Abstract
Le calcul de distance entre les textes repose souvent sur l'étude de fréquences ; ainsi, les diverses œuvres des historiens latins peuvent être caractérisées par des dénombrements de catégories grammaticales, comme, par exemple, les temps et modes verbaux ; nous proposons ici une autre méthode prenant en compte la répartition des formes verbales le long de l'axe syntagmatique et rendant compte des effets de succession, – enchaînements et ruptures –, au sein de l'ensemble ordonné que constitue le texte. Des exemples mettront en évidence l'intérêt de la démarche quand il s'agit d'évaluer le poids des divers facteurs à l'origine des écarts entre textes : époque, auteur, genre littéraire…