Abstract
Kevin Mulligan a introduit la distinction entre les descriptions épaisses et minces dans la philosophie des relations. Cette distinction lui a permis d’affirmer les thèses suivantes : toutes les relations sont « minces » et internes, et aucune n’est « épaisse » et externe. J’accepte et j’utilise la distinction de Mulligan entre mince et épais afin de soutenir que ce ne sont pas toutes les relations internes qui sont minces. Il existe également des relations internes épaisses, et celles-ci abondent en physique mathématique. Je soutiens en outre qu’il peut y avoir des relations externes minces. Cependant, en introduisant une distinction entre relations fortement et faiblement internes, je suis d’accord pour affirmer avec Mulligan que toutes les relations fortement internes sont des relations minces.Kevin Mulligan has brought the distinction between thick and thin descriptions into the philosophy of relations, and with its help he has put forward the theses that all relations are “thin” and internal, and that none is “thick” and external. Accepting and using Mulligan’s thin — thick distinction, I argue that not all internal relations are thin. There are thick internal relations, too ; and they abound in mathematical physics. Also, I claim that there might be thin external relations. However, introducing a distinction between strongly and weakly internal relations, I agree with Mulligan that all strongly internal relations are thin relations