Abstract
Tout croyant qui s’interroge sur son lien à la communauté chrétienne, à l’Église et à la mémoire de l’Évangile, peut faire un double constat. D’une part, le christianisme ne s’impose plus à tous comme une référence culturellement partagée. D’autre part, on constate un écart croissant entre des pratiques de gouvernement ecclésial et des aspirations de la culture contemporaine. N’est-ce pas le retour à l’Évangile et une révision radicale des comportements qui peuvent rendre sa vigueur originelle au christianisme? Dans nos régions, le statut de minorité des chrétiens n’est-il pas une chance pour une nouvelle formulation du message et le renouvellement des pratiques?