Abstract
Je tente de mettre en évidence trois pôles thématiques qui structurent la résurgence actuelle de l’idée de vulnérabilité, pôles qui sont à comprendre comme constitués dans un champ de tensions, et n’existant jamais sous une forme pure. Je distingue le modèle d’une disponibilité à la blessure physique et morale, celui d’une association stricte de l’idée de vulnérabilité au concept de dépendance, et enfin la vulnérabilité comme impropriété de soi. Et dans la mesure où la notion de vulnérabilité suppose davantage que la susceptibilité de certains torts, mais implique qu’ils peuvent être prévenus, un large espace pour l’éthique et/ou à l’action politique, à l’organisation collective, s’ouvre à chaque fois, que je m’efforce d’esquisser