From inception to extinction, objective criteria regarding the defining characteristics of "personhood" are sought to justify responsibility. But, when we relate to others, what do we actually relate to? In The Ethical Significance of Illeity, L vinas's concept of illeity is used to argue that the responsibility owed to others flows not from an ability to comprehend the defining characteristics of "personhood" but from the fact that persons are ultimately "neutral" and beyond disclosure. Ethics should not be dominated by knowledge; (...) rather, the ethical relationship with the other should guide the progress of understanding. Philosophy is the wisdom of love at the service of love. (shrink)
Réinventer l'humanisme. Retrouver le sens de l'humain. Et pour y parvenir, redéfinir des notions simples l'Autre, l'amour, la liberté, la responsabilité... Humanisme de l'autre homme éclaire les grands thèmes de la pensée d'Emmanuel Lévinas. Texte intégral.
" Dans ce livre je parle de la responsabilité comme de la structure essentielle, première, fondamentale de la subjectivité. Car c'est en termes éthiques que je décris la subjectivité. L'éthique, ici, ne vient pas en supplément à une base existentielle préalable ; c'est dans l'éthique entendue comme responsabilité que se noue le nœud même du subjectif. (...) L'humanité dans l'être historique et objectif, la percée même du subjectif, du psychisme humain dans son originelle vigilance ou dégrisement, c'est l'être qui se (...) défait de sa condition d'être : le dés-intéressement. C'est ce que veut dire le titre du livre : Autrement qu'être. (...) Etre humain cela signifie : vivre comme si l'on n'était pas un être parmi les êtres. " Emmanuel Lévinas. (shrink)
Reproduit quatre conférences faites en 1946 et 1947 sous ce titre au Collège de philosophie, et interroge la notion de temps comme limitation même de l'être fini ou comme relation de l'être fini à Dieu (Electre).
Une négation qui se voudrait absolue, mais niant tout existant -jusqu’à l’existant qu’est la pensée effectuant cette négation même- ne saurait mettre fin à la « scène » toujours ouverte de l’être, de l’être au sens verbal : être anonyme qu’aucun étant ne revendique, être sans étants ou sans êtres, incessant « remue-ménage », pour reprendre une métaphore de Blanchot, il y a impersonnel, comme un « il pleut » ou un « il fait nuit ». Terme foncièrement distinct du (...) « es gibt » heideggerien. Il n’a jamais été ni la traduction, ni la démarque de l’expression allemande et de ses connotations d’abondance et de générosité. Il faut insister sur le caractère désertique, obsédant et horrible de l’il y a et sur son inhumaine neutralité.Neutralité à surmonter. Sortie recherchée dans ce livre. Analyses esquissées dans ce sens de la relation à autrui. (shrink)
Les études réunies dans cet ouvrage reflètent la première rencontre avec la phénoménologie et attestent les espoirs des premières découvertes. Quelques textes récents sur Husserl ont été ajoutés à la présente édition, sous le titre de « commentaires nouveaux ». Elles traduisent une réflexion retournant fréquemment à l’œuvre husserlienne pour y chercher des inspirations, même quand elle s’en sépare. Les notions husserliennes d’intentionnalité et de sensibilité nous semblent offrir des possibilités encore irréalisées.Ces recherches ont enfin rendu possibles quelques autres essais (...) sur lesquels se termine le présent recueil. Ce sont les « Raccourcis », projets de cheminements plus sinueux. (shrink)
Cette étude d’Emmanuel Levinas, parue en 1930, un an avant la traduction des Méditations cartésiennes, fut l’une des premières à faire connaître en France les notions fondamentales de la philosophie de Husserl. Elle expose la théorie phénoménologique de l’intuition, prise comme théorie de la vérité. La vérité est l’apparaître des choses mêmes par delà les images et les mots. En ce sens, la phénoménologie se veut le retour de la philosophie aux choses mêmes.Les analyses d’Emmanuel Levinas qu’on trouvera (...) dans le présent volume, et qui sont devenues aujourd’hui classiques, portent sur les ouvrages publiés du vivant du Husserl. Mais elles jetent une lumière vive sur les oeuvres posthumes du philosophe et elles sont un indispensable outil à la compréhension de la pensée contemporaine, encore marquée par l’héritage phénoménologique. (shrink)
The collective works edited by Emmanuel Alloa and Adnen Jdey, Du sensible à l’oeuvre, and by Mauro Carbone, L’empreinte du visuel, meet the dual requirementimposed by reading the work of Merleau-Ponty today: on one hand, they extend the philosopher’s thought and highlight its obvious necessity in reading the mostcontemporary art; and, on the other hand, by not allowing themselves to be lulled by the gentle seduction of the writing, they emphasize the coherence of his thought andthe rigor of certain (...) of his key concepts such as style, resumption, flesh or individuation, which are the object of precise and unpublished studies. (shrink)
This book provides a clear and helpful overview of the thought of Emmanuel Levinas, one of the most significant and interesting philosophers of the late twentieth century. Michael L. Morgan presents an overall interpretation of Levinas' central principle that human existence is fundamentally ethical and that its ethical character is grounded in our face-to-face relationships. He explores the religious, cultural and political implications of this insight for modern Western culture and how it relates to our conception of selfhood and (...) what it is to be a person, our understanding of the ground of moral values, our experience of time and the meaning of history, and our experience of religious concepts and discourse. Includes an annotated list of recommended readings and a selected bibliography of books by and about Levinas. An excellent introduction to Levinas for readers unfamiliar with his work and even for those without a background in philosophy. (shrink)
La question de Dieu dans la pensée de Husserl fut très tôt un objet d'attention pour la recherche phénoménologique, mais la diversité des textes est telle qu'il était nécessaire d'établir le dossier historique relatif à cette question. Bien évidemment, la mise en lumière de l'unité et de la continuité des analyses de Husserl sur Dieu est animée par une interrogation proprement spéculative : quelle place pour Dieu dans une philosophie descriptive qui se veut méthodologiquement athée? A partir du "je" transcendantal, (...) quel est l'accès possible à la pure phénoménalité de Dieu? Si Husserl décrit la transcendance de Dieu comme celle d'une Idée théorique, éthique et téléologique, il ne s'agit pas pour lui de s'en tenir aux reconstructions abstraites de la métaphysique, niais de revenir à l'expérience originaire de Dieu. La réduction phénoménologique ne demande pas de cesser de croire, mais elle rend possible une purification éthique de l'expérience religieuse qui permet d'élucider son sens. En cela, tout le projet contemporain d'un concept non ontologique de Dieu est redevable à Husserl d'avoir fait le premier pas décisif en affranchissant de tout en soi " et en montrant que la transcendance de Dieu ne peut être séparée de la vie intentionnelle dans laquelle elle s'annonce. Husserl ne confond pas pour autant philosophie et théologie, et la compréhension de Dieu comme évidence d'une Idée pratique infinie laisse ouverte la possibilité de la Révélation sans vouloir parler pour elle. (shrink)
Cette étude d’Emmanuel Levinas, parue en 1930, un an avant la traduction des Méditations cartésiennes, fut l’une des premières à faire connaître en France les notions fondamentales de la philosophie de Husserl. Elle expose la théorie phénoménologique de l’intuition, prise comme théorie de la vérité. La vérité est l’apparaître des choses mêmes par delà les images et les mots. En ce sens, la phénoménologie se veut le retour de la philosophie aux choses mêmes.Les analyses d’Emmanuel Levinas qu’on trouvera (...) dans le présent volume, et qui sont devenues aujourd’hui classiques, portent sur les ouvrages publiés du vivant du Husserl. Mais elles jetent une lumière vive sur les oeuvres posthumes du philosophe et elles sont un indispensable outil à la compréhension de la pensée contemporaine, encore marquée par l’héritage phénoménologique. (shrink)
Qu’est-ce qui peut venir à l’idée qui n’y soit pas déjà, en quelque façon, contenu, ou qui ne soit pas déjà à la mesure de l’idée? Ne faudrait-il pas, pour rendre pensable l’absolu – pour trouver un sens à Dieu – contester que la pensée soit coextensive à la conscience en guise d’un savoir toujours corrélatif de l’être et, dès lors, que la philosophie coïncide avec l’ontologie?Ce livre essaie de suggérer que le sens signifie non pas exclusivement sous la figure (...) de signifiants – choses, signes, mots – renvoyant à des signifiés; qu’il signifie, plus anciennement, à partir du visage humain, comme quand on dit signifier un ordre ou ordonner. Signifiance originelle du visage perçant sans cesse ses formes plastiques et représentées qui sans cesse se referme sur la voix silencieuse ou inouïe du commandement signifié! Eveil et dévotion suscités en guise d’un moi libéré de soi, libéré pour le prochain, même si l’on s’obstine à n’y trouver que représentation et conscience de soi. (shrink)
L’ouvrage d’Emmanuel Renault s’inscrit dans un débat passionné et fécond, inauguré en 1971 par la parution aux États-Unis de la Théorie de la justice de John Rawls, sur la nature de la justice et le sens que peut bien revêtir dans nos sociétés contemporaines l’exigence de mener une vie juste. Dans ce débat, Renault fait entendre une voix qui puise son originalité et la pertinence de son questionnement dans sa radicalité. Il remet en cause notamment l’approche libérale contractualiste de (...) Rawls.. (shrink)
Une anthologie de textes de philosophes, de théoriciens et d'historiens de l'art (Boehm, Mondzain, Nancy, Coccia, Alloa, Belting, Bredekamp, Mitchell, Rancière, Didi-Huberman) qui témoignent à la fois de l'incidence de la question de l'image, de sa logique spécifique et de la transformation du champ visuel dans les savoirs contemporains, et de la variété de ses approches conceptuelles, de la préhistoire à nos jours et dans différentes traditions de pensée. Qu'est-ce qu'une image ? La multiplication proliférante des images semble bien – (...) et c'est là son paradoxe – inversement proportionnelle à notre faculté de dire ce qu'est réellement une image. Si notre interaction quotidienne avec les écrans a fait disparaître certaines peurs archaïques quant au pouvoir perturbateur des images, cette normalisation des rapports fait elle-même écran à une confrontation réelle avec l'efficace des images. Prenant acte du fait que l'image n'est pas structurée comme un langage, cet ouvrage se fait le témoin des débats actuels autour des logiques imaginales, notamment les Bildwissenschaften allemandes ainsi que les visual studies aux Etats-Unis. Que ce soit à partir d'une perspective contemporaine ou encore depuis une position délibérément anachronique, les différents essais forment ensemble un arsenal conceptuel permettant d'affronter de façon nouvelle la question de l'image et de son efficace. (shrink)
Ces dernières années ont été le théâtre d'une étonnante résurgence de la question anthropologique. Parmi les propositions les plus débattues, il y a eu celle qui consisterait à penser l'homme non pas comme un animal doué de langage, mais avant tout comme un homo pictor ou encore comme un homo spectator, capable de produire et de reconnaître ses propres images. Si entre-temps, cette idée d'une anthropologie par l'image a permis d'inaugurer des nouveaux domaines de recherche, comme l'anthropologie visuelle, celle-ci relève (...) cependant d'une histoire déjà plus ancienne dont cet ouvrage livre quelques clés. Entre ceux qui considèrent que les images sont le reflet exact de l'homme et ceux qui, au contraire, sont d'avis que les artefacts visuels mènent une vie dont les raisons échappent à la logique anthropocentrique, se dessinent aujourd'hui les lignes de front de ce qui s'apparente à une nouvelle querelle de l'image. (shrink)
Ce travail de systématisation de la table kantienne aboutit, successivement, à deux systèmes combinatoires, chacun s’articulant autour d’un sous-système de trois «protocatégories» qui sont, dans le premier cas, les trois personnes grammaticales, JE, IL, TU, et, dans le second, trois «stades», simplicité, positivité et perfection. Dans les deux cas, la primauté de l’étude des «protocatégories» formelles s’affirme face à celle des catégories matérielles de la table kantienne. Que dire de la relation entre les deux triades? André de Tienne estime qu’il (...) est impossible d’établir une équivalence parfaite entre les deux, parce que chacune d’entre elles est une réponse à un problème épistémologique différent. La triade des personnes répond à la question: «Que puis-je connaître?», celle des stades à la question: «Comment puis-je connaître?». (shrink)
Dans une célèbre conférence, Ludwig Wittgenstein affirme que l'éthique, répondant " au désir de dire quelque chose du sens ultime de la vie ", ne peut être une science. L'éthique serait-elle donc dénuée de sens? Serait-il vain pour un philosophe d'y consacrer ses réflexions? Non, car " elle porte témoignage d'un penchant de l'esprit humain ", que Wittgenstein estime " profondément respectable ". Il nous faut relire le Tractatus. La conception du sens et du non-sens qui y figure est devenue (...) le sujet d'un intense et acerbe débat. Allan Janik, qui préface le présent ouvrage, écrit : " Soyons reconnaissants à Emmanuel Halais de nous offrir une vue d'ensemble qui permet d'analyser les complexités de ce débat, ainsi qu'une défense lucide de la position de Wittgenstein dans sa relation historique à des penseurs tels que William James, Otto Weininger et Arthur Schopenhauer ". On découvre, au cœur de la pensée de Wittgenstein, l'énigme de l'existence. (shrink)
Qu’est-ce que le Bien ? Quel rapport entretient-il avec l’être humain, comment relie-t-il les individus entre eux ? Nous verrons ici abordé un thème qui n’est ni tout à fait de l’histoire, ni tout à fait de la philosophie : mais un mélange des deux, une vision morale et philosophique du monde incarnée par un groupe d’intellectuels cambridgiens qui, avant d’être..
- L'articolo ricostruisce la tradizione della teoria critica nella quale il concetto di individualitÀ ricopre un ruolo centrale. Questo concetto č cruciale giÀ in Marx, sia per la sua antropologia, sia per la sua teoria sociale e il suo retroterra normativo. La posizione centrale dell'individualitÀ diviene piů esplicita in Adorno, che ne intreccia aspetti critici e utopici. Infine, č indubbia l'appartenenza di Honneth a questa tradizione, che egli si propone di attualizzare in prospettiva socio-psicologica, tenendo nel debito conto le trasformazioni (...) del capitalismo contemporaneo. (shrink)
La personne comme question est un sujet qui n'a cessé d'alimenter la réflexion de l'auteur, ceci en s'appuyant sur Husserl. De la préhistoire du concept de personne à son épanouissement médiéval puis jusqu'à sa réactivation phénoménologique, la personne est un combat pour le soi. La perspective généalogique adoptée dans ce livre vise à montrer que c'est la genèse du concept biblique de personne qui montre le véritable sens d'être de la personne, alors que le concept juridique en est dérivé. Citant (...) les auteurs clé de ce concept de personne, ce livre en retrace l'histoire. (shrink)