Abstract
On lira ici un dialogue qui ne s’est donné ni règles préliminaires de progression ni aboutissement calculé d’avance, mais qui s’est inventé au fur et à mesure de son avancée. L’intention initiale était d’examiner ce que Heidegger nomme « la traduction occidentale » dans La parole d’Anaximandre : d’une part, que veut dire « traduction » là où l’on se guide sur des « traces » dont la nature même, comme traces, est problématique? D’autre part, comment comprendre le Brauch qui porte la charge finale de cette « traduction »? En arrière-plan surgit la question : quelle est donc l’histoire dont Heidegger se réclame?