Cet ouvrage rassemble cinq textes. L'introduction (Guy Bouchard) dénonce l'opprobre injustifiée qui entoure souvent l'utopie et plaide en faveur de son actualité. Le chapitre 1 (Laurent Giroux) thématise les rapports entre utopie et philosophie en suivant deux pistes, celle d'une philosophie de l'utopie et celle de l'utopie philosophique. Le chapitre 2 (Gilbert Leclerc) aborde l'éducation permanente dans la perspective de la portée existentielle de l'utopie et de son impact sociétal. Le chapitre 3 (G. B.) définit l'utopie comme une société idéalisée (...) dans le domaine de la fiction; elle voisine la para-utopie (société idéalisée dans un cadre théorique), l'une et l'autre constituant les deux volets de "l'hétéropolitique"; il est aussi question de la signification et des rôles de l'utopie, lesquels permettent de réfuter les principaux reproches qu'on lui adresse. La conclusion (G. B.) met en évidence le rôle historiogène de la pensée hétéropolitique. (shrink)

La pensée de Wilhelm Dilthey nous a largement échappé, surtout pour des raisons d’édition et de traduction. Il fallait donc sans aucun doute saluer le projet de traduction entamé aux Éditions du Cerf en 1992. Si l’entreprise se poursuit au-delà des quatre volumes déjà parus — l’édition allemande comprend entre temps vingt et un tomes —, le lecteur francophone pourra mesurer toute l’importance de Dilthey pour l’histoire de la philosophie et en particulier pour l’épistémologie des sciences humaines dans le monde (...) francophone. (shrink)