Abstract
Si l’on retient surtout de l’œuvre de Claudel une certaine conception de l’espérance, de la joie et du triomphe religieux, on oublie, par contre, assez souvent qu’il y a chez cet écrivain toute une réflexion concernant le mystère et le problème du mal. C’est pourquoi, afin de mettre en relief cet aspect, l’A. a choisi de comparer la première œuvre de Claudel, Tête d’or , avec le livre de Job. Il suit ainsi pas à pas la structure du livre biblique pour mieux dégager ensuite l’importance des thèmes jobiens dans la pièce de Claudel. Plus largement encore, cet article vise à montrer combien l’auteur, dans la rédaction de Tête d’or, s’est imprégné d’un certain ton biblique, particulièrement représenté par l’Ecclésiaste