An advance on recent revisionist thinking about Hegelian philosophy, this book interprets Hegel's achievement as part of a revolutionary modernization of ...

EDITOR'S INTRODUCTION PARTI The Origin and Publication of the First Presentation of the Basic Principles of the Wissenschaftslehre In the spring of 1794 ...

Arguably, the most promising and compelling route to demonstrating the significance of Hegel’s thought to contemporary philosophy has been the series of recent readings that construe Hegel as continuing and completing Kant’s Copernican turn. Paul Redding explicitly locates his interpretation within this program, seeing the hermeneutic dimension of Hegel’s thought as providing for the possibility of continuing the Kantian project. Kant’s Copernican turn can be loosely stated as the procedure of reflectively uncovering unexperienced conditions of experience that contribute to the (...) nature of experience in ways that require its further re-determination and re-description. What a hemeneutic take on this reflective procedure adds is that foremost among those conditions are contexts of intersubjective or dialogical relations—structures of recognition. While perhaps disappointing to anyone interested in the problem of textual interpretation, there is finally nothing more to Redding’s account of Hegel’s “hermeneutics” than the establishing of recognitive structures as forming the ultimate horizon of human experience. I take Redding’s relentless tracking of the problem of recognition to be one of his book’s virtues. (shrink)

First published in 2002. Routledge is an imprint of Taylor & Francis, an informa company.

Les pages de Hegel consacrées à la lutte pour la reconnaissance sont certainement parmi les plus lues et les plus commentées, particulièrement en France où elles ont fourni à Kojève le point de départ d'une magistrale interprétation de la Phénoménologie de l'esprit. Pourquoi les relire une fois encore? Pour elles-mêmes d'abord, en les inscrivant, plus qu'on ne l'a fait jusqu'ici, dans le contexte général de l'idéalisme allemand de manière à clairement faire apparaître que la théorie de la reconnaissance est la (...) reprise par Hegel d'un problème largement élaboré avant lui, par Kant déjà, mais surtout par Fichte. Ensuite parce que les luttes pour la reconnaissance n'ont cessé de hanter notre modernité post-hégélienne et qu'un retour aux textes de Fichte et Hegel permet de comprendre que la lutte orientée vers la reconnaissance est, pour un individu ou pour un collectif, le moyen de construire les conditions intersubjectives d'un rapport positif à soi et aux autres dans la conquête d'une identité universelle et particulière à la fois. De plus, le travail étant, ainsi que le montre Hegel, un vecteur majeur de la reconnaissance, ce ne sont pas seulement les luttes culturelles, mais aussi les luttes sociales qui deviennent justiciables d'une approche relevant d'une théorie de la reconnaissance. Le thème de l'Anerkennung autorise ainsi une relecture de textes classiques qui ne coupe pas ceux-ci des enjeux de notre monde contemporain. (shrink)

In this pathbreaking study, Axel Honneth argues that "the struggle for recognition" is, and should be, at the center of social conflicts.