Abstract
Depuis 1963, le causalisme a été l'approche dominante en théorie de l'action. Il est possible, cependant, de distinguer diverses sortes de causalisme. La version dominante, que j'appelle CTA, essaie de trouver une analyse causale de l'action. Une version plus restreinte — le causalismeR — se montre récalcitrante à ce genre d'entreprise et se contente d'essayer d'expliquer en quel sens on peut traiter comme causales les explications par les raisons. J'examine ici les motivations sous-jacentes à CTA, ainsi que plusieurs de ses formulations les plus influentes, et je soutiens que cette approche n'a pas été très heureuse et que le projet, du reste, n'est pas au départ terriblement convaincant. Il y a beaucoup à attendre, en revanche, du causalismeR