Abstract
RésuméLocke a apporté des changements significatifs à plusieurs points de sa psychologie morale au fil des cinq premières editions de l'Essay.Je ferai valoir qu'en acceptant une certaine liberté de la volonté (willing) dans sa correspondance avec van Limborch (1702) et en concédant une certaine «liberté eu égard à la volonté» dans la cinquième édition de l'Essay(1706), Locke ne comprometpas la cohérence de sa position définitive, contenue dans la cinquième édition, ces libertés étant distinctes du genre de libre arbitre qu'il rejette à maintes reprises. Je tenterai de souligner la continuité de la pensée de Locke sur la liberté humaine en faisant appel à sa théorie de la liberté de pensée, qui n'a cessé d'évoluer dés la première édition.