Abstract
Ces pages servent de présentation à l’artiste allemand Konrad Klapheck en se proposant de centrer son approche sur les aspects les plus pertinents de sa fameuse série de « machines », particulièrement celui relatif à l’imaginaire, si proche de Lautréamont, des « machines à coudre ». Klapheck, auquel André Breton dédie en 1965 le dernier des écrits publiés dans Le surréalime et la peinture, a élaboré depuis les années soixante une oeuvre de difficile adscription stylistique. En références aux propres déclarations réalisées par l’artiste dans La machine et moi (1997), ses recherches abordent les relations du motif du Sphinx et ses explorations par Gustave Moreau, et, le composant d’étrangeté cultivé dans la reproduction d’objets quotidiens à partir d’un fort sentiment d’identification avec les machines.