Abstract
On peut difficilement contester l’importance de la traduction du Timée (17a-53c) par un certain Calcidius, accompagnée d’un commentaire d’une section plus courte (31c-53c), datant du ive siècle de notre ère. Comme le note Béatrice Bakhouche (p. 58), ce texte est, avec le Commentaire au Songe de Scipion de Macrobe, les Noces de Mercure et Philologie de Martianus Capella et la Consolation de Philosophie de Boèce, un des quatre « maîtres-livres‑» qui ont assuré la transmission de l’héritage phil...