Synthese 3 (9):377 - 396 (
1938)
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Abstract
Avant tout l'auteur marque la place qu'occupe le christianisme dans l'évolution de la pensée philosophique et relève en même temps l'universalité de la révélation chrétienne relativement aux principes de la connaissance. L'idée de Dieu et la notion de la totalité sont considérées dans leurs rapports intimes et l'auteur fait ressortir comment le pluralisme conduit nécessairement au monisme pour aboutir au trinitarisme. Il envisage ensuite la doctrine chrétienne de la création et de la rédemption dans son acceptation la plus rationnelle en accentuant surtout l'idée de la motilité divine. La transcendance, l'immanence et la glorification de l'ingérence divine dans la toute-contingence sont les trois aspects qui contiennent toutes les considérations possibles. Il met en évidence l'état de l'homme-dieu et du dieu-homme en rapport avec les principes de la régénération et de l'évolution ainsi qu'avec les indications de Nietzsche. Il montre la valeur des notions de Sujet et de Substance et indique comment les principes philosophiques du christianisme sont pas seulement par la méthode déductive, mais encore comment ils sont affirmés et sanctionnés par la méthode inductive en relation avec les principes de l'activité et de l'idéalité.