Peut-on être riche et bon citoyen? L’Aristote humaniste au secours de l’esprit du capitalisme florentin

Astérion 5 (2007)
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Abstract

La relation qu’entretient Leonardo Bruni à sa ville d’adoption, Florence, tant comme lettré humaniste que comme personnalité politique, est complexe. Elle constitue une « entrée » pertinente pour s’interroger sur le statut moral de la richesse privée à Florence au début du xve siècle. Peut-on être riche et bon citoyen ? En s’interrogeant sur les motivations qu’avait Leonardo Bruni en offrant une nouvelle traduction du traité pseudo-aristotélicien l’Économique à Cosimo de Médicis, on comprend que ce geste s’inscrit dans un débat vivace, marqué par des prises de position théologiques et séculières initialement favorables à la pauvreté, mais aussi par une évolution de la relation entre l’Église et les marchands à Florence. En rupture avec toute idéalisation morale de la vie à la campagne, Bruni avance que la recherche privée de la richesse n’est pas nécessairement un vice. Il entend en proposer la démonstration à travers la peinture d’un homme qui réalise ses vertus dans la cité, en prônant par l’exemple une vie dans l’aisance et en contribuant à la prospérité et à la puissance de la cité

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