IntroductionDe nos jours, l’économie semble avoir besoin de la politique. Au début du XXIème siècle, la crise économique exige que les États régulent les processus économiques, autrement dit, qu’il y ait une politique économique et sociale. Peut-être est-on face à un défi aux postulats du libéralisme. Mais est-il vrai que le libéralisme s’opposait à l’intervention de l’État dans le domaine économique ? Si l’on revoit l’œuvre que John Stuart Mill avait consacrée à l’économie, on peut constater..
This is French version of John Stuart Mill's essay "On Nature" accompanied by a introduction by the translator and a lexicon of English words (used in moral philosophy) often wrongly translated into French and a short reflection on the two senses of the word "law" that often cause confusion.
A. Comte et J.-S. Mill s’accordaient sur la nécessaire « scientificisation » de la politique. Ce consensus masque pourtant un désaccord profond sur le contenu à donner à cette « scientificisation ». La question de l’assujettissement des femmes jette une lumière particulièrement vive sur la nature de ce différend. D’une part, on montrera comment le rôle que Comte faisait jouer à la considération des facteurs biologiques dans les explications sociologiques na va pas sans remettre en cause le statut de Comte (...) comme fondateur d’une sociologie autonome. D’autre part, on montrera que le biais environnementaliste qui caractérise la méthodologie millienne ne doit pas nécessairement nous la faire abandonner.A. Comte and J.-S. Mill shared a common belief in the necessary « scientificisation » of politics. However, this consensus conceals a real disagreement as to the real content to be given to this « scientificisation ». The issue of the subjection of women sheds a new light on the nature of this disagreement. Firstly, I will show how the role Comte ascribed to the consideration of biological factors in sociological explanations is inconsistent with the received view according to which he is to be regarded as the founding father of an autonomous sociology. Secondly, I will analyze the assumptions on which Millian methodology rests and try to show that its environmentalist bias is no reason to give it up. (shrink)
"Mille Plateaux (Paris, Éditions de Minuit, 1980) est le second des deux volumes ayant pour sous-titre Capitalisme et schizophrénie issu de la collaboration entre le philosophe Gilles Deleuze et le philosophe et psychanalyste Félix Guattari. Cet ouvrage continue à explorer par des voies inédites - en s'attaquant notamment à une série d'erreurs afférentes selon les auteurs à l'arborescence, à l'État, au langage... - la question déjà avancée dans L'Anti-Œdipe (premier volume) d'une ontologie révolutionnaire des devenirs ("presque imperceptibles") qui ne cessent (...) de défaire l'histoire des identités ("primauté des lignes de fuite") et de produire des "coups" imprévisibles au sociologue et au militant. Sans doute le livre politique de Deleuze et Guattari le plus important, grâce à sa conception originale du pluralisme (l'individu n'y est pas conçu comme fondement de l'organisation sociale : les subjectivités sociales sont toujours au-dessus ou en dessous du niveau de l'individu, composant et décomposant des collectivités de toutes sortes)"--Wikipedia = Mille Plateaux (Paris: Editions de Minuit, 1980) is the second of two volumes which comes in the series of Capitalism and Schizophrenia is a result of collaboration between the philosopher Gilles Deleuze and Felix Guattari, philosopher and psychoanalyst. This book continues to explore new paths - including addressing a series of errors by the authors related to the tree, the state, the language... - that are already dealt with in Anti-Oedipus (first volume) of an ontology of revolutionary futures; the latter continues to unravel the history of identities ("primacy of lines of flight") and produce "coups" unforeseeable to the sociologist and activist. No doubt the political book of Deleuze and Guattari's is the most important, with its original conception of pluralism (the individual is not conceived as the foundation of social organization: social subjectivities are always above or below of the individual level, composing and decomposing communities of all kinds).". (shrink)
Élie HALÉVY (1870-1937), philosophe et historien des idées, fut professeur à l'École libre des sciences politiques, l'ancêtre de l'actuel Sciences Po. Comme son autre grand ouvrage, l'Histoire du peuple anglais au XIXe siècle, paru en six tomes de 1913 à 1932, les trois tomes de La formation du radicalisme philosophique, parus en 1901 pour les deux premiers et en 1904 pour le troisième, reflètent pour partie ses enseignements de l'Ecole libre consacrés à l'histoire britannique. Le premier tome, La jeunesse de (...) Bentham 1776-1789, étudie la doctrine utilitariste non seulement chez celui qu'on regarde comme son fondateur principal, Jeremy Bentham, mais aussi chez les nombreux auteurs qui, en Grande-Bretagne et sur le continent, en dessinèrent avant lui les contours. Le deuxième tome, L’évolution de la doctrine utilitaire de 1789 à 1815, montre comment l'utilitarisme revêtit la forme non seulement d'une école de pensée, mais aussi d'un mouvement pour la réforme économique, sociale et politique. Le rôle coordonnateur nouveau de James Mill, ainsi qu'une convergence de vues avec les économistes, qui poussaient dans le sens des réformes, marquèrent notamment cette évolution. Le troisième tome, Le radicalisme philosophique, continue d'étudier la transformation de l'école en mouvement après la fin des guerres napoléoniennes, lorsque celle-ci commence à engranger ses premiers grands succès réformistes. Bentham, James Mill et les autres penseurs utilitaires sont alors réunis sous l'appellation de philosophic radicals. Le terme temporel de l'ouvrage est le Reform Act de 1832, première étape vers la modernisation du système électoral, que la propagande de ce groupe ne contribua pas peu à faire aboutir. Quoique l'ouvrage d'Halévy vaille en premier lieu par l'immense savoir qu'il déploie, et le nombre et l'excellence des citations qu'il propose, il comporte aussi des thèses historiques et philosophiques originales. On peut citer parmi les premières la thèse, qui relie les trois tomes, voulant que l'utilitarisme britannique trouve sa forme achevée dans l'intervention sur la société, lorsqu'il se mue en radicalisme philosophique, et parmi les secondes, la thèse, énoncée au début du premier tome, voulant qu'il existe trois modèles dominants de jonction des intérêts individuels (la fusion sympathique, l'identification naturelle et l'identification artificielle). Une autre grande thèse, à la fois historique et philosophique, affirme en substance que l'économie politique classique serait un département spécialisé de la pensée utilitaire. La question de savoir jusqu'à quel point Smith, Ricardo et Malthus ont pu adhérer au "principe d'utilité" de Bentham est toujours débattue. En même temps que les élucidations apportées à ce principe, elle contribue à expliquer l'intérêt que les historiens de la pensée économique continuent de porter à l'ouvrage. L'auteur a participé à la réédition de La formation du radicalisme philosophique en 1995 par les Presses Universitaires de France (P.U.F.), suivant un projet collectif lancé par Monique Canto-Sperber. Dans le présent article, antérieur à cette réédition, l'auteur tentait de résumer brièvement un livre qui demeure irremplaçable en dépit d'une conception et d'un style quelque peu datés. (shrink)
En 1868, un jeune médecin promis à un bel avenir politique, Georges Clémenceau, met sa connaissance de l'anglais au service d'un ouvrage déjà célèbre Outre-Manche, le commentaire critique que John Stuart Mill a donné de la philosophie d'Auguste Comte. Auguste Comte et le positivisme marque ainsi la singulière rencontre de ces trois noms prestigieux, dans un formidable débat philosophique. Il en résulte un texte remarquable, tant par la qualité des protagonistes que par celle du traducteur, dont l'élaboration nous est rapportée (...) par Michel Bourdeau, à qui on en doit la réédition, dans l'introduction qu'il donne à l'ouvrage: il y a d'abord la «forte secousse» que ressent Mill à la lecture de Comte, son enthousiasme, la réaction heureuse du vieux positiviste, et finalement la prise de distance circonspecte du premier. (shrink)
Individual choice and freedom are repeatedly invoked in contemporary policy debates, including those with a focus on risk behaviors such as smoking and health insurance coverage. The idea of making the right choice with regard to health and well-being has been fortified by the neoliberal discourse of self-reliance, personal autonomy, and responsibility. This neoliberal view, stemming from the conceptualization of freedom of philosopher John Stuart Mill justifying the freedom of the individual in opposition to unlimited state control, holds that success, (...) good health, and favorable educational outcomes are largely due to individual effort. Correspondingly, so too is failure, including failure of.. (shrink)
Bien que John Stuart Mill et Jeremy Bentham aient été considérés comme d’illustres exemples de « Philosophes radicaux », leurs exigences en matière de réforme sociale et politique étaient basées sur des points de vue différents. Comparée à celle de Bentham, l’analyse de Mill concernant le principe d’utilité et de démocratie représentative présente certains traits « perfectionnistes » et « élitistes ». La présente étude se propose d’examiner ceci à la lumière de la réception et de la réponse de Mill (...) aux idées de Bentham sur la politique. Bien que Mill fût, en partie, un partisan enthousiaste de Bentham, et qu’il lui attribuât le mérite de promouvoir les réformes juridiques et politiques, il semble avoir commencé, à partir de 1833, à évaluer ouvertement Bentham de façon critique. Ceci peut être perçu dans ses discussions et sa relation intellectuelle avec George Grote, qui était aussi un politicien et un historien utilitariste. L’accent mis par Mill sur le rôle essentiel de « l’éducation sociale du peuple » dans la promotion de l’esprit public fut développé dans des dialogues avec Grote et l’examen de ses études historiques. La présente étude conclut que Grote fit preuve de plus de sympathie envers Bentham que Mill, dans l’approche théorique aussi bien que dans l’approche pratique. Bien que tous les trois fussent vraiment dévoués à la même cause radicale, ils avaient toutefois des visions différentes de la crise de la démocratie parlementaire. L’examen du contexte de sa relation intellectuelle avec Grote fournit l’une des sources permettant de comprendre le défi jeté par Mill aux idées de Bentham relatives à la réforme politique. (shrink)
The history of the dyestuffs industry during the period 1775–1860 is interesting for three reasons. In the first place it was in connection with the manufacture of synthetic dyestuffs, begun in 1856, that the industrial research laboratory and the organization scientist first unmistakably appeared in the last decades of the nineteenth century. Secondly, there are the enigmas of W. H. Perkin, the man who discovered and manufactured the first coal-tar colours, but who retired somewhat abruptly from the industry in 1874: (...) just after the synthesis of alizarine. Thirdly, the dyestuffs industry was in intimate association with the textile industries which had for a long time been subject to frequent radical scientific and technological innovation. Among the most important of these we may mention John Smeaton's classic paper of 1759 on the maximum work obtainable from a given fall of water: a problem important not only for the abstract science of mechanics, but also for the design of waterwheels—the main source of power for the early textile mills. Again, the textile industries were quick to employ the Watt rotative engine; previously a two cylinder Newcomen engine had been tried out. Bleaching powders, based on Scheele's discovery of chlorine and its properties, were rapidly adopted: in this context one cannot help contrasting the indifference of medical science to Davy's early suggestion of using nitrous oxide as an anaesthetic; or Faraday's comment in 1818 on the anaesthetic power of sulphuric ether. The textile industries saw, over this period, a rapid succession of new machines, the pace of invention being so hot that in 1832 Charles Babbage reported that machines became obsolete long before they wore out. A Salford cotton mill was the first industrial establishment to use gas lighting: James Thomson, calico printer, introduced gas lighting to the town of Clitheroe when he installed it in his works. And there were many other important technical and scientific innovations. It was to supply these industries, so well accustomed to change, that the synthetic coal-tar dyestuffs were introduced from 1856 onwards. It is interesting that, so far as we can see, the appearance of these synthetic dyestuffs was the last in the series of major innovations in the textiles and related industries: at least until recent times. (shrink)
La nouvelle édition des œuvres complètes de Montesquieu en vingt et un volumes (huit sont parus depuis 1998), rattachée à l’École normale supérieure Lettre et Sciences humaines (Lyon) depuis 2000 et publiée par la Voltaire Foundation (Oxford), se fonde sur une approche nouvelle du corpus manuscrit comme de la conception même de l’œuvre, saisie dans son devenir ; l’établissement du texte comme l’annotation cherchent à en restituer la force initiale, telle qu’elle a pu apparaître aux contemporains de Montesquieu. Cette entreprise (...) se double d’une réflexion constante sur sa propre pratique, par rapport à l’histoire de l’édition et à la réception (et donc l’interprétation) des œuvres de Montesquieu. (shrink)
John Stuart Mill est passé à la postérité pour deux de ses écrits emblématiques : De la liberté et De l’assujettissement des femmes. Moins connus sont ses discours au Parlement britannique et devant des associations féministes, mais non moins importants. En effet, on oublie bien souvent que JS Mill était non seulement un fonctionnaire de l’administration coloniale, mais aussi un philosophe, un homme politique et un militant. Les textes présentés par Benoît Basse permettent de mettre en lumièr...
How are we to conceive of the genealogy of the state without reducing tribal societies to the status of ancestors of state societies? It is the genealogy of political power that is at stake in this question. In Ibn Khaldûn's work, power is an integral part of an ontology that anchors the political in the biological. When Gilles Deleuze and Félix Guattari come up against the radical separation between state societies and stateless societies, which they perceive in Pierre Clastres’ work, (...) they borrow the concept of group feeling from Ibn Khaldûn, which allows them to posit the relationship between states and what is external to them. This article identifies an anthropology of power in Ibn Khaldûn in order to better understand his role in Mille Plateaux by Deleuze and Guattari. (shrink)
Dans cet article, nous développons une réflexion sur le conflit en démocratie en nous appuyant sur une étude du parcours et des travaux de Charles Wright Mills. Comme celle de Pierre Bourdieu qui lui fait écho sur de nombreux points et avec laquelle nous l’entrecroisons, la démarche de Mills fournit les bases d’une réflexion sur les conditions sociales d’une authentique conflictualité démocratique, orientée vers une déconstruction de certaines formes de domination. Tout d’abord, le travail de Mills intègre (...) un questionnement sur l’impact des formes de stratification sociale sur le développement des luttes sociales. Mills contribue ainsi à mettre en relief, dans le contexte américain, une interaction permanente des luttes de classe et des luttes statutaires et une certaine neutralisation des premières par les secondes. La mise en relief par Bourdieu de la prégnance, au sein des divers champs sociaux, des luttes de classement va dans le même sens. Ensuite, un retour sur la notion de « société de masse » chez Mills permet de mettre en relief la façon dont ce dernier voit dans le déclin de l’autonomie des ordres institutionnels un facteur d’étouffement de la conflictualité démocratique. Enfin, nous comparons la façon dont Mills et Bourdieu défendent, chacun à sa manière, une « politique de vérité ». L’analyse de la portée et des limites d’une telle politique nous amène à souligner en quoi l’autonomie des ordres institutionnels ou des champs sociaux est une condition et un enjeu à la fois structurant et foncièrement ambivalent de la conflictualité démocratique. (shrink)
This book tells the story of modern ethics, namely the story of a discourse that, after the Renaissance, went through a methodological revolution giving birth to Grotius’s and Pufendorf’s new science of natural law, leaving room for two centuries of explorations of the possible developments and implications of this new paradigm, up to the crisis of the Eighties of the eighteenth century, a crisis that carried a kind of mitosis, the act of birth of both basic paradigms of the two (...) following centuries: Kantian ethics and utilitarianism. The new science of natural law carried a fresh start for ethics, resulting from a mixture of the Old and the New. It was, as suggested by Schneewind, an attempt at rescuing the content of Scholastic and Stoic doctrines on a new methodological basis. The former was the claim of existence of objective and universal moral laws; the latter was the self-aware attempt at justifying a minimal kernel of such laws facing skeptical doubt. What Bentham and Kant did was precisely carrying this strategy further on, even if restructuring it each of them around one out of two alternative basic claims. The nineteenth- and twentieth-century critics of the Enlightenment attacked both not on their alleged failure in carrying out their own projects, but precisely on having adopted Grotius’s and Pufendorf’s project. What counter-enlightenment has been unable to spell out is which alternative project could be carried out facing the modern condition of pluralism, while on the contrary, if we takes a closer look at developments in twentieth-century ethics or at on-going discussions on practical issues, we might feel inclined to believe that Grotius’s and Pufendorf’s project is as up-to-date as ever. -/- Table of Contents -/- Preface I. Fathers of the Reformation and Schoolmen 1.1. Luther: passive justice and the good deeds; 1.2. Calvin: voluntarism and predestination; 1.3. Baroque Scholasticism; 1.4. Casuistry and Institutiones morales -/- II Neo-Platonists, neo-Stoics, neo-Sceptics 2.1. Aristotelian, neo-Platonic, neo-Epicurean and neo-Cynic Humanists; 2.2. Oeconomica and the art of living; 2.3. Neo-Stoics; 2.4. Neo-Sceptics; 2.5. Moralistic literature -/- III Neo-Augustinians 3.l. The Jansenists on natura lapsa, sufficient grace, pure love; 3.2. Nicole on the impossibility of self-knowledge; 3.3. Nicole on self-love and charity; 3.4. Nicole against civic virtue, for Christian civility; 3.5. Malebranche on general laws and necessary evil; 3.6. Malebranche on Neo-Augustinianism and Platonism. -/- IV Grotius, Pufendorf and the new moral science 4.1. Grotius against Aristotle and the sceptics; 4.2. Mersenne and Gassendi; 4.3. Descartes on ethics as the last branch of philosophy’s tree; 4.4. Hobbes on scepticism and the new moral science; 4.5. Spinoza on the new moral science as a descriptive science;4.6. Locke on voluntarism and probabilism; 4.7. Pufendorf on natural law as an exact science; 4.8. Pufendorf on physical and moral entities; 10. Pufendorf on self-preservation -/- V The empiricist version of the new moral science: from Cumberland to Paley 5.1. Cumberland against Hobbesian voluntarism; 5.2. Cumberland and theological consequentialism; 5.3. Cumberland on universal benevolence and self-love; 5.4. Shaftesbury on the moral sense; 5.5. Hutcheson on natural law and moral faculties; 5.6. Gay, Brown, Paley and theological consequentialism. -/- VI The rationalist version of the new moral science: from Cudworth to Price 6.1. The Cambridge Platonists; 6.2. Shaftesbury on the moral sense; 6.3. Butler and a third way between voluntarism and scepticism; 6.4. Price and the rational character of moral truths; -/- VII Leibniz’s compromise between the new moral science and Aristotelianism 1.Leibniz against voluntarism; 2.Leibniz against the division between the physical and the moral good; 3.Leibniz on la place d’autrui and theological consequentialism; 4.Thomasius, Wolff, Crusius -/- VIII French eighteenth-century philosophers without the new moral science 8.1. The genealogy of our ideas of virtue and vice; 8.2. Maupertuis and moral arithmetic 8.3. The philosophes and the harmony of interests; 8.4. Rousseau on corruption, self-love, and virtue; 8.5. Sade on the merits of vice -/- IX Experimental moral science: Hume and Adam Smith 9.1. Mandeville’s paradox; 9.2. Hutcheson on the law of nature and moral faculties; 9.3. Hume on experimental moral philosophy and the intermediate principles; 9.4. Hume’s Law; 9.5. Hume on the fellow-feeling; 9.6. Hume on natural and artificial virtues and disinterested pleasure for utility; 9.7. Adam Smith’s anti-realist metaethics; 9.8. Adam Smith on self-deception and the paradox of happiness; 9.9. Adam Smith on sympathy and the impartial spectator; 9.10. Adam Smith on the twofold criterion for moral judgement and its paradox; 9.11. Reid on the refutation of scepticism and the self-evidence of duty -/- X Kantian ethics 10.1. Kantian metaethics: moral epistemology; 10.2. Kantian metaethics: moral ontology; 10.3. Kantian metaethics: moral psychology; 10.4. Kantian normative ethics; 10.5. Kant on the impracticability of applied ethics; 10.6. Kantian moral anthropology; 10.7. Civilisation and moralisation; 10.8. Theology on a moral basis and the origins of evil; 10.9. Fichte and the transformation of theoretical philosophy into practical philosophy XI Bentham and utilitarianism 11.1. Bentham’s linguistic theory; 11.2. Bentham’s moral ontology, psychology, and theory of action; 11.3. The principle of greatest happiness; 11.4. The critique of religious ethics; 11.5. The new morality; 11.6. Interest and duty; 11.7. Virtues; 11.8. Private ethics and legislation -/- XII Followers of the Enlightenment: liberal Judaism and Liberal Theology 12.1. Mendelssohn; 12.2. Salomon Maimon; 12.3. Haskalā and liberal Judaism; 12.4. Liberal Theology. -/- XIII Counter-Enlighteners 13.1.Romanticism and the fulfilment of individuality as the Summum Bonum; 13.2. Hegel on history as the making of liberty; 13.3. Hegel on the unhappy consciousness and the beautiful soul; 13.4. Hegel on Morality and Sittlichkeit; 13.5. Marx on ideology, alienation, and praxis; 13.6. Schopenhauer on compassion; 13.7. Kierkegaard on faith beyond ethics. -/- XIV Followers of the Enlightenment: intuitionists and utilitarian 14.1 Whewell‘s criticism of utilitarianism; 14.2 Whewell on morality and the philosophy of morality; 14.3 Whewell on the Supreme Norm; 14.4 Whewell on the conflict between duties; 14.5 Mill and the proof of the principle of utility; 14.6 Mill’s eudemonistic utilitarianism; 14.7 Mill on rules -/- XV Followers of the Enlightenment: neo-Kantians and positivists 15.1. French spiritualism; 15.2. Neo-Kantians: the Marburg school; 15.3. Neo-Kantians: the Marburg school; 15.4. Comte’s positivism and the invention of altruism; 15.5. Social Darwinism; 15.6. Wundt and an ethic of humankind -/- XVI Post-enlighteners: Sidgwick 16.1. Criticism of intuitionism; 16.2. On ethical egoism; 16.3. Criticism of utilitarianism -/- XVII Post-enlighteners: Durkheim 17.1. Sociology as physics of customs; 17.2. Morality as physics of customs and as practical science; 17.3. On Kantian ethics and utilitarianism; 17.4. The variability of moralities;17.5. Social solidarity as end and justification of morality; 17.6. Secular morality as “sociodicy”; XVIII Post-enlighteners: Nietzsche 18.1. On the Dionysian; 18.2. On the deconstruction of the world of values 18.3 On the twofold genealogy of moralities; 18.4. On ascetics and nihilism; 18.5. Normative ethics of self-fulfilment -/- Bibliography / Index of names / Index of concepts -/- . (shrink)
Connectionism: Debates on Psychological Explanation, Volume Two Edited by Cynthia Macdonald and Graham Macdonald Blackwell, 1995. Pp. xvii + 424. ISBN 0-631-19744-3. 50.00 (hbk). ISBN 0-631-19745-1 16.99 (pbk). New books on the philosophy of religion Divine Hiddenness and Human Reason By J.L. Schellenberg, Cornell University Press, 1993. Pp. 217. ISBN 0-8014-2792-4. $36.50 (hbk). Reason and the Heart By William J. Wainwright, Cornell University Press, 1995. Pp. 160. ISBN 0-8014-3139-5. $28.50 (hbk). The Rationality of Belief and the Plurality of Faith Edited (...) by Thomas D. Senor, Cornell University Press, 1995. Pp. 291. ISBN 0-8014-3127-1. $39.95 (hbk). (shrink)
In this study, David Weinstein argues that nineteenth-century English New Liberalism was considerably more indebted to classical English utilitarianism than the received view holds. T. H. Green, L. T. Hobhouse, D. G. Ritchie and J. A. Hobson were liberal consequentialists who followed J. S. Mill in trying to accommodate robust, liberal moral rights with the normative goal of promoting self-realisation. Through careful interpretation of each, Weinstein shows how these theorists brought together themes from idealism, perfectionism and especially utilitarianism to create (...) the new liberalism. Like Mill, they were committed to liberalising consequentialism and systematising liberalism. Because they were no less consequentialists than they were liberals, they constitute a greatly undervalued resource, Mill notwithstanding, for contemporary moral philosophers who remain dedicated to defending a coherent form of liberal consequentialism. The New Liberals had already travelled much of the philosophical ground that contemporary liberal consequentialists are unknowingly retravelling. (shrink)
Victor Hugo a soutenu : « Dieu, cela n’est pas tant que ce n’est pas en pierre / Il faut une maison pour mettre la prière. » L’histoire de l’incarnation christique suffit-elle à expliquer la place de la pierre dans l’imaginaire des sociétés culturellement issues du christianisme? En quoi l’Église – la communauté et l’institution nées de l’enseignement du Christ – poursuit-elle ce projet d’inscription de la chair dans la pierre? Dans quelle mesure la parole de Jésus à l’un de (...) ses apôtres, Pierre – « tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église » (Mt. xvi, 18) – est-elle fondatrice non seulement de la « pétrification » de l’Église, mais plus généralement du poids donné à l’architecture et au bâti dans les mille et une façons occidentales de penser la société et de faire communauté? (shrink)
La pratique de la divination, telle que Xénophon l’expose tout au long de l’Anabase, est la mise en œuvre d’un mode de communication avec les dieux qui peut emprunter des formes diverses, mais dont la principale est le sacrifice et l’observation des signes positifs ou négatifs, offerts par les victimes. Elle suppose une bienveillance de la divinité toujours prête, semble-t-il, à répondre aux questions posées par les hommes, dans le domaine public comme dans le privé, pourvu que ces questions soient (...) légitimes. Le reste de l’œuvre relève de la même conception, influencée par Socrate, comme le suggèrent les Mémorables, et trouve son origine dans la consultation de l’oracle de Delphes, au moment de son départ pour l’expédition organisée par Cyrus et qui deviendra l’expédition dite des Dix Mille.Divination, as described by Xenophon in the Anabasis, represents a means of communication with the gods, which can take several forms. The offer of a sacrifice is the first of these, with the observation of the signs given by the victims. This practice assumes that the gods are kind and that they are always ready to respond to questions posed by people either in public or in private, if these questions are legitimate. The same idea, influenced by Socrates, is found in all Xenophon’s works, as evidenced in the Memorabilia, beginning with Xenophon’s consultation of the Delphic oracle on joining Cyrus’ expedition, which would known as the “Ten Thousand” expedition. (shrink)
Nos sociétés érigent en idéal la capacité d'agir, celle de l'individu libre et autonome. Pourtant, de tout le corps social montent des exaspérations, revendications ou souffrances de la part de vies empêchées, à mille lieues de cet idéal d'accomplissement. L'avenir de la social-démocratie passe par l'invention de nouveaux pouvoirs d'agir : travail, consommation, liens intimes, citoyenneté, connaissance. Il est crucial de garantir notre puissance d'agir dans toutes ces sphères, sauf à sombrer dans un sentiment d'impuissance face aux inégalités ou à (...) la transition climatique. Cet essai indique les conditions pour que la liberté continue d'exister au bénéfice de chacun et de tous."--Page 4 of cover. (shrink)
Cet article propose une périodisation de l’œuvre narrative de Jorge Luis Borges (1899-1986). Deux notions métalittéraires signalent la première étape, celle d’un texte absolu et celle d’un texte gouverné par le hasard, liées pour l’une à la Cabbale, pour l’autre au Gnosticisme. L’étape suivante, objet principal de cette étude, est gouvernée par la notion de figure dans le sens biblique du terme. Borges présente cette notion dans « Le Miroir des énigmes », essai de 1940 où sont convoqués des textes (...) de Léon Bloy, Thomas de Quincey et Novalis. À travers ces influences, Borges ébauche une poétique figurative dont le caractère apocalyptique laisse l’œuvre ainsi produite dans l’indécision entre l’eschatologie et la scatologie. (shrink)
La religion, qui a irrigué la culture occidentale pendant deux mille ans, perd son influence sur tous les plans. La chrétienté ne se retire pas seule, mais avec elle ses fruits sécularisés, qui constituaient une architecture signifiante. Quel est le destin de notre représentation du monde à forée de cet effacement? Certains désignent le relativisme, voire le nihilisme. qui s'instaurent dans l'oubli des référents fondateurs. Ce livre veut montrer que le nihilisme n'est qu'une brève transition, que le relativisme reflète une (...) apparence. L'époque présente atteste plutôt la réinstauration de modes d'être et de pensée comparables à ceux qui précédèrent l'Occident chrétien et à ceux qui se déploient partout hors l'Occident chrétien : des sagesses et des paganismes, déjà à l'ouvre sous la texture déchirée de nos anciennes convictions. transcendantes ou immanentes. Ces sagesses se nourrissent de renoncement, lequel forme aujourd'hui l'essentielle disposition de notre esprit. Renoncement à la quête de la vérité, renoncement au progrès, à la royauté de l'homme, à la liberté personnelle. Les conséquences en sont, par un lent processus, le remplacement du vrai par le bien, des dogmes par vies mythe, du temps fléché par un retour au temps circulaire, du monothéisme par le paganisme ou le panthéisme, de l'humanisme de liberté par un humanisme de protection, de la démocratie par le consensus, de la ferveur par le lâcher prise. C'est une métamorphose radicale, et ce renoncement est un retournement, non seulement de nos pensées, mais aussi de nos modes d'être et de nos institutions. Après une histoire de deux mille ans, sous de multiples signes réapparaît l'appel à une résignation sereine dont les hommes sans Dieu n'ont jamais cessé de rêver. (shrink)
Selon une psychologie empiriste, aucune vie mentale inconsciente n'existe ; la conscience devrait être vue comme intérieure au sujet. Au contraire, la psychologie idéaliste soutient une philosophie de l'inconscient (et non pas de l'inconscience). La multiplicité et la finalité ne sont pas représentables comme des produits de l'évolution ou du destin des individus ; notre image du monde est conscience du monde. Nietzsche (1874), le premier, réagit contre cette thèse ; il y voit un tourbillon de consciences étroites : "l'homme (...) historique qui se laisse transformer en miroir historique." La psychologie idéaliste tendrait-elle vers une idolâtrie de l'histoire ? Il nous semble qu'une éthique et une philosophie sociale idéalistes, bâties sur les principes du droit, aident à former des hypothèses plausibles, notamment celle d'une solidarité inconsciente. L'expérience moniste d'unité entre notre représentation et notre volonté peut plaider pour une compréhension du monde sur le terrain de valeurs axiologiques, sans maladie historique. Elle explique une soif universelle de culture et de religion. Réexaminons l'utilité et l'inconvénient d'élargir la reconnaissance réciproque des sujets, vers un don de soi au monde. (shrink)
Cinq mille ans d'Histoire consignée nous montrent à la fois une humanité créatrice d'indéniables progrès et, simultanément, prisonnière de schémas qui la paralysent ou l'affolent. C'est comme si l'humanité cherchait son bonheur en suivant obstinément des stratégies qui lui assurent rarement une satisfaction durable. Assurément, il doit exister de sérieuses raisons à ces choix de comportements inefficaces, alors même que personne ne dispose d'une seconde vie pour rattraper les échecs de la première. Dans Le paradoxe humain, l'auteur resitue le psychisme (...) de l'Homme dans le contexte de l'évolution et en analyse les caractéristiques fondamentales. Il souligne l'importance des limitations de ce psychisme à l'origine du malaise de l'homme, inextricablement enchevêtré dans le désir d'ouverture aux autres et la nécessité, toujours en vigueur, de se battre irréductiblement pour exister à quelque prix que ce soit. Cette étude nous confronte aux potentialités et aux limitations inhérentes du psychisme de notre espèce et nous amène à une vision à la fois réaliste et optimiste de l'humanité. A la croisée de la psychologie et de l'anthropologie, cet ouvrage offre, avec un regard neuf, une réflexion sur le psychisme humain fondée sur la psychologie des profondeurs et constitue une contribution de la psychologie à une organisation de la vie sociale et politique centrée sur l'homme et son épanouissement. (shrink)
L’emploi par Poincaré de la notion de convention au sujet des hypothèses géométriques signale un déplacement par rapport aux problématiques traditionnelles. La découverte des géométries non euclidiennes montre qu’il n’y a pas de cadre spatial unique ; plusieurs systèmes sont possibles. On affirme ainsi l’existence d’un aspect essentiel de la connaissance qui ne dérive pas des faits et ne relève ni de l’inné ni de l’intuition. L’introduction de la notion de convention, dont il s’agit de prendre la mesure, ouvre la (...) voie à une prise en compte des facteurs décisionnels en science. Nous nous proposons, dans cet article, d’analyser l’argumentation de Poincaré en reconstruisant sa position face aux doctrines de Kant et de Mill.By understanding geometrical hypotheses as conventions, Poincaré significantly alters the traditional philosophical discussion of space. The discovery of non-Euclidean geometries proves that there is not a single spatial framework ; several systems are possible. Thus, there is an essential feature of knowledge that derives neither from empirical facts nor from intuition or innate understanding. The introduction of the notion of convention, whose significance is at issue here, provides a way of understanding the element of free choice in science. This article aims at analyzing Poincaré’s reasoning, by contrasting his viewpoint with that of Kant and Mill. (shrink)
En avril 1775, alors que le ministère Turgot rencontre les plus vives oppositions et attaques et va devoir affronter les émeutes liées au prix du blé, les amis de Turgot, D'Alembert et Condorcet, sont à des postes clés de la cité savante : le premier comme secrétaire perpétuel de l'Académie française, le second comme adjoint du secrétaire perpétuel de l'académie royale des sciences de Paris, Grandjean de Fouchy, dont le retrait est attendu. Dans une lettre à Joseph-Louis de Lagrange, alors (...) directeur de la classe de mathématiques à l'académie de Berlin, D'Alembert se plaint que Condorcet et lui essuient des « tracasseries » à l'Académie des sciences. Au même moment, Mme Grandjean de Fouchy, demande à D'Alembert six mille francs pour éviter l'expulsion de leur logement. Comment ces différents événements interfèrent-ils ? (shrink)
This work should be quite useful as a problem guide to phenomenalist and dualist metaphysics. Professor Yolton is concerned that any system be read both from an internal and an external perspective keeping them as separate and distinct as possible. He also cautions that the external perspective should not presuppose another metaphysic for that has often resulted in gross misreadings of earlier authors. In the first section of the book, phenomenalism, he shows how, for example, D. M. Armstrong and G. (...) Warnock have misread Berkeley and attacks G. Warnock and J. Austin's principle which rules out use of a technical irreducible language by philosophers. Solipsism and idealism as well as Berkeley's sensory phenomenalism are treated. In the second section of the book, dualism, Professor Yolton argues that some "transcendent Meaning Principle" is necessary to make the non-sensual side of dualism intelligible, outlines Plato's dualism as against Protagorian monism, indicates what he considers B. Russell's dualism and tries to show that Russell's treatment of one side is partially completed by C. I. Lewis' treatment of what Professor Yolton considers the other side. In the third section on meaning and truth he tries to establish 1) that there is a large measure of intranslatability between philosophical systems; 2) that meaning involves referrent necessarily; 3) that truth is defined by ontological rules; and 4) that correspondence is the basic truth-relation. Brief discussion is given of certain aspects of the works of P. Strawson, B. Russell, J. S. Mill, G. Ryle, W. V. O. Quine, Meinong, and Eric Tom. Slightly over half of this book is comprised of papers, some slightly modified, published from 1949 to 1961.--J. B. L. (shrink)
Les animaux peuvent-ils avoir des droits? La souffrance animale a-t-elle une importance morale? Les animaux sont-ils dotes de conscience? Telles sont les questions abordees dans cet ouvrage, qui se propose d'approfondir quelques pistes de reflexion a travers la lecture commentee de deux textes, l'un de John Stuart Mill (extrait de L'utilitarisme), l'autre de Donald Davidson (sur la cognition animale).
Cet article poursuit la réflexion de Dilhac (2014) touchant la relation entre politique et vérité. Au terme d’une analyse de la tolérance chez Mill et Popper, Dilhac conclut qu’une conception épistémique de la tolérance manque sa dimension politique, et qu’il est préférable d’opter pour le concept rawlsien de consensus raisonnable. Discutant ces résultats, le premier objectif est ici de montrer qu’une notion de « raisonnabilité » peut facilement trouver ses racines dans la neutralité scientifique wébérienne, et donc être porteuse d’une (...) dimension épistémique minimale. Le second objectif est de clarifier l’impact de cet argument particulier sur le débat général entourant la démocratie épistémique. Il sera défendu que l’opposition traditionnelle entre les conceptions épistémique et politique de la délibération est à trouver dans un certain perfectionnisme épistémique, mais qu’il existe au moins une conception minimale du potentiel épistémique tout à fait compatible avec les valeurs fondamentales du libéralisme, comme l’inclusion, l’égalité ou la diversité. En d’autres termes, les exigences épistémiques minimales de la neutralité scientifique peuvent être indépendantes du perfectionnisme épistémique. (shrink)
Le propos de cet ouvrage, paru dans la collection _Repères _aux éditions La Découverte_ _est d’offrir une introduction précise et nuancée à l’utilitarisme comme courant philosophique depuis Bentham jusqu’aux utilitaristes contemporains (Peter Singer, Derek Parfit notamment). Dans un petit format (128 pages dont 108 de texte et 13 de bibliographie), Christophe Salvat donne une synthèse problématisée et efficace des avancées récentes de la recherche et met en valeur leur contribution aux questions éthiques contemporaines. Dans le paysage intellectuel anglophone, l’utilitarisme occupe (...) une place spécifique depuis le début du XIX e siècle. Les idées de Jeremy Bentham, de John Stuart Mill puis de Henry Sidgwick ont été diffusées, commentées et attaquées, elles ont joué un rôle structurant dans les controverses de l’époque victorienne. Au XX e siècle, une riche tradition universitaire – notamment dans les départements de droit, de politique et de philosophie – a contribué à considérablement élarg... (shrink)
Epoque de mille et une fascinations! C'est par le biais inusité de la fascination que cet essai envisage les rapports contemporains entre la vie et la mort. Traversant nos paysages quotidiens, l'idée que nous nous faisons de la mort imprègne nos manières de vivre et notre rapport au temps. La fascination y participerait, tant dans nos attitudes que dans nos liens, comme manière de ressentir le présent, d'habiter l'espace du corps et des identités, d'investir la mémoire et la culture, bref, (...) comme un désir de suspendre le temps, d'accomplir secrètement notre fantasme d'éternité. Dès lors,. qu'il s'agisse de quête hédoniste insatiable, de curiosité illimitée pour le spectaculaire, d'émois partagés face aux jeux extrêmes, voire face à l'horreur que suscitent les catastrophes collectives, pourquoi cherchons-nous tant, aimons-nous à ce point être fascinés, et quel en est le prix? Cette étude socioanthropologique s'adresse à celles et ceux qui, résistant aux poncifs de l'air du temps, veulent dépasser les injonctions et les déplorations obligées entourant le fait de notre finitude. En reliant le thème de la fascination à celui de nos rapports à la vie et à la mort, l'auteure nous amène à débusquer la portée délétère des formes subtiles de déni et à reconsidérer ce qui contribue aussi à faire de nous des humains un peu plus lucides sur leur sort et celui d'une planète. (shrink)
Bringing together major writings on a wide range of conceptual issues underlying the theory and practice of journalism, this unique anthology covers topics such as what makes a story newsworthy, journalism and professional ethics, the right of free speech, privacy and news sources, politicsand the power of the press, objectivity and bias, and the education of journalists. Including papers by key contemporary and classical authors such as Walter Lippmann, Joshua Halberstam, Tom L. Beauchamp, Fred Smoller, Edward J. Epstein, Herbert Gans, (...) John Stuart Mill, Philip Meyer, and Theodore L.Glasser, this book introduces provocative issues in press ethics and philosophy that color or determine much of what we see and hear in today's media. (shrink)