Abstract
The article begins with a brief discussion of the ways in which Platonic irony, and specifically the irony of the Republic, has been interpreted : as part of Plato's liberary style, as a consequence of political or prudential considerations, and as a pedagogical technique. These are criticized as stopping short of an interpretation of irony which makes it part of Plato's philosophic intentions. Using several seminal examples of irony in the Republic, it is shown, 1) that Plato's philosophical irony is often not dyadic but triadic, and 2) that such irony is Plato's way of presenting the philosophic issue of negativity, a negativity, it is argued, that is grounded in the nature of human eros. L'article commence avec une brève discussion des différentes façons dont l'ironie platonicienne et surtout l'ironie de la République a été interprétée : comme un aspect du style littéraire de Platon, comme conséquence de considérations politiques ou prudentielles, et comme technique pédagogique. Ces interprétations sont critiquées parce qu'elles tournent court : l'ironie fait ellemême partie des intentions philosophiques de Platon. Se servant de plusieurs exemples séminaux d'ironie dans la République il est démontré 1) que l'ironie platonicienne n'est souvent pas dyadique mais triadique, et 2) que l'ironie est le moyen pour Platon de présenter le thème philosophique de la négativité, une négativité, ici indiquée, fondée dans la nature de l'éros humain.