Abstract
The aim of this paper is to state, by scrutinizing Formal and Transcendental Logic, that: 1) transcendental phenomenology doesn't dismiss the idea of nomology, which was the core of the 1901 platonism; 2) its main point is, on the one hand, to root in the transcendental ego the logical « an sich » and, on the other hand, to ground on it the idea of sapientia universalis ; 3) the 1929 solution of the later point leads Husserl to put forward an « universal a priori ontology » which, in fact, calls into doubt the 1901 « material a priori ». Il s'agit de montrer, par une analyse de la doctrine du jugement développée dans Logique formelle et logique transcendantale, que : 1) la phénoménologie transcendantale ne renie pas l'idée de nomologie qui était au cœur du platonisme des Recherches logiques; 2) son objectif primordial est, d'une part, de penser l'enracinement de l'en soi logique dans la subjectivité transcendantale, et d'autre part, de fonder sur lui l'idée de sapientia universalis; 3) cette fondation, telle que l'établissent les analyses de 1929, conduit Husserl à réhabiliter une « ontologie a priori universelle » qui, en réalité, remet en question la notion d' « a priori matérial » qu'avaient élaborée les Recherches.