Abstract
L’article évoque les interrogations nouvelles autour de la responsabilité dans le domaine médical. Le caractère intolérable de la fragilité, le mouvement de médicalisation, l’individualisation de la perception des risques, l’évolution de la relation médecin-malade, etc., ont grandement complexifié la prise de décision et l’évaluation éthique en médecine et, plus largement, dans les questions relatives à la santé. L’Église catholique, comme toutes les institutions touchant de près ou de loin à la santé, ne manque pas d’être interrogée. La réflexion voudrait le montrer à partir de l’épidémie de sida. Finalement, la responsabilité moderne ne se meut-elle pas nécessairement dans l’ambiguïté ?