In this essay, I study the departure performed in The Imaginary from the Husserlian position spanning from the Logical Investigations and the 1904/1905 lectures on the imagination. In Sartre’s conception, the imagination in its two forms is never intuitive. Moreover, in an act of imagination we can never find immanent sensible contents. In Husserl, the imagination in its two forms, is a sensible intuition, like perception. Furthermore, every act of imagination apprehends immanent sensible contents.

Cette étude essaie de dégager certaines convergences et différences entre l’approche husserlienne de la conscience de signe dans les Recherches logiques au tournant du siècle (l’édition de 1913 ne modifie pas fondamentalement les descriptions acquises en 1901) et certains courants linguistiques issus de la révolution saussurienne dans l’analyse du langage. Pour l’essentiel nous limiterons nos références d’une part aux travaux que Benveniste, Jakobson, Martinet ont consacré au problème de l’ar...

Les Conférences sur la psychologie élémentaire du sentiment et de l’attention furent tenues par E.B. Titchener (1867-1927) à l’Université de Columbia en février 1908 et publiées en juillet de la même année à New York (The Macmillan Company). Dans ces conférences, qui traitent successivement de la sensation, du sentiment, et enfin de l’attention, Titchener (1867-1927) fait un point méticuleux de l’état de la question dans la psychologie de l’époque avant d’avancer ses propres hypothèses. Il pu...

C’est dans la troisième partie de son ouvrage que Külpe reprend de façon synthétique et thématique tous les fragments où il a été question de l’attention de façon marginale pour produire une conception synthétique de l’attention. Après une définition du phénomène, il examine successivement : 1) les effets, 2) les phénomènes accompagnateurs, 3) les conditions, 4) le caractère volontaire ou non, 5) la liaison au rêve et à l’hypnose, de l’attention. Nous laisserons de côté les points 4 et 5 qui...

This essay compares Sartre's existential psychoanalysis with Freud's psychoanalysis and Binswanger's Daseinsanalysis . On the one hand, Sartre's psychoanalysis, despite the pure phenomenological interpretation of the factical self (in the first part of Being and Nothingness ), is ultimately metaphysically founded on the concept of 'human reality' (in the fourth part of the book), so that this psychoanalysis cannot be identified with the way of interpreting existence in the Daseinsanalyse . On the other hand, Sartre's phenomenological interpretation of the factical (...) self implies that Freud's analysis of psychical phenomena is false, because the self 'is strictly to the degree that it signifies' ( Sketch for a Theory of the Emotions ) and is 'coextensive with consciousness' ( Being and Nothingness ). (shrink)