In this paper, I expound Philip Pettit’s political thought as an example of a ‘spontaneous and naturalistic’ view of politics and place his account within a liberal tradition of epistemological modesty which Pettit imagines he has transcended. To this end, I highlight the affinities between Pettit’s theory of freedom and a paradigmatically ‘modest’ social theory, namely, Hayek’s theory of the spontaneous social order. In light of the comparison with Hayek, I show that Pettit’s distinction between liberal and republican thought is (...) not as vivid as he suggests. My contention is that the republican ideal of freedom offers not so much the makings of a viable non-liberal theory of political association as the expression, under a ‘new’ language of citizenship, of specifically Hayekian intuitions that lie at the core of contemporary neoliberalism. (shrink)

This essay reflects on the concept of “hydropower” – the corrosive power of seawater to amalgamate Life and Nonlife in the context of migrant deaths in the waters of the Mediterranean. Through a focus on drowned bodies’ dissolution and eventual sedimentation into their deep-sea surroundings, my approach interrelates the order of biopolitical violence enacted by Europe’s restrictive migration policies and the thick time of the geophysical. The degradation of bodies under the influence of hydropower reveals residual ontologies marked by porousness (...) between embodied forms of Life and their geophysical environments, putting significant pressure on the putatively watertight divide between Life and Nonlife in the Anthropocene. Parsed from the lens of residuality, hydropower reveals humans’ full ontological coincidence with matter writ large, their endurance and solubility in geological life forces, but also the necessity to think agency in terms of human/inhuman continuity in excess of biopower’s regimenting forces. Against the attempted biopolitical suppression of a certain form of humanity, the residual dwelling enacted by hydropower champions the inclusion of new constellations of matter in our political thought processes. (shrink)

Il n’y a pas d’âge pour se poser des questions philosophiques et, très tôt, face à l’étonnement devant le monde, les enfants s’interrogent sur la vie, la mort et les relations humaines. L’enfant serait par excellence celui qui, selon l’expression de G. Deleuze, fait « l’idiot » et pose la question du pourquoi et de l’essence des choses en toute naïveté et intensité. La pratique de « la philosophie avec les enfants « se développe ainsi en Europe depuis une vingtaine (...) d'années. Cette pratique répond au besoin de démocratisation d’une discipline jugée trop souvent comme hermétique et élitiste. Dans le même temps, la littérature de jeunesse semble avoir pris en compte ces interrogations métaphysiques. Les programmes de littérature à l‘école primaire insistent d’ailleurs sur cette dimension des œuvres et incitent à des débats réflexifs. C’est dans cette brèche que tous ceux qui souhaitent une initiation précoce à la philosophie ont pu s’engouffrer pour mettre en place des séances dans les classes. Le monde de l‘enfance pourrait ainsi être aujourd’hui le pont qui permettrait de réconcilier deux disciplines dont l’histoire s’est trop longtemps écrite sous les signes de la concurrence et de la méfiance réciproques. Elles pourraient ainsi retrouver leur alliance originelle : au-delà des formes spécifiques qu’elles entretiennent avec le langage, elles sont toutes les deux des discours qui visent à donner sens et intelligibilité à notre existence. Disciplines trop longtemps conflictuelles, la littérature et la philosophie ne trouveraient-elles pas ainsi une nouvelle complémentarité grâce au développement conjoint de leur didactique avec les enfants? (shrink)

"Comment faites-vous pour défendre l'assassin d'un enfant?" C'est souvent cette question que les avocats pénalistes entendent à propos de leur métier. L'avocat est représenté, dans la fiction, sous les traits d'un être ambigu, sans cesse sur le fil... La réalité est sans doute tout autre. C'est elle que ce livre tente d'approcher en comblant un manque dans les réflexions contemporaines de l'avocature. Rares sont, en effet, les travaux qui abordent l'éthique de l'avocat pénaliste. Quelles sont ses interrogations, ses incertitudes lorsqu'il (...) est confronté à des choix de défense? A travers une enquête menée auprès d'avocats, l'auteur s'intéresse aux intentions, aux pratiques quotidiennes effectives et aux enjeux de responsabilité du pénaliste. Comment les mutations juridiques et politiques de la défense pénale orientent-elles les valeurs de l'avocat et sa manière d'agir? Par-delà la dimension déontologique de son métier, quelles relations d'ordre éthique l'avocat entretient-il avec lui-même mais aussi avec l'autre : son client, qu'il soit prévenu, accusé ou victime, les jurés, les magistrats? Peut-on parler du rapport de l'avocat à la vérité? Cette vérité est-elle spécifique? Plurielle? Le procès équitable permet-il d'affirmer une égalité des armes devant la justice? Comment l'avocat peut-il construire des lignes de défense tout en restant partenaire de justice? En définitive, est-il possible de comprendre l'acte même de défense des actes extrêmes, des crimes monstrueux sans prendre conscience de la complexité d'une réflexion éthique? Avocats, magistrats, policiers, journalistes, bâtonniers, et bien sûr tous ceux qui se destinent à ces professions, et puis encore les citoyens qui s'intéressent à la justice et les citoyens qui la découvrent en tant que jurés, tous ceux-là, pour des raisons très diverses, tireront profit de la lecture de cet ouvrage. (shrink)

Tagba is a tone language that presents tonal patterns that appear quite regular at first glance. However, these are difficult to model under standard autosegmental hierarchical assumptions regarding the placement of skeleton, segments and tones. In this paper, we will present Tagba tonology and demonstrate that it can be accounted for by readjusting the tiers of hierarchization. From this, we reason that the proposed hierarchy is parametric and language specific.

It is becoming clear that the post‐translational modification of histone and non‐histone proteins by acetylation is part of an important cellular signaling process controling a wide variety of functions in both the nucleus and the cytoplasm. Recent investigations designate this signaling pathway as one of the primary targets of viral proteins after infection. Indeed, specific viral proteins have acquired the capacity to interact with cellular acetyltransferases (HATs) and deacetylases (HDACs) and consequently to disrupt normal acetylation signaling pathways, thereby affecting viral (...) and cellular gene expression. Here we review the targeting of cellular HATs and HDACs by viral proteins and highlight different strategies adopted by viruses to control cellular acetylation signaling and to accomplish their life cycle. BioEssays 25:58–65, 2003. © 2002 Wiley Periodicals, Inc. (shrink)

Health care resource distribution is a subject of debate among health policy analysts, economists, and philosophers. In the United States, there is a widening gap between the more-and less-advantaged socioeconomic sub-populations in terms of both health care resource distribution and outcomes. Conventional wisdom suggests that there is a tradeoff, a zero-sum game, between efficiency and fairness in the distribution of health care resources. Promoting fairness in the distribution of health care resources and outcomes is not efficient in terms of maximization (...) of a health outcome production function. On the other side of the coin, improving efficiency comes at the expense of fairness. Such conventional wisdom is supported in part by standard static Paretian welfare analysis. However, in this paper it is shown that in a dynamic setting in which there are efficiency gains in the health production function, fairness in distribution of health care resources can improve simultaneously. (shrink)

L’auteur présente le statut juridique de l’animal, les normes juridiques visant la protection de l’animal domestique, l’animal de compagnie et plus particulièrement les décisions de justice concernant le chien « dangereux ».