinas's view dialogue is ultimately possible, only for a gracious subjectivity already graced by God by way of the other, but where the word God is inseparable from my subjectivity as graciousness to the other. Finally, for Levinas, the facilitation of dialogue, the facilitation of peace, comes down to the subject's capacity and willingness to be who he or she is, to take the beautiful risk of a peaceful gesture offered to the other, and that peace, in this gesture itself. As Levinas himself puts it: "Peace then is under my responsibility. I am a hostage, for I am alone to wage it, running a fine risk, dangerously." Levinas's philosophical discourse is precisely itself to be read as such a gesture. (shrink)

En retracant l'histoire de cet ecart qui se dissimule dans le rapport entre Blanchot et Levinas, cette etude veut a la fois sonder son origine, interroger son insistance et en degager les termes qui exposent le differend comme une condition ...

La pensée de Lévinas demande à être prise au sérieux, aventure philosophique où le verset ne vaut pas preuve, et qui a toujours gardé sa route comme un marin, son cap. Aujourd'hui que l'œuvre est close, il est clair que cette navigation n'allait vers aucun port mais que, par essence hauturière, elle cingla droit, là où les mers étaient vastes et les vents, forts. Là, une haute vague se leva : Autrement qu'être ou au-delà de l'essence. Ce titre, où un (...) adverbe pointe démesurément au-delà du verbe, dresse le livre au-delà de son propre contexte. Mais il permet de rassembler toute l'œuvre dans le sillage de sa course, et donne une vue sur la philosophie du siècle, et celle qui nous fut transmise. Prendre cette pensée au sérieux, c'est d'abord faire le pari de la neutralité, ne pas y chercher une morale mais l'accompagner dans sa quête du sens éthique comme intelligibilité ultime de l'humain et possibilité de la compréhension de l'être. Adjectif substantivé (au neutre, das Ethische) avant que substantif (die Ethik), l'éthique se formule en se cristallisant autour de certains vocables (Je, Tu, Il, Es - sujet, autrui, Dieu, être) qu'elle compose, comme un poème ou, mieux, une partition. Accompagner cette pensée, c'est seulement dérouler l'intrigue que tissent - " Ensemble, mais pas encore " - ces mots obéissant à leur loi. C'est dire le sonnet ou interpréter la sonate. On suit alors le mouvement an-archique d'une pensée qui, au profond du sujet, discerne une brûlure, nécessaire pour qu'autrui ne soit pas loup pour un loup. Ce ravage, seule la grâce improbable d'un Dieu qui s'absente s'offre à le réparer, concédant ainsi à l'homme d'être. J. R. (shrink)