Abstract
Dans le fragment 308 dit des trois ordres, Pascal distingue les choses matérielles relevant du premier ordre (le firmament, le ciel, la terre et ses royaumes) de l'esprit dont la supériorité sur ces choses consiste dans le fait qu'il les connaît et qu'il se connaît. Quel est le statut de ce « soi » dont semble dépendre toute la grandeur propre de l'esprit? Après avoir distingué le « soi » du « moi » dont la critique est bien connue, il faut rechercher quelle peut être la place de l'esprit considéré comme soi, et quelles en sont les limites. En el fragmento 308 llamado de los tres órdenes, distingue Pascal las cosas materiales que proceden del primer orden (el firmamento, el cielo, la tierra y sus reinos) del espíritu cuya superioridad sobre estas cosas consisto en le hecho de que las conoce y se conoce a sí mismo. Cuál es el estatuto de este « sí (mismo) » del que parece depender toda la grandeza propria del espíritu ? Tras haber distinguido el « sí » del « yo » cuya critica es consabida, hay que buscar cuál puede ser la plaza del espiritu considerado como sí mismo, y cuáles son sus limites.