Abstract
KATIE McSHANE | : Taking the Fifth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change as representative, I argue that animal ethics has been neglected in the assessment of climate policy. While effects on ecosystem services, biodiversity, and human welfare are all catalogued quite carefully, there is no consideration at all of the effects of climate change on the welfare of animals. This omission, I argue, should bother us, for animal welfare is not adequately captured by assessments of ecosystem services, biodiversity, or human welfare. After describing the paper’s assumptions and discussing the role of the IPCC’s Assessment Reports in climate policy, I consider the presentation of climate impacts in the IPCC’s Fifth Assessment Report, noting the aspects of animal welfare that are considered there, and comparing the report’s treatment of animal welfare to its treatment of human welfare. Next, I argue that the concepts of ecosystem services, biodiversity, and human welfare do not adequately capture the welfare of animals. Finally, I discuss concerns about human responsibility for animal welfare and the practicality of including considerations of animal welfare among the climate impacts studied by the IPCC. | : En prenant le Cinquième Rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat à titre de cas représentatif, je soutiens que l’éthique animale a été négligée dans l’évaluation de la politique climatique. Alors que les effets sur les services écosystémiques, la biodiversité et le bien-être humain y sont tous soigneusement recensés, les effets du changement climatique sur le bien-être des animaux n’y sont aucunement pris en considération. Je soutiens que cette omission devrait nous préoccuper, étant donné que l’évaluation des services écosystémiques, de la biodiversité et du bien-être humain ne rend pas compte adéquatement du bien-être des animaux. Après avoir décrit les présupposés de l’article et réfléchi au rôle des Rapports d’évaluation du GIEC quant à la politique climatique, j’examine la présentation des effets climatiques dans le Cinquième Rapport du GIEC, en indiquant les aspects du bien-être animal qui y sont pris en considération, tout en comparant le traitement que fait le rapport du bien-être animal à celui qui est fait du bien-être humain. Ensuite, je soutiens que les concepts de services écosystémiques, de biodiversité et de bien-être humain ne reflètent pas adéquatement le bien-être des animaux. Enfin, je traite des problèmes potentiels liés à la responsabilité humaine relativement au bien-être des animaux ainsi que de la faisabilité d’inclure des considérations liées au bien-être animal parmi les effets climatiques étudiés par le GIEC.