tome I. IVe s.-XIe s. -- tome II. XIIe-XVe s. -- tome III. XVIe s.-XVIIIe s.

L'essoufflement de l'inflation christologique comme la résurgence du discours sur Dieu et pas seulement à Dieu, réclamaient une interrogation soutenue, et notamment l'examen du préjugé historiographique qui attribue volontiers l'origine de la dérive christocentrique à la pensée franciscaine. Évolution qui favorise un renouvellement de la théologie du pluralisme religieux ou non-religieux, et la mise en lumière des réinterprétations fécondes du concept et des figures du Médiateur unique ou des intermédiaires dans l'accès à l'être, à la nature et aux témoignages traditionnels (...) ou historiques, comme dans l'inventivité esthétique, morale, sociale, noétique ou scientifique.The exhaustion of Christological inflation as well as the re-emergence of the discourse about God, and not only addressed to God, called for a thorough critical approach, and more especially an examination of the historiographic prejudice which willingly attributes this Christocentric trend to Franciscan thought. An evolution which favors a renewal of the theology of religious and non-religious pluralism, and valorizes the fruitful reinterpretations of the concept and the figures of the unique Mediator or the intermediaries giving access to being, nature and traditional or historical testimonies, as well as to aesthetic, moral, social, noetic or scientific inventivity. (shrink)

Avant de s'inquiéter de la variété des perversions et même de la volonté perverse, l'auteur s'interroge sur l'énigme de la volonté, sur la lente émergence de sa reconnaissance explicite. Non pour opérer une réduction historienne, morale ou psychopathologique, mais pour mieux approcher la perversion comme intensité. La perversion n'est pas une simple perturbation de la finalité supposée du désir ni seulement l'expression d'une défaillance, mais d'abord une forme d'affirmation de la volonté libre, une intensification qui affecte aussi bien le rapport (...) au fini que celui à l'infini. Oui. la volonté perverse est révélatrice du dépassement que la liberté désire introduire dans les hasards et les nécessités de l'opinion, des lois et des sciences physiques, humaines ou théologiques ; elle est aspiration à toujours plus d'accomplissement de soi. l'impuissance à saisir le moment favorable est le coeur de la perversion : non pas avant tout une méprise d'objet. La perversion de la volonté libre est d'abord une intensité de fixation sur le bonheur voulu immédiatement et en soi, et non par égard à ce qui advient. Une réflexion qui vient à point nommé. (shrink)

Le courant de pensée qui s’intitule Radical Orthodoxy propose une généalogie de ce qu’elle juge la dérive du subjectivisme moderne en faisant référence à son enracinement théologique, et notamment dans les modalités franciscaines et jésuites du volontarisme. Ce qui donne l’occasion de repenser ici non d’abord le symptôme d’une angoisse face à la croissance de la vérité pratique et spéculative dont certains cherchent à se préserver en vain, mais surtout la question du rapport à l’autorité dans le contexte d’une appréciation (...) nouvelle de la différence reçue entre autonomie et autosuffisance. (shrink)

Deleuze a contribué à mieux nous faire entendre la puissance affirmative du désir et la portée métaphysique des hallucinations et délires. Une logique de la folie qui excède la question du langage et des choses... Cet essai prolonge une intuition restée en friche : la prise au sérieux de la dimension " théologique " des délires dont la catégorie psychiatrique obsolète des " délires mystiques " est une occultation au lieu d'être l'explication, le dépliement qu'elle aurait pu suggérer.

Liminaire -- Je serais content d'en savoir plus -- Un parcours philosophique -- Jeunesses -- Rhétorique -- L'École d'Athènes -- La fin d'une civilisation et l'orgasme -- Un héros de la Raison -- De Baïus, Jansenius et Geulincx à Samuel Beckett et Pascal Quignard -- Une fenêtre ouverte... sur la statue de Husserl -- La Dispute du Saint-Sacrement -- Itinerarium mentis -- Il y a -- La décision -- Ceci n'est pas une conversation -- Les expériences naturelles -- Le standard (...) technique et l'abstraction juridique -- Le scepticisme légitime? -- Une conversation première -- Intervalles -- La passiveté comme grain de folie -- La double affection philosophique -- Le grouillement -- De la consistance du Moi à l'effacement de soi -- Le caritatif -- L'insomnie -- La vérité recevable -- Les tomates-crevettes d'Emmanuel Lévinas ou l'Autre Banquet -- Bifurcations -- Style de vie. (shrink)

This essay will consider the dispute between Charles Sanders Peirce and John Dewey on the nature and validity of the theory/practice distinction. Their dispute concerns whether a strong affirmation of this distinction enables scientific inquiry or disables it. Inherent in this issue are two related questions, namely whether tmth can be pursued for its own sake, and, as a subset of this question, whether there is an evidence proper to the consideration of pure possibilities. I will argue that there is (...) a common ground between the logic of inquiry which Dewey is determined will have practical effect, and the logic of inquiry which Peirce is concemed will discover the truth promised by correct investigation. This compromise is found in the philosophy of Bemard Lonergan, whose critical realism includes an account of concrete judgement strikingly similar to that of John Dewey, but whose account of the normative stmcture of cognition, emanating from the individual's radical desire to know, also incorporates Peirce's emphasis on the pursuit of truth and on the validity of the scientist's consideration of pure logical possibilities. I will present these similarities, and will consider the stmcture of Einstein's 1905 paper, "On The Electrodynamics of Moving Bodies," as a case study which supports Lonergan's (and Peirce's) account of cognitional stmcture, but which poses problems for Dewe/s instrumentalism. The essay concludes that Lonergan offers a critical realism which successfully renounces the 'spectator' theory of knowledge without underestimating the importance of the normative element of understanding in the human desire to know. (shrink)

Authority in Morals: An Essay in Christian Ethics. By Gerard J. Hughes On Human Nature. By Edward O. Wilson Democracy and Ethical Life. By Claes G. Ryn The Foundations of Modern Political Thought. By Quentin Skinner. 2 vols. Phenomenology and the Social World: the Philosophy of Merleau‐Ponty and its Relation to the Social Conscience. By Laurie Spurting Philosophical Foundations of the Three Sociologies. By Ted Benton Christianity and the World Order. By Edward Norman. Oxford, Oxford University Press, 1979, £3.50. The (...) Stoics. Edited by John M. Rist Descartes. By Margaret D. Wilson Physicalism. By K.V. Wilkes Kierkegaard as Educator. By R.J. Manheimer Two Ages: The Age of Revolution and the Present Age. By Søren Kierkegaard, translated and edited by Howard and Edna Hong Parables of Kierkegaard. Edited by Thomas C. Oden Thomas Carlyle: ‘Cahinist without the Theology’. By Eloise M. Behnken The Praise of 'Sons of Bitches’. By James V. Schall The Inner Eye of Love. By William Johnston The River Within. By Christopher Bryant The Religious Imagination and the Sense of God. By John Bowker Old Testament Theology: A Fresh Approach. By Ronald E. Clements What is a Gospel? By Charles H. Talbert Urchristliche Prophetic. By Gerhard Dautzenberg Amphttochii Icontensis Opera. Edited by Cornells Datema Man and Nature in the Renaissance. By Allen G. Debus The Church in Late Victorian Scotland 1874–1900. By Andrew L. Drummond and James Bullock. Ppix, 342, Edinburgh, The St Andrew Press, 1978, £10.50. From Office to Profession: The New England Ministry 1750–1860. By Donald M. Scott Bemard‐Lazare: Anti‐Semitism and the Problem of Jewish Identity in Late Nineteenth Century France. By Nelly Wilson. (shrink)