Abstract
On se propose de fédérer les questions relevant de la bioéthique, des générations futures et de l’éthique environnementale autour du thème de la communauté morale. On examinera certains problèmes théoriques posés par l’élargissement de celle-ci. On soutiendra qu’il n’est possible d’y faire face qu’en se ralliant à une forme d’anthropocentrisme. Toutefois, il s’agit d’un anthropocentrisme méta-axiologique, pas d’un anthropocentrisme normatif: il ne saurait être question de soutenir que les intérêts des être humains ont, toujours et partout, priorité sur les intérêts des autres créatures.