Abstract
Comme toute manifestation ou objet soumis à la critique de la dialectique négative, l’improvisation dans le jazz oscille, selon le point de vue d’Adorno, entre deux extrêmes. D’un côté, elle est tournée vers un mimétisme du mode de travail du monde capitaliste, de l’autre, elle porte une puissance utopique. Le philosophe a identifié la contradiction entre travail et utopie dans le matériau musical, mais il n’est pas allé jusqu’au bout de ses analyses. Dans cet article, nous tenterons de poursuivre l’examen de sa démarche.