L'A. ne voit pas comment déterminer les ennemis du quatrième évangile dénoncés par Saint Irénée ; d'habitude on voit en eux le premier anneau de la tradition qui s'achève dans les Aloges de Saint Epiphane et Filastrius. Le cas est le même que pour les partisans d'élever l'évangile de Marc au-dessus des autres . Il est impossible de les identifier.

L'A. expose la théologie du baptême de Jésus dans les écoles théologiques hétérodoxes du IIe siècle, en contraste avec les thèses catholiques défendues par saint Irénée de Lyon. Pour les hérétiques, ce fut le Christ qui descendit sur l'homme Jésus dans le Jourdain; au moment de la Passion, le Christ s'en retourna, laissant Jésus dans sa condition prébaptismale. Pour contrer ces hérésies, Irénée, lui, situe le rôle de l'Esprit dans le Baptême de Jésus le Christ, et prétend que l'Esprit ne (...) le quitta pas jusqu'à la Résurrection même. L'article analyse précisément les positions gnostiques mises en cause par Irénée. (shrink)

In the theology of Irenaeus the sign of Jonas is put to use to explain the antithesis between man fallen in Adam and victorious in the Word made flesh. The devil is the fish that tried to eat up man. God allowed it in order so to dispose the salvation of the human race. The sign of Jonas does not only prefigure the resurrection of Christ, but also the mystery of the Church and the salvation of men. Since this salvation (...) is realized through the victory of Christ over death, no man can glory before the Lord. That is why man is the glory of God, just as the glory of God is man alive. Only in appearance are the two Irenaean formulas incompatible. The first shows that man can glorify God only by God's work; the other, that God communicates to man his own glory. God himself raises man, progressively, to divinization and immortality. Just as the whale launched Jonas into a new life, so also death launched the Saviour as first fruits of the new life that crowns the likeness of man with God. (shrink)

Exégèse de l'histoire de Lot chez Irénée de Lyon.