The compact and, with \ M\, very massive object located at the center of the Milky Way is currently the very best candidate for a supermassive black hole in our immediate vicinity. The strongest evidence for this is provided by measurements of stellar orbits, variable X-ray emission, and strongly variable polarized near-infrared emission from the location of the radio source Sagittarius A* in the middle of the central stellar cluster. Simultaneous near-infrared and X-ray observations of SgrA* have revealed insights into (...) the emission mechanisms responsible for the powerful near-infrared and X-ray flares from within a few tens to one hundred Schwarzschild radii of such a putative SMBH. If SgrA* is indeed a SMBH it will, in projection onto the sky, have the largest event horizon and will certainly be the first and most important target for very long baseline interferometry observations currently being prepared by the event horizon telescope. These observations in combination with the infrared interferometry experiment GRAVITY at the very large telescope interferometer and other experiments across the electromagnetic spectrum might yield proof for the presence of a black hole at the center of the Milky Way. The large body of evidence continues to discriminate the identification of SgrA* as a SMBH from alternative possibilities. It is, however, unclear when the ever mounting evidence for SgrA* being associated with a SMBH will suffice as a convincing proof. Additional compelling evidence may come from future gravitational wave observatories. This manuscript reviews the observational facts, theoretical grounds and conceptual aspects for the case of SgrA* being a black hole. We treat theory and observations in the framework of the philosophical discussions about “realism and underdetermination”, as this line of arguments allows us to describe the situation in observational astrophysics with respect to supermassive black holes. Questions concerning the existence of supermassive black holes and in particular SgrA* are discussed using causation as an indispensable element. We show that the results of our investigation are convincingly mapped out by this combination of concepts. (shrink)

RésuméIbn Raḥīq est un érudit du xie siècle qui a compilé un livre sur l'astronomie grand public. Ce travail comprenait une section dans laquelle il résumait les connaissances de base sur la Voie lactée, telle qu'elle prévalait dans les premiers siècles après l'Hégire. Ibn Raḥīq donne un aperçu complet de la perception de la Voie lactée, allant de son utilisation comme test pour la connaissance de la tradition religieuse et de ses applications agricoles jusqu’à une description astronomique exacte de sa (...) forme dans le ciel au cours de l'année et à des théories sur sa nature et sa composition. Nous utilisons une comparaison de son texte avec ceux d'Ibn al-Haytham et d'autres auteurs pour étudier le rôle de la Voie lactée dans la civilisation islamique depuis le début de son existence jusqu'au xve siècle. (shrink)

RésuméAu tout début du dernier millénaire, Ibn al-Haytham contribua de façon importante à la recherche sur la Voie lactée. Les seuls trois témoins actuellement connus de son traité sur la localisation de la Voie lactée seront ici comparés et discutés. La comparaison entre ces témoins, d'une part et la traduction allemande de ce traité, faite en 1906 par E. Wiedemann, d'autre part, révèle plusieurs différences, ce qui nous a incité à proposer une nouvelle traduction critique du texte transmis. Nous donnons (...) ici un commentaire détaillé de ce traité et nous testons la validité des arguments d'Ibn al-Haytham. Nous discutons aussi ce traité dans le cadre du ‘Grand Débat’ concernant la Voie lactée qui eut lieu autour de 1920, plus d'une décennie après la traduction de Wiedemann. Il nous est apparu que le travail d'Ibn al-Haytham se situe à coup sûr au faîte de la période d'observation, à l’œil nu, de la Voie lactée. S'appuyant sur sa propre argumentation et sur les observations de Ptolémée, Ibn al-Haytham identifie clairement la galaxie comme un corps extra-terrestre, qui n'est pas une partie de l'atmosphère mais qui se situe plus loin que la lune. De plus, à l'occasion des jugements qu'il porte sur les positions stellaires transmises par Ptolémée, Ibn al-Haytham anticipe le concept de mouvements stellaires propres. (shrink)

RésuméNous étudions dans quelle mesure la Voie lactée a été utilisée comme outil d'orientation au début de la période islamique couvrant du 8e au 15e siècle, avec un accent sur la première moitié de cette période. Nous comparons les textes de trois auteurs au cours de trois périodes différentes et donnons des commentaires détaillés sur leur contenu astronomique et traditionnel. Le texte d'al-Marzūqī résume les informations sur la Voie lactée proposées par l'astronome et géographe ʾAbū Ḥanīfa al-Dīnawarī. Le texte indique (...) clairement que dans certaines régions, la Voie lactée pourrait être utilisée comme guide géographique pour déterminer la direction approximative vers une région terrestre ou la direction de la prière. Au 15e siècle, le célèbre navigateur Aḥmad b. Māǧid décrit la Voie lactée dans ses instructions nautiques. Il démontre fréquemment que la Voie lactée sert de guide pour trouver des constellations et des étoiles utiles pour une navigation précise sur terre et sur mer. D'autre part, dans sa description de la Voie lactée, Ibn Qutayba cite un vers du poète Ḏū al-Rumma également mentionné par al-Marzūqī. La Voie lactée y est utilisée pour indiquer les heures chaudes de l’été durant lesquelles voyager dans le désert était particulièrement difficile. Par conséquent, la Voie lactée était utile pour l'orientation dans l'espace et le temps et a été utilisée pour l'agriculture et à des fins de navigation. (shrink)