The Atmosphere

Chiasmi International 14:75-87 (2012)
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Abstract

L’atmosphère« Atmosphère » est un terme employé communément par des auteurs dans le domaine de l’esthétique que dans celui de la météorologie. Ils le comprennent pourtant de manière assez différente, chacun prétendant que leur emploi est la plus fondamentale et que l’autre est seulement métaphorique. Pour les esthéticiens, l’atmosphère réelle est une aura qui émane des choses et qui affecte nos humeurs et nos motivations; pour les météorologistes, il s’agit de l’enveloppe gazeuse qui entoure la planète. Je montre que les deux sens excluent l’air ou le réduisent à un éther immatériel. D’une part, pour la science météorologique, tout se passe comme l’air était enfermé à l’intérieur et considéré comme un ensemble d’effets mesurables et calculables. D’autre part,l’esthétique de l’affect a relié l’atmosphère aux formes solides des artéfacts et des paysages. En ramenant le medium aérien, je cherche une signification de l’atmosphère qui transcende l’opposition entre l’affectif et le météorologique. Je le fais en suivant Merleau-Ponty, qui traite l’atmosphère comme un espace d’inspiration et d’expiration. En tant que tel, il correspond étroitement à ce que Merleau-Ponty lui-même appelle la « chair ». Ce concept pourrait aussi être traduit par « meshwork » (réseau/filet/grillage), référant à ces faisceaux de lignes et de chemins par lesquels chaque être humain est cousu à la fabrique du monde. Pour Merleau-Ponty, la portée de la notion de chair réside dans l’affirmation que la perception est fondamentalement réversible. On ne peut être sentant que dans un monde sentant; c’est pourquoi, comme il le soutient, notre perception des choses dans l’environnement répond à la perception par l’environnementde notre soi. Cependant, je soutiens au contraire que ces deux mouvements d’inspiration et d’expiration ne sont pas le contraire exact l’un de l’autre. Comme le mouvement de la brasse en nataion, le premier est un mouvement de rassemblement et le second de propulsion. Nous inhalons l’atmosphère, mais nous exhalons selon les lignes du réseau. Bref, réseau et atmosphère sont deux côtés de la chair, et c’est dans leur alternance rythmique que nous trouvons la relation entre les lignes et le temps météorologique, qui est, comme je le soutiens, fondamental à la vie.L’atmosfera‘Atmosfera’ è una parola usata comunemente tanto da chi scrive di estetica come dai metereologi. Ciononostante, essi intendono con ciò delle cose piuttosto differenti, ognuno ritenendo che il proprio e il senso più fondamentale mentre l’altrui è meramente metaforico. Per chi si occupa di estetica, l’atmosfera reale è un’aura che emana dalle cose e affetta il nostro umore e le nostre motivazioni; per i metereologi è l’involucro gassoso che circonda il pianeta. Mostro come entrambi i sensi trascurano l’aria, o la riducono a un etere immateriale. Da una parte, per la scienza metereologica, è come se l’aria fosse stata portata al chiuso e presentata come una serie di effetti misurabili e calcolati. Dall’altra, l’estetica dell’affetto ha legato l’atmosfera alle forme solide degli artefatti e dei paesaggi.Nel reintrodurre l’ambiente aereo, intendo trovare un significato di atmosfera che trascenda l’opposizione tra i sensi affettivo e meteorologico. Faccio questo, seguendo Merleau-Ponty, trattando l’atmosfera come uno spazio di inalazione e esalazione. Come tale, corrisponde da vicino a ciò che Merleau-Ponty stesso chiama “la carne”. Ma questo concetto potrebbe anche essere tradotto come ‘reticolo’ (meshwork), riferendosi a quei grovigli di linee e percorsi lungo i quali ogni essere vivente è cucito al tessuto del mondo. Per Merleau-Ponty, il significato della carne risiede nella sua affermazione secondo la quale la percezione è fondamentalmente reversibile. Si può essere senzienti soltanto in un mondo senziente; quindi, ritiene il filosofo, la nostra percezione delle cose nell’ambienteè ricambiata dalla percezione che quest’ultimo ha di noi. Io mostro, al contrario, che questi due movimenti, corrispondenti all’inalazione e all’esalazione, non sono l’esatto rovescio l’uno dell’altro. Come nella bracciata a stile libero nel nuoto, il primo è un movimento di raccolta, il secondo un movimento di propulsione. Ovverossia, inaliamo l’atmosfera, ma esaliamo secondo le linee del reticolo. In breve, il reticolo e l’atmosfera sono due facce della carne, e troviamo nella loro alternanza ritmica la relazione tra le linee e il tempo che, come sostengo, è fondamentale alla vita.

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