Abstract
Cet essai examine les cours d’éthique globale dispensés par John Dewey a l’occasion de ses voyages a l’international, notamment durant les deux années qu’il a passées en Chine . Je soutiens que le naturalisme de Dewey, fondé sur la prise en compte des façons dont l’oeuvre de Charles Darwin peut s’appliquer dans les sciences humaines, offre des modeles pour une discussion éthique interculturelle. Je considere que certains obstacles a l’appréciation de l’apport de Dewey a l’éthique globale résident dans les mauvaises interprétations de son oeuvre, comme celle de Roberto Unger. Enfin, je considere qu’il est peu probable qu’une éthique globale apparaisse tant que l’homme n’aura pas transcendé les dogmes surnaturalistes ou non-naturalistes et embrassé les points de vue naturalistes