Abstract
Je rappelle ici l’une des plus constantes préoccupations de la pensée de Jean-Luc Nancy : celle du destin d’un Occident qui, au moment même où il paraît accomplir son élargissement au monde entier, est amené à faire, de plus en plus, le constat de son propre effacement, de son déclin, ou de sa finitude. Je le fais tout en déplaçant quelque peu le point de vue d’où le problème se pose « normalement » car, comme c’est arrivé maintes fois dans mes échanges avec Nancy lui-même, j’y fais jouer mon écart, ou mon arrabal hispanique.