Abstract
Résumé Le signe ne sait pas ce qu’est un poème et il empêche de penser le langage. Contre toutes les oppositions binaires (forme-contenu, son-sens, signifiant-signifié), il importe de ne plus opposer langage poétique et langage ordinaire, de quitter l’hégémonie du signe comme celle du sens pour s’attacher à l’affect, au rythme, organisateur du mouvement de la parole dans le discours. L’expérience de la traduction, comme celle de l’écriture poétique s’appuie sur ce levier qu’est le rythme et que la Bible impose : le travail à faire consiste à y retrouver un rythme effacé par l’hellénisation et la christianisation.