Some philosophers argue that Hume, given his theory of causation, is committed to an implausibly thin account of what it is like to act voluntarily. Others suggest, on the basis of his argument against free will, that Hume takes no more than an illusory feature of action to distinguish the experience of performing an act from the experience of merely observing an act. In this paper, I argue that Hume is committed to neither an unduly parsimonious nor a sceptical account (...) of the phenomenology of agency. (shrink)

I examine Hume’s ‘construal of the basic structure of human agency’ and his ‘analysis of human agency’ as they arise in his investigation of causal power. Hume’s construal holds both that volition is separable from action and that the causal mechanism of voluntary action is incomprehensible. Hume’s analysis argues, on the basis of these two claims, that we cannot draw the concept of causal power from human agency. Some commentators suggest that Hume’s construal of human agency is untenable, unduly skeptical, (...) or uniquely entailed by the limits of empiricism. However, as I argue, these criticisms depend either on a misunderstanding of Hume’s analysis of human agency or on a neglect of the historical context of his view. (shrink)

Hume regards the will as an impression which normally is followed by an appropriate bodily movement. It is unclear why he adopts this theory instead of saying that passions are directly followed by actions (a view which would in some respects suit him better). I suggest that he needs impressions of the will to explain our knowledge of our own acts. They thus play an indispensible role in hume's newtonian science of the mind.

There seems a potential tension between Hume's naturalistic project and his normative ambitions. Hume adopts what I call a methodological naturalism: that is, the methodology of providing explanations for various phenomena based on natural properties and causes. This methodology takes the form of introducing ‘the experimental method of reasoning into moral subjects’, as stated in the subtitle of the Treatise; this ‘experimental method’ seems a paradigmatically descriptive one, and it remains unclear how Hume derives genuinely normative prescriptions from this methodology. (...) In resolving this problem, I will argue that Hume's naturalistic methodology – that is, his ‘experimental philosophy’, or what has come to be known as his experimental method – consists of the systematization of phenomena pertaining to human nature. In applying his experimental method to normative subjects, Hume systematizes our normative judgements, deriving general principles of normative justification; he then reflexivel... (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:MAINE DE BIRAN CRITIQUE DE HUME45· Essai de philosophie comparee A plusieurs reprises Maine de Biran s'en prend à Hume tantôt conjointement avec Malebranche, tantôt avec Condillac; parfois il est seul visé. Cette confrontation a un grand intér êt; elle a même une portée paradigmatique, car elle remet en question la méthode reflexive et l'interprétation à donner de la notion d'expérience immédiate, et elle nous éclaire en même temps (...) sur les visées de l'un et de l'autre. 2 Dans l'Essai sur les fondements de la psychologie Maine de Biran adopte la ligne dont il ne se départira pas par la suite. Il rejette â la fois les théories innéistes (ce qui le sépare des cartésiens), celles qui posent la causalité comme une forme a priori—autant dire â ses yeux une abstraction—et enfin celles qui prétendent la faire dériver de la succession habituelle, comme on le fait dans la tradition empiriste hérit ée de Bacon. C'est ici (et non, chose curieuse, à propos de l'identité personnelle) qu'il rencontre Hume. Celuici a bien aperçu le principe, mais il l'a rejeté tout de suite, faute d'en avoir compris la vraie nature: le fait primitif, en effet, n'est nullement justiciable de l'observation extérieure; prétendre le saisir par la vue, c'est le chercher où il n'est pas: "Enfin, regarder en soi, réfléchir, n'est pas reregarder au dehors ou se représenter des objets. En assimilant la valeur des données ou des lois de l'expérience avec celles de l'expérience intérieure, Hume renonce, des les premiers pas, à trouver ce qu'il cherche, ou plutôt il ne veut riene trouver et ferme exprès l'entrée à la lumière (Omnes aditus interclusi ut ad me adspicere non possis)."4 A partir de là, toutes les objections tombent. D'abord la 46. non prévisibilité de l'effet dans "l'énergie de la cause", puisque "il faut que l'énergie de la cause emporte avec elle sorte de pressentiment ou de prévoyance du succès; autrement il n'y aurait qu'un simple désir et point de vouloir". L'ignorance des moyens? —la question des moyens est envelopp ée dans la prise de conscience globale de la cause: "...car nous pouvons avoir le sentiment sans conna ître en aucune manière les moyens; mais bien sûrement nous ne songerions pas 3 en chercher les moyens, et il n'y aurait plus lieu â rien demander à" ce sujet si nous n'avions pas le sentiment. Ici le sceptique se prend dans ses propres filets." Objecter qu'il faudrait d'abord "connaître" le principe renferme un contresens sur la nature de la connaissance: c'est confondre la vue extérieure avec le sentiment intérieur: "Tout ce raisonnement porte à faux, en ce qu'il se fonde sur l'assimilation illusoire, précédemment établie, entre deux sortes de connaissance ou d'expérience: l'externe et l'interne....... Quelle espèce d'analogie y a-t-il entre la connaissance représentative de la position, du jeu et des fonctions de nos organes, tels que peut les connaître un anatomiste ou un physiologiste, et le sentiment intime de l'existence qui correspond à ces fonctions, comme aussi la connaissance interne des parties localisées dans le continu résistant dont nous parlions précédemment?"7 Que dire â quelqu'un qui nie l'évidence? Inlassablement Maine de Biran dénonce la confusion entre le visible et le senti. A qui a perdu ce sens, il faudrait lui en rendre l'usage, "...Ou si cela ne se peut pas, l'amener du moins S reconnaître que les propriétés essentielles,, qu'il nie, n'était point l'objet propre du sens auquel il voudrait les soumettre, il n'est point fondé a les rejeter par ce seul motif qu'il ne voit pas des choses non visibles par leur nature. "" Dans les Nouveaux Essais d'Anthropologie, Malebranche est de nouveau pris à partie... (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:MAINE DE BIRAN CRITIQUE DE HUME45· Essai de philosophie comparee A plusieurs reprises Maine de Biran s'en prend à Hume tantôt conjointement avec Malebranche, tantôt avec Condillac; parfois il est seul visé. Cette confrontation a un grand intér êt; elle a même une portée paradigmatique, car elle remet en question la méthode reflexive et l'interprétation à donner de la notion d'expérience immédiate, et elle nous éclaire en même temps (...) sur les visées de l'un et de l'autre. 2 Dans l'Essai sur les fondements de la psychologie Maine de Biran adopte la ligne dont il ne se départira pas par la suite. Il rejette â la fois les théories innéistes (ce qui le sépare des cartésiens), celles qui posent la causalité comme une forme a priori—autant dire â ses yeux une abstraction—et enfin celles qui prétendent la faire dériver de la succession habituelle, comme on le fait dans la tradition empiriste hérit ée de Bacon. C'est ici (et non, chose curieuse, à propos de l'identité personnelle) qu'il rencontre Hume. Celuici a bien aperçu le principe, mais il l'a rejeté tout de suite, faute d'en avoir compris la vraie nature: le fait primitif, en effet, n'est nullement justiciable de l'observation extérieure; prétendre le saisir par la vue, c'est le chercher où il n'est pas: "Enfin, regarder en soi, réfléchir, n'est pas reregarder au dehors ou se représenter des objets. En assimilant la valeur des données ou des lois de l'expérience avec celles de l'expérience intérieure, Hume renonce, des les premiers pas, à trouver ce qu'il cherche, ou plutôt il ne veut riene trouver et ferme exprès l'entrée à la lumière (Omnes aditus interclusi ut ad me adspicere non possis)."4 A partir de là, toutes les objections tombent. D'abord la 46. non prévisibilité de l'effet dans "l'énergie de la cause", puisque "il faut que l'énergie de la cause emporte avec elle sorte de pressentiment ou de prévoyance du succès; autrement il n'y aurait qu'un simple désir et point de vouloir". L'ignorance des moyens? —la question des moyens est envelopp ée dans la prise de conscience globale de la cause: "...car nous pouvons avoir le sentiment sans conna ître en aucune manière les moyens; mais bien sûrement nous ne songerions pas 3 en chercher les moyens, et il n'y aurait plus lieu â rien demander à" ce sujet si nous n'avions pas le sentiment. Ici le sceptique se prend dans ses propres filets." Objecter qu'il faudrait d'abord "connaître" le principe renferme un contresens sur la nature de la connaissance: c'est confondre la vue extérieure avec le sentiment intérieur: "Tout ce raisonnement porte à faux, en ce qu'il se fonde sur l'assimilation illusoire, précédemment établie, entre deux sortes de connaissance ou d'expérience: l'externe et l'interne....... Quelle espèce d'analogie y a-t-il entre la connaissance représentative de la position, du jeu et des fonctions de nos organes, tels que peut les connaître un anatomiste ou un physiologiste, et le sentiment intime de l'existence qui correspond à ces fonctions, comme aussi la connaissance interne des parties localisées dans le continu résistant dont nous parlions précédemment?"7 Que dire â quelqu'un qui nie l'évidence? Inlassablement Maine de Biran dénonce la confusion entre le visible et le senti. A qui a perdu ce sens, il faudrait lui en rendre l'usage, "...Ou si cela ne se peut pas, l'amener du moins S reconnaître que les propriétés essentielles,, qu'il nie, n'était point l'objet propre du sens auquel il voudrait les soumettre, il n'est point fondé a les rejeter par ce seul motif qu'il ne voit pas des choses non visibles par leur nature. "" Dans les Nouveaux Essais d'Anthropologie, Malebranche est de nouveau pris à partie... (shrink)

In the first Enquiry, Hume takes the experience of exerting force against a solid body to be a key ingredient of the vulgar idea of power, so that the vulgar take that experience to provide us with an impression of power. Hume provides two arguments against the vulgar on this point: the first concerning our other applications of the idea of power and the second concerning whether that experience yields certainty about distinct events. I argue that, even if we accept (...) Hume’s conception of the vulgar’s approach, neither of Hume’s arguments succeeds. The first argument can be resisted either by using the very arguments Hume provides concerning other causal representations or by simply rejecting Hume’s strict empiricism. The second argument can be resisted on epistemological grounds: there is no reason to think that an experience of a maximally-strong metaphysical connection would provide a maximally-strong epistemological connection. Unlike some recent neo-Anscombean responses to the second argument, my response does not require challenging Hume’s view that causal relations are strictly necessary. Though I do not attempt to translate the resilience of the vulgar view into contemporary terms, the failure of Hume’s arguments challenges one of the long-standing motivations for Humean approaches to causation. (shrink)

is it possible to have a first-person experience of our own agency? In nineteenth-century France, this question was subject to intense philosophical debate. The two figures primarily associated with each side of the debate were Maine de Biran and Charles Renouvier. Biran developed powerful objections to Hume's arguments that purported to prove the impossibility of the experience of one's inner causal force. These objections were the match that lit this philosophical fire, and formed the foundation of the philosophy of the (...) French spiritualist school; a school that included Félix Ravaisson, Jules Lachelier, Émile Boutroux, and Henri Bergson.1... (shrink)

In this article I suggest that section VIII of Hume’s Enquiry Concerning Human Understanding could be read as a contribution to the foundational issues of a characteristic 18th-century enterprise, namely the ‘science of man’. More specifically, it can be read as a summary of his attempt to place this science on an experimental footing, with an awareness of the lessons he has drawn in the previous sections of the Enquiry. This interpretation fits with an overall reading of the work as (...) responding to the epistemological problems that arise in the context of then-contemporary ways of knowledge production. As I argue, this section is relevant for the methodology of a science of human nature. The main problems it addresses are the following. What kind of knowledge can we hope for about human beings, and how should we pursue it? What are the meaningful questions that can be asked, and what is beyond the reach of this kind of inquiry? Answering these questions sets the scope and limits of this science. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:15 LOCKE, HUME AND THE NATURE OF VOLITIONS 1. The concept of a volition plays a key role in the theories of mind that both Locke and Hume devise. It is central to the views each develops on the nature of action and of explanations of actions, on the character of practical reasoning, on the nature of desire, on the ways in which, most usefully, to categorize the several (...) kinds of mental states and events. Without attending closely to their concepts of volition, one cannot get quite clear about the views of each, and the considerations thought to support those views, on the vexed questions of free action and of responsibility. Whether it be Locke or Hume, then, there is good reason to scrutinize what he says of volitions. Why take them together? The principal reason is that the views of each, when considered closely, throw a quite considerable light on those of the other (or so I hope to show). But there is a philosophical point as well. A theory of volitions more adequate than either proposes must borrow from each. What is amenable to being borrowed, and what ought to be borrowed, are fairly readily seen when the two theories are put face to face. I concentrate on three central issues: the question whether volitions are thoughts; the relationship of volition to practical reasoning; the links between volitions and their effects. Hume's views on these topics are to be found chiefly in the Treatise and the first Enquiry; Locke's, of course, in the Essay. Locke's recently published correspondence with the Dutch theologian Philippus van Limborch is, however, essential reading here, and I have made extensive use of it. 16 2. Locke and Hume agree that volitions are indefinable psychological primitives that must be invoked in an analysis of voluntary action (T 399, EHU 69, E 249). They agree, too, in a number of the things that each says in his efforts to characterize volitions. They differ, however, on a fundamental point, Hume's volitions are 'internal impression[s]' (T 399); Locke's are 'thought[s] of the Mind' (E 235). As internal impressions Humean volitions are feelings akin to, but not 'properly speaking' (T 399) instances of, passions. They are like the 'direct passions' (desire and aversion, grief and joy, hope and fear) in two respects: they are 'immediate effects of pain and pleasure' (T 399); they are 'propense and averse motions of the mind' (T 574), and thus bear a special relation to action. Though they are not thoughts they have causal, thus contingent, links to thoughts, including in particular thoughts whose content specify the so-called 'immediate object of volition' (E 66). As 'distinct impression[s]' (T 625) volitions do not modify the thoughts of their objects in the logically intimate way in which, in Hume's view, the feeling essential to belief 'modiffies] the conception' (T 625) of what is believed. Hume frequently compares volitions to commands (T 623, 629, 632; EHU 48, 64, 65, 67, 68). He also, not surprisingly, denies them truth values: because they are not capable of 'an agreement or disagreement either to the real relations of ideas, or to real existence and matter of fact' it is 'impossible... they can be pronounced either true or false' (T 458; compare T 415). Locke's volitions are thoughts, not feelings; and they have their own contents and objects. '[T]he proper and only object of the will', he writes, 'is some action of ours' (E 258); in forming a volition one 17 'wills to number', say, or 'wills to walk' (C 405). Locke never says as much, but his overall theory is best read as requiring volitions to be thoughts without truth values. He contrasts 'Will' or 'the Power of Volition1 with 'Understanding' or 'the Power of Thinking' (E 128). Since 'Volition' is as much a 'Mode... £f thinking' as is 'Reasoning' or 'Judging' (E 227), however, the contrast is most plausibly taken as one between thoughts that do and thoughts that do not purport to represent the way the world is. Locke's distinction, to be examined below, between volitions and 'last judgements of the understanding' suggests the... (shrink)

Hume glaubte, die Kausalverknüpfung sei eine „secret connection“, also eine Verknüpfung, die mindestens unerkennbar, wenn nicht sogar inexis- tent ist. Einige moderne Gegner Humes halten dem entgegen, dass apos- teriorisch entdeckte, metaphysische Notwendigkeit, wie wir sie bei- spielsweise von Kripke und Putnam kennen, diejenige objektiv-reale Verknüpfung in der Welt ist, die auch die Rolle einer kausalen Verknüp- fung in der Welt spielen kann. Ich hinterfrage diese anti-Hume’sche Identifizierung kausaler mit me- taphysischer Notwendigkeit, zeige aber auch einen anderen Weg auf, kausale (...) Kräfte zu postulieren: Wenn unsere willentlichen Handlungen auf Widerstände in der Welt stoßen, haben wir (direkten) Beobachtungszu- gang zu einer Verknüpfung in der Welt, die mindestens einen essentiellen Teil kausaler Kraft ausmacht. (shrink)