Abstract
Résumé Si la peinture a connu une relative éclipse, du moins dans les discours et, sans doute aussi, du fait d’avoir eu partie liée avec un humanisme ébranlé par le structuralisme (Foucault), on soutient, à l’encontre de ceux qui parlent de son retour, qu’elle n’a cessé de devenir. Il y a beau temps, depuis Hegel, que la peinture a appareillé pour d’autres rivages que ceux des contrées paisibles ou dramatiques où l’homme pouvait se retrouver dans son image, soit qu’elle ait continué de servir de modèle de vérité dans des migrations sur d’autres médiums (cinéma, photographie, vidéo), soit qu’elle se saisisse des forces du dedans et du dehors qui l’assaillent, la déforment et la transforment.